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Perspectives 2019 : le bilan, le pétrole et le peuple

Rédigé par Dakarposte le Samedi 15 Octobre 2016 à 13:40

Perspectives 2019 : le bilan, le pétrole et le peuple
Le débat politicien et/ou politico-pétrolière au Sénégal, tel qu’il est orienté aujourd’hui augure bien, si on y prend pas garde, des accrochages verbaux tous azimuts au fur et à mesure qu’on s’approche des élections législatives en 2017 ou les élections présidentielles en 2019. Que de regrets ! C’est la démocratie qui en pâti et le peuple, sur sa belle et respectable trajectoire démocratique, claudique pour n’avoir pas été satisfait du contenu proposé par une partie des acteurs politiques. La polémique politico-pétrolière continue et continuera encore si on croit à Lanza Del Vasto dans Principes et Préceptes «  le diable a deux cornes, l’orgueil et le mensonge ». Oui, à la place d’un débat serein, intelligent et instructif on nous propose des délations, des calomnies, des injures. Que nenni ! L’émergence préconisée par le président Macky Sall n’est pas seulement économique, elle est aussi comportementale, c’est là qu’il faut d’abord comprendre sa vison de la rupture. Dans une démocratie qui marche, la majorité gouverne, les opposants s’opposent. Une simple litanie mais hélas mal reprise en chœur par une certaine classe politique de nos jours! Fondamentalement, les manipulations et les rancœurs ne doivent pas avoir place pour aspirer à la gestion de la cité Sénégal. La vengeance ne doit pas être le mobile de s’acharner sur un frère du président qui a le droit dans un état de droit d’entreprendre légalement dans le privé. Hier il y avait Mr. Karim Wade, le tout puissant ministre de son père Président. Aujourd’hui, il leur faut vaille que vaille « karimiser » Aliou Sall. Pitié à ce monsieur qui est harcelé injustement qu’on a vu jurer sur le coran dans une émission télé pour se laver avec honneur et s’éloigner du feu du pétrole. Eh bien il faut faire gaffe si nous pensons comme Bruyère dans les Caractères : « il faut faire comme les autres : maxime suspecte qui signifie : il faut faire mal ». Aussi faut-il comparer Mr. le maire Aliou Sall à Mr. le ministre Karim Wade ? Non, c’est tout faux, Mr. Aliou Sall a gagné une élection et est élu démocratiquement! Eh bien, il lui faut un réconfort dans le répertoire de Youssou Ndour, un vers d’une chanson très instructive il ya quelques années : «  nit ki lay ut, jéem jéem jotula, da fay séet ki la guena jegué mu jarefa ba yaxal la ». Le jeu démocratique au Sénégal doit être assaini. A cet égard, tous les deux, opposition comme pouvoir, doivent jouer pleinement leur rôle en respectant et l’autorité et la loi et ne pas faire comme le français ou l’anglais dans les Maximes de Chamfort : « l’anglais respecte la loi et méprise l’autorité ; le français au contraire, respecte l’autorité et méprise la loi » A supposer que le pétrole n’était pas découvert, quelle serait dans ce contexte actuel, l’attitude et la démarche de l’opposition sénégalaise face aux réalisations grandioses en si peu de temps du Président Macky Sall? Peut être qu’on aurait ergoté sur les visites de Mme la Première Dame dans la banlieue pour soutenir et soulager les populations, palabrer sur l’affaire Sonko radié de la fonction publique, contester le fichier électoral qui a permis deux alternances démocratiques, dénoncer des marchés gré à gré même si ceux-ci ne sont pas illégaux ou les voyages du Président de la République qui aujourd’hui joue un leadership incontestable en Afrique. Une majorité a besoin d’une opposition forte et républicaine si nous pensons comme Montesquieu : « si dans l’intérieur d’un Etat vous n’entendez le bruit d’aucun conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n’y est plus ». Par contre, le génie d’une bonne opposition c’est aussi la flexibilité, le fair–play et la dignité dans la victoire comme dans la défaite. Il faut savoir clore des débats si l’état joue la transparence comme dans le cas de celui du pétrole et avoir l’ingéniosité politique d’ouvrir d’autres plus tranchants pour ne pas polluer et convertir le débat en accusations et dérapages verbaux tout court. Qu’on l’aime qu’on ne l’aime pas, disons la vérité, le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a clos le débat en publiant tous les contrats! L’opposition, nous sommes persuadés, tel enseigné par Ernest Renan « notre art est de savoir faire de notre maladie un charme », persistera toujours dans sa stratégie devant un gouvernement qui n’est pas dupe. Considérée par les observateurs politiques comme une opposition molle, elle veut se faire une santé sur le pétrole. Le stratagème est de faire sortir le président de la république pour davantage attiser le feu du pétrole qu’ils ont eux même allumé. C’est compris ! Mr Franck Timis a fait le job. Le boss de Timis corporation sort de sa réserve, clarifie sa relation avec Aiou SAll et l’Etat du Sénégal et a porté plainte contre quelques personnalités de la société civile et politique. A mon avis, on ne devrait pas en arriver là. Pourtant le boss Timis a corroboré les faits expliqués par son employé Aliou Sall. Ces explications ne seront jamais claires pour ceux qui l’unique dessein, dans ce cas de figure, est de nuire un homme. En tout état de cause, il serait compréhensible et louable pour l’opposition de trouver de repoussantes fioritures à ce grand chapelet de réalisations du gouvernement dans ses quatre années d’exercice de pouvoir. Les attaques ad hominem défigurent le jeu démocratique. L’objectivité politique voudrait de ne pas faire dans le nihilisme et apprécier par ailleurs la vitesse des réalisations et d’exécution de certains grands projets et programmes dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) qui est le cadre de référence des politiques du Président Sall. Nous nous épargnerons pour cette fois ci à détailler le bilan du président sur le plan social et agricole, sanitaire et infrastructurel. Des réalisations qui vont positivement impacter sur les conditions de vie des sénégalais ! Depuis l’accession du Président Sall en 2012 à la magistrature suprême, le gouvernement du Sénégal a fait des efforts notoires pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Le taux de croissance du Sénégal est porté à 6,6% en 2016 comparé à 2,6 en 2011 et est prévu à 6,8% en 2017. Le respect de son contrat avec les sénégalais vient juste d’être apprécié par la communauté internationale d’abord par le rapport Africa Pulse de la Banque mondiale et ensuite par le classement Mo Ibrahim 2016 sur la gouvernance africaine où le Sénégal classé 10ème sur 54 a obtenu 60,8 points sur 100 et a amélioré son score d’au moins de 3,7points par rapport à 2015. Par ailleurs, le budget du Sénégal connaît un progrès vertigineux depuis quatre années. Il sera porté à 3355 milliards FCFA en 2017 comparé aux 3022 milliards FCFA en 2016. Quid du Doing Business 2016 où le Sénégal est dans le top 10 des meilleurs réformateurs du monde surtout en matière de la création d’entreprise, de règlement de la solvabilité et du commerce transfrontalier ? Face à cette performance à mi mandat, que peut faire l’opposition ? Même si les ambitions des uns, souvent le cas des néo opposants, sont démesurées et qu’il faut barrer l’adversaire à tout prix, il faut cependant avoir une vision et proposer aux sénégalais un programme alternatif et engager le débat économique. Les sénégalais attendent des opposants, au moment de la conquête du pouvoir à leur proposer un programme et des projets meilleurs que ceux qui sont entrain d’être implémentés par le gouvernement de Mahammed Boun Abdallah Dionne. Le peuple, seul souverain, choisira au bon moment car il se dit comme Philippe Néricault dit Destouches dans (Le Glorieux, II, 5) que « la critique est aisée mais l’art est difficile ». Le peuple patient comprend et se tait. Il louvoie sur son chemin et se pare des discours politiciens insipides, des stratégies de victimisation pour l’aimanter, des menaces de marche pour se requinquer et lui faire peur, des accusations infondées d’une certaine opposition parfois revancharde pour le manipuler. Qu’à cela ne tienne ! Le sénégalais est mûr, il sait choisir et il votera utile inchala! Babacar SARR, 1er adjoint Maire Sibassor/kaolack Conseiller en communication (PCLSLB/MRUHCV) bakarsarr@gmail.com


1.Posté par diom le 15/10/2016 14:19
Voilà au un texte argumenté même si on est pas de son bord

2.Posté par deug ji le 15/10/2016 14:22
c vrai diom, ce monsieur il est pertinent. il faut des gens comme çà. Il est compris et est simple

3.Posté par khalifasall le 15/10/2016 14:26
Mais wadji dafa far nak. Néanmoins il a bien argumenté son texte. On doit revoir notre classe politique je suis d'accord avec lui. Opposition bi yit kéné dou mom

4.Posté par mbodji le 15/10/2016 14:35
du courage mr sarr.C objectif et cohérent tes arguments. Il faut qu'au sénégal qu'on arrête les insultes, et les dérapages verbaux pour se concentrer sur l'essentiel.

5.Posté par le sibassorois le 15/10/2016 14:43
notre seul regret c'est de ne pas t'avoir comme Maire titulaire. wayé lou diot yomb. Dieuredieuf on est content de toi

6.Posté par gomis aliou le 15/10/2016 16:13
Dieuredieuf mr le Maire. Nous vous soutenons. Macky sall a besoin de gens comme vous

7.Posté par Diomkhel le 15/10/2016 16:15
merci mr Sarr, tu nous a éclairé bcp de choses. Bne continuation.

8.Posté par diop lapériste le 15/10/2016 16:20
Bayilène aliou sall, am aliou andil aliou. Sonal nguene nit ki et il ne fait que travailler. Merci Mr sarr on est de tout coeur avec toi




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