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Côte d’Ivoire : Trois soldats tués après des tirs sur deux bases militaires

Rédigé par Dakarposte le Samedi 15 Juillet 2017 à 16:20

En Côte d'Ivoire, des échanges de tirs ont fait trois morts dans la nuit de vendredi à samedi, dans deux camps militaires à Korhogo et Abidjan. La nature exacte de ces tirs n'est pas encore connue.


Trois soldats sont morts après que des tirs ont été entendus dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 juillet, dans des camps militaires à Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire, et dans le quartier d’Abobo à Abidjan.

La cause des tirs échangés n’est pas encore claire. Plusieurs sources de l’agence Reuters ont qualifié ces tirs d’attaques menées par des éléments démobilisés des anciennes forces rebelles. Le colonel Zakaria Koné, commandant du camp d'Abobo, affirme qu’"à Korhogo, trois des assaillants ont été tués", laissant entendre qu’il s’agit d’une attaque extérieure.

Cependant, selon une source proche de l’armée ivoirienne citée par l’AFP, il s’agirait plutôt de l’action de militaires mécontents. "Ce sont des caporaux de l'armée qui sont à la base de mouvements, mais jusque-là on ne connaît pas leurs motivations", a déclaré cette source.

L’attaque du camp militaire d’Abobo ne semble pas avoir fait de victimes, mais celle du camp de Korhogo a causé la mort de trois soldats et fait trois blessés.

Cadavres "en tenue militaire"

Les corps des victimes, "morts par balle et […] habillés en tenue militaire", ont été déposés à la morgue de Korhogo, selon un employé. "Sont-ils des assaillants ou des vrais militaires, je ne peux vous le clarifier", a-t-il ajouté.

En janvier puis en mai, la Côte d'Ivoire a connu des mutineries d'anciens rebelles intégrés dans l'armée qui réclamaient et ont obtenu le paiement de primes promises. Environ 6 000 anciens rebelles "démobilisés", qui n'ont pas été intégrés à l'armée, ont eux aussi réclamé des primes, sans succès. Quatre d'entre eux ont été tués en mai lors de l'intervention des forces de l'ordre pour disperser leur mouvement.

Les autorités ivoiriennes n’ont pas encore fait la lumière sur les circonstances exactes de ces échauffourées. "L'état-major va faire un communiqué sur la situation au journal télévisé de 13h00" (locales et GMT), a déclaré la source proche de l'état-major.

Samedi matin, le calme était revenu dans les deux villes, a ajouté la source proche de l'état-major, une information confirmée localement.



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