Bamba Fall reste en prison – La main lourde du Procureur se justifie par la gravité des charges
Malgré la décision de la Chambre d’accusation d’octroyer la liberté provisoire à Bamba Fall et ses coinculpés, ces derniers vont devoir prendre leur mal en patience car le Parquet général a décidé de s’opposer à leur remise en liberté.
Au-delà de l’émotion que cette opposition a pu susciter auprès des partisans du maire de la Médina, le Procureur Général,en l'occurence Lassane Diaby n’a pas tout à fait tort d’agir de la sorte au vu des charges très lourdes qui pèsent sur les incriminés. Ils sont en effet accusés de «tentative d’assassinat» et même s’ils sont présumés innocents jusqu’à ce que leur culpabilité soit établie, l’accusation est assez grave pour justifier la réaction du Parquet.
Le dossier est politique, arguent les partisans de Bamba Fall mais cela ne peut lier le parquet qui ne considère que le dossier judiciaire en sa possession. C’est notamment en raison de l’existence d’une plainte en bonne et due forme formulée par Ousmane Tanor Dieng que le magistrat poursuivant a pris la décision de s’opposer à leur libération car, jusqu’à ce que le dossier soit vidé, les incriminés sont considérés comme «dangereux» à cause de leur propension à la violence. Libres, ils pourraient organiser des manifestations de liesse qui pourraient toujours tourner à des scènes de violence au vu de leur virulence contre le pouvoir et contre la hiérarchie du Parti socialiste. Il va sans dire que le Parquet, par l'entremrise du Procureur Général ne maintient pas des citoyens du rang de Bamba Fall en prison de gaieté de cœur mais il est lié par la gravité de l’accusation et par les risques de trouble à l’ordre public que la libération du maire de la Médina peut occasionner.
Même s’il faut le déplorer car les accusés ont des garanties de représentativité, cette décision n’est pas attaquable juridiquement car les motivations du maître des poursuites sont très éloignées des préoccupations des populations de la Médina. Il est donc dommage que Bamba Fall reste encore en prison mais, dura lex sed lex…
Au-delà de l’émotion que cette opposition a pu susciter auprès des partisans du maire de la Médina, le Procureur Général,en l'occurence Lassane Diaby n’a pas tout à fait tort d’agir de la sorte au vu des charges très lourdes qui pèsent sur les incriminés. Ils sont en effet accusés de «tentative d’assassinat» et même s’ils sont présumés innocents jusqu’à ce que leur culpabilité soit établie, l’accusation est assez grave pour justifier la réaction du Parquet.
Le dossier est politique, arguent les partisans de Bamba Fall mais cela ne peut lier le parquet qui ne considère que le dossier judiciaire en sa possession. C’est notamment en raison de l’existence d’une plainte en bonne et due forme formulée par Ousmane Tanor Dieng que le magistrat poursuivant a pris la décision de s’opposer à leur libération car, jusqu’à ce que le dossier soit vidé, les incriminés sont considérés comme «dangereux» à cause de leur propension à la violence. Libres, ils pourraient organiser des manifestations de liesse qui pourraient toujours tourner à des scènes de violence au vu de leur virulence contre le pouvoir et contre la hiérarchie du Parti socialiste. Il va sans dire que le Parquet, par l'entremrise du Procureur Général ne maintient pas des citoyens du rang de Bamba Fall en prison de gaieté de cœur mais il est lié par la gravité de l’accusation et par les risques de trouble à l’ordre public que la libération du maire de la Médina peut occasionner.
Même s’il faut le déplorer car les accusés ont des garanties de représentativité, cette décision n’est pas attaquable juridiquement car les motivations du maître des poursuites sont très éloignées des préoccupations des populations de la Médina. Il est donc dommage que Bamba Fall reste encore en prison mais, dura lex sed lex…
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