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Les élections européennes menacées par les actions d'espionnage de Moscou et Pékin ?

Rédigé par Dakarposte le Samedi 27 Avril 2024 à 00:12

L’arrestation pour espionnage d’un assistant de Maximilian Krah, la tête de liste de l'AfD pour les européennes, n’est que le dernier scandale d’ingérence étrangère en date impliquant ce parti d’extrême droite allemand.


Les élections européennes menacées par les actions d'espionnage de Moscou et Pékin ?
À six semaines des élections au Parlement européen, les craintes grandissent sur les tentatives de corruption et d'infiltration d'espions russes et chinois. Bien que les experts mettent en garde depuis des années contre ces activités, plusieurs pays dont l'Allemagne ont été sécoués par des scandales d'espionnages ces derniers mois. Dans ce contexte, Hajo Funke, politologue, estime que le parti Alternative für Deutschland (AfD) est le parti le plus dangereux d'Europe.

"Il y a eu depuis toujours des accusations contre Maximilian Krah, des accusations constantes contre Petr Bystroň. Ce sont deux représentants très radicaux au sein de l'extrême droite de ce parti. Et oui, il se peut que cela les autorités ont jugé opportun de prendre le temps de tout découvrir."

L'arrestation et le licenciement du conseiller du principal candidat de l'AfD au Parlement européen, Maximilian Krah, pour espionnage au profit de la Chine, ont ébranlé le parti. Le Bundestag s'est réuni pour discuter de la menace que représentent la Russie et la Chine pour la démocratie européenne.

Le député Konstantin von Notz a interpellé au Bundestag le chef du parti d'extrême-droite : "votre parti, Monsieur Chrupalla, est au service du président russe. Le modèle politique de votre parti est le Parti communiste chinois. Tout cela devient chaque jour plus clair. Et tout cela montre - l'AfD est une honte pour cette Assemblée et pour notre pays tout entier."

L'AfD a pris ses distances avec Maximilian Krah, qui nie toute implication dans cette affaire. Plus tôt ce mois-ci, le deuxième candidat européen du parti, Petr Bystroň, a également nié avoir accepté 20 000 euros de Moscou, comme l'affirme les services de renseignement tchèques.

Mais ces allégations pourraient n'être que la pointe de l'iceberg, des experts avertissant que les réseaux autoritaires utilisent des tactiques d'espionnage pour obtenir des avantages politiques, militaires et diplomatiques à travers l'Europe.



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