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Maduro veut faire arrêter l'ex-procureure générale en fuite

Rédigé par Dakarposte le Mardi 22 Août 2017 à 23:24

Maduro veut faire arrêter l'ex-procureure générale en fuite

Le Venezuela va émettre un mandat d'arrêt international contre l'ex-procureure générale Luisa Ortega, devenue une des principales opposantes au président Nicolas Maduro et qui a quitté mardi la Colombie pour le Brésil, a annoncé le chef de l'Etat.

"Le Venezuela va solliciter auprès d'Interpol une notice rouge contre ces personnes impliquées dans des délits graves", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.

Il faisait allusion à Mme Ortega et à son mari German Ferrer, député chaviste (du nom d'Hugo Chavez qui fut président de 1999 à sa mort en 2013 et le mentor de Nicolas Maduro) passé à l'opposition.

M. Maduro a également réclamé l'aide du pape François pour mener un dialogue avec l'opposition et lutter contre la "menace militaire" des Etats-Unis, qu'il accuse de vouloir fomenter un coup d'Etat dans son pays.

Luisa Ortega avait fui vendredi le Venezuela où elle s'estimait victime de "persécution politique", se rendant d'abord en Colombie.

Mardi, elle "est partie pour le Brésil", a déclaré le service colombien de Migrations dans un communiqué.

Accompagnée de son époux, l'ex-procureure était arrivée le 19 août à Bogota sur un vol privé, bravant l'interdiction qui lui était faite de sortir du territoire vénézuélien.

Le service des Migrations n'a pas précisé mardi si son mari avait quitté la Colombie avec elle.

Ancienne chaviste devenue dissidente, l'ex-procureure, âgée de 59 ans, a été démise de ses fonctions le 5 août par la toute nouvelle Assemblée constituante acquise au chef de l'Etat.

Son époux est accusé de corruption par le régime de Caracas et risquait d'être arrêté après que l'Assemblée constituante l'a privé jeudi de son immunité parlementaire.

Le Chili a pour sa part annoncé mardi accorder l'asile diplomatique à cinq autres juristes vénézuéliens, opposants au président Maduro et jusque-là réfugiés (depuis fin juillet et début août) dans son ambassade à Caracas. Ils faisaient partie des 33 juristes nommés à la Cour suprême par le Parlement dominé par l'opposition.




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