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Affaire des homosexuels de Kaolack ou les affreux dessous d’un élargissement

Rédigé par Dakarposte le Mardi 29 Décembre 2015 à 21:03

La Démocratie conduit parfois à des abus inqualifiables ; abus dans lesquels certains prennent du plaisir à se mouvoir. Le scandale provoqué par l’affaire des homosexuels, qui a défrayé la chronique ces dernières heures dans la capitale du Saloum, n’en est qu’une illustration qui vient s’ajouter à tant d’autres.


La condamnation tant voulue n’aura pas finalement lieu : les homosexuels épinglés avant-hier à Kaolack en flagrant délit de festivités orgiaques ont été finalement relâchés après leur face à face avec le maître des poursuites. Qu’est-ce qui a pu se passer pour que ces « brigands du sexe », ces adeptes de relations contre nature puissent bénéficier d’un non-lieu de manière aussi légère et expéditive ? Si officiellement il nous revient que le magistrat n’aurait pas suffisamment de charges pour les inculper; autrement dit qu’ils ont bénéficié du bénéfice du doute; il se raconte dans les milieux huppés, entre autres cadres fréquentés , qu’en haut lieu, une très forte pression aurait été exercée sur l’autorité en charge de cette triste affaire, pour que la procédure devant conduire au châtiment de ces déviants soit écourtée au plus vite.
 Au vu de quelques antécédents liés à des pratiques similaires, il devient insensé de vouloir écarter une telle hypothèse. En effet, ce n’est pas la première fois que des homosexuels heurtent notre sensibilité en se livrant à des écarts du genre de ceux constatés naguère au lycée Ibrahim Diouf de Kaolack. Et à chaque fois, leur élargissement furtif a été attribué à l’intervention intempestive de quelque autorité haut placée et/ou du pays de Marianne (allusion faite à Sarkozy) qui aurait agi de la sorte, avant tout, pour prévenir un déballage plutôt compromettant pour elle.
Quoi qu’il en soit, la libération trop bizarre des homosexuels de Kaolack ne peut être perçue que comme un acte de défiance vis-à-vis de notre peuple et de notre République, dont le caractère laïc tire son essence dans des valeurs qui répriment farouchement de telles sauvages pratiques. 
Notre majorité musulmane et notre minorité chrétienne sont adossées à des évidences axiologiques qui placent l’homosexualité au rang des égarements de l’humain qu’aucune mansuétude ne peut absoudre. Relâcher ces citoyens diaboliques après qu’ils ont publiquement asséné des coups de poignards à notre commune moralité n’est donc ni plus ni moins qu’une insulte à nos efforts collectifs pour sauvegarder le peu de vertu qui nous reste. 
Il convient toutefois d’interroger les derniers événements qui ont secoué notre quotidien monotone pour se rendre à l’évidence que cet enchaînement de bizarreries outrageantes n’a rien de fortuit. 
Selon un observateur avisé, ce qu’il est convenu d’appeler le scandale des homosexuels de Kaolack n’est ni plus ni moins qu’un savant montage du régime en place, du moins certains pièces maitresses pour masquer son implication supposée dans la fameuse affaire de corruption passive du doyen Lamine Diack. C’est ce que les spécialistes en communication appellent un contre-feu. En effet, face à au tragique et redoutable effet d’entraînement des démêlés judiciaires auxquels l’ancien président de l’IAAF est en train de faire face bien malgré lui,  d’aucuns croient que certains caciques éclaboussés par cette affaire se voient obligés de se cabrer dans leurs derniers retranchements pour ne pas avoir à subir des revers qui mettront, alors, à nu leur fausse probité morale. Jusqu’où un tel stratagème peut-il être payant ? N’est-ce pas là une manière (bien grossière) de dissimuler un feu de paille par un amas de pétards ? 

Edouard



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