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Maïmouna Bousso de Yaw sur l’affaire Amy Ndiaye Gniby : «Soutenir le combat de la femme, ne veut pas dire être fumiste»

Rédigé par Dakarposte le Mardi 13 Décembre 2022 à 13:39

Maïmouna Bousso ne s’explique pas que l’on demande aux femmes de Yewwi askan wi, dont elle est la porte-parole, de «cautionner une attitude qui vise à dévaloriser la femme». Invité du Jdd hier, elle a dénoncé plutôt une «fumisterie» et a mis le président de l’Assemblée nationale devant ses responsabilités.


Accusée de manque de compassion pour la députée Amy Ndiaye, hospitalisée après de nouveaux incidents à l’Assemblée nationale, la porte-parole des femmes de Yewwi askan wi (Yaw) maintient sa position. 

Invité du Jury du dimanche, Maïmouna Bousso dit : «Nos premiers mots ont été de prendre de ses nouvelles, d’espérer qu’elle se porte bien. On ne peut pas encourager qu’un homme lève la main ou même la voix sur une femme. Par contre, vouloir demander aux femmes de Yewwi de cautionner une attitude qui vise à dévaloriser la femme… Soutenir le combat de la femme ne veut pas dire être fumiste. Cela ne veut pas dire qu’on doit systématiquement soutenir la femme, même si elle a tort. Les violences physiques ont été causées par des répétitions de violences verbales». 

«Le président de l’Assemblée prend parti» 

L’opposante a indexé le président de l’Assemblée nationale, Dr. Amadou Mame Diop, qui détient «seul, la police de l’Assemblée». «Il a entre ses mains un Règlement intérieur qu’il doit faire appliquer. Il a la possibilité d’organiser (et) d’arrêter les débats. Mais, il ne l’a pas fait. Depuis trois mois, on voyait cette violence au sein de l’Assemblée, qui ne fait que monter. Les gens se font insulter quand ils prennent la parole, se font hurler dessus. Il y en a même qui sont menacés dans les couloirs et aucun acte n’est posé pour rappeler à l’ordre. Au contraire, le président prend parti. Il aurait pu éviter cela», charge-t-elle. 

Les deux députés qui ont violenté Amy Ndiaye Gniby, Massata Samb et Mamadou Niang, sont toujours recherchés par la Division des investigations criminelles (Dic), actionnée par le procureur de la République. Est-ce que vous leur demandez de se livrer à la police ? 


« Je ne sais pas ce qu’il en est. Certains disent, ils ont fui, d’autres disent qu’ils sont malades. Que je sache, ils ont déposé des plaintes et ils ont des Itt (Incapacité de travail temporaire)», a répondu Mme Bousso. Qui, par ailleurs, dit n’éprouver aucune compassion pour Adji Sarr. 

«J’estimais qu’elle était séquestrée mais depuis sa dernière sortie, je pense qu’elle est consciente des actes qu’elle est en train de poser, visant à démolir un adversaire politique qui est Ousmane Sonko», a-t-elle justifié. 






Bes Bi 
 



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