Les victimes originaires tous de la région de barbarie (Saint-Louis) répondent du nom de Bara, Maguette et Doudou . Ils faisaient partie d’un équipage qui tentait de débarquer dans les eaux mauritaniennes.
L’affrontement entre garde -côte mauritaniens et pêcheurs sénégalais est devenu monnaie courante à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie.
Un phénomène accentué par le non renouvellement des licences de pêche qui bute toujours sur l’application de la Mauritanie d’un nouveau code de la pêche.
Rappelons que le dernier accord de pêche entre les deux pays, remonte en 2015. Il avait permis au Sénégal de bénéficier de 400 licences, lui permettant ainsi d’augmenter sa capacité de poisson débarquée qui passe à 50000 tonnes contre 40000 précédemment.
Alors que les parents et autres proches ont condamné très fermement les tirs des gardes de la marine nationale Mauritanienne , les autorités garde toujours le silence sur cette affaire.
Jusque-là aucune réaction officielle n'a été enregistrée. Ni le gouvernement, encore moins la classe politique nationale n'ont pris la peine de s'exprimer sur ces tirs.
Nous osons espérer que les ministres de tutelle, le gouverneur et le maire de Saint Louis se rendront au chevet des familles éplorées.