Jusqu'à ce mardi matin encore, des tirs nourris ont résonnés dans l’est de la capitale, là où au moins dix personnes ont été tuées la veille. Des actes commis en représailles à l'exécution de trois membres du gang dirigé par Vitel'homme Innocent.
« Lundi matin, les gens sont allés emmener leurs enfants très tôt à l'école. C'est à ce moment-là qu'à Tunnel [un quartier de Pétion-Ville, NDLR], des gens ont brûlé des passagers et le chauffeur d'une camionnette qui circulait », raconte Dominique St Roc, l’ancien maire de Pétion-Ville.
Par ailleurs, les cas de kidnapping continuent d'être recensés dans la capitale haïtienne. Plusieurs personnes ont été enlevées lundi, dont un avocat dans le centre-ville de Port-au-Prince. Face à ce déchainement de violence depuis plusieurs semaines, la population des quartiers visés fuient leur maison en abandonnant tous leurs biens. Les activités sont au ralenti, les rues désertées et la police, souvent absente, se révèle impuissante. Les autorités politiques, quant à elles, n’ont comme à l’accoutumée, pas réagi.
Des centaines de morts depuis janvier
Dans le même temps, l'ONU rappelle ce mardi que 531 personnes ont été tuées et 277 ont été kidnappées depuis le mois de janvier dans le pays. Selon l'ONU, les gangs utilisent également les violences sexuelles comme arme pour terroriser, soumettre et punir la population, ainsi que pour extorquer des rançons aux familles des victimes. « Nous sommes gravement préoccupés par le fait que l'extrême violence continue d'échapper à tout contrôle en Haïti. Les affrontements entre gangs sont de plus en plus violents et de plus en plus fréquents, car ils tentent d'étendre leur contrôle territorial dans la capitale et dans d'autres régions », a déploré la porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Marta Hurtado.
« Lundi matin, les gens sont allés emmener leurs enfants très tôt à l'école. C'est à ce moment-là qu'à Tunnel [un quartier de Pétion-Ville, NDLR], des gens ont brûlé des passagers et le chauffeur d'une camionnette qui circulait », raconte Dominique St Roc, l’ancien maire de Pétion-Ville.
Par ailleurs, les cas de kidnapping continuent d'être recensés dans la capitale haïtienne. Plusieurs personnes ont été enlevées lundi, dont un avocat dans le centre-ville de Port-au-Prince. Face à ce déchainement de violence depuis plusieurs semaines, la population des quartiers visés fuient leur maison en abandonnant tous leurs biens. Les activités sont au ralenti, les rues désertées et la police, souvent absente, se révèle impuissante. Les autorités politiques, quant à elles, n’ont comme à l’accoutumée, pas réagi.
Des centaines de morts depuis janvier
Dans le même temps, l'ONU rappelle ce mardi que 531 personnes ont été tuées et 277 ont été kidnappées depuis le mois de janvier dans le pays. Selon l'ONU, les gangs utilisent également les violences sexuelles comme arme pour terroriser, soumettre et punir la population, ainsi que pour extorquer des rançons aux familles des victimes. « Nous sommes gravement préoccupés par le fait que l'extrême violence continue d'échapper à tout contrôle en Haïti. Les affrontements entre gangs sont de plus en plus violents et de plus en plus fréquents, car ils tentent d'étendre leur contrôle territorial dans la capitale et dans d'autres régions », a déploré la porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Marta Hurtado.