C’est après la prière du soir, samedi – premier jour de ramadan – que les cortèges de manifestants ont démarré, partant de différents points de la ville. Selon les militants sur place, les rassemblements ont été dispersés parfois violemment, à l’aide de gaz lacrymogènes, par les forces de l’ordre. Plusieurs manifestants évoquent une « répression » sur les réseaux sociaux. Aucune vidéo ou live d'intervention violente n'a pour l'heure été diffusée.
Les protestataires entendaient dénoncer les arrestations, intervenues plus tôt dans la journée, d’une vingtaine de personnes accusées par la justice d’atteinte à la sureté de l’Etat.
Tout a commencé lors de la prière du vendredi quand Nasser Zezafi, le leader de ce mouvement nommé Hirak – mouvement, en arabe – a interrompu le prêche de l’imam à la mosquée. Il y dénonçait l’instrumentalisation de la religion de la part des voies officielles, à des fins politiques. Le religieux affirmait, dans son prêche, que le mouvement de contestation dans la ville s’apparentait à de la fitna, à savoir la division des musulmans.
L’esclandre avait alors provoqué la confusion la plus totale au sein de l’établissement religieux et un mandat d’arrêt a été lancé à l’encontre du militant. Depuis, Nasser Zezafi est toujours en fuite. Il a prononcé plusieurs discours depuis le toit de son domicile, en incitant notamment les protestataires à rester pacifiques.
Les protestataires entendaient dénoncer les arrestations, intervenues plus tôt dans la journée, d’une vingtaine de personnes accusées par la justice d’atteinte à la sureté de l’Etat.
Tout a commencé lors de la prière du vendredi quand Nasser Zezafi, le leader de ce mouvement nommé Hirak – mouvement, en arabe – a interrompu le prêche de l’imam à la mosquée. Il y dénonçait l’instrumentalisation de la religion de la part des voies officielles, à des fins politiques. Le religieux affirmait, dans son prêche, que le mouvement de contestation dans la ville s’apparentait à de la fitna, à savoir la division des musulmans.
L’esclandre avait alors provoqué la confusion la plus totale au sein de l’établissement religieux et un mandat d’arrêt a été lancé à l’encontre du militant. Depuis, Nasser Zezafi est toujours en fuite. Il a prononcé plusieurs discours depuis le toit de son domicile, en incitant notamment les protestataires à rester pacifiques.