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Que peut bien cacher l'administration pénitentiaire?

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 23 Septembre 2016 à 21:28

La question vaut son pesant d'or. Car, jusque-là aussi bien  les parents des détenus que l'opinion n'ont aucune idée de l'identité du détenu qui est passé de vie à trépas suite à la mutinerie qui a éclaté à la prison de Rebeuss. 
Qui plus est, depuis lors les parents des détenus en détention préventive à la Maison d'Arrêt de Rebeuss sont encore privés des visites jusqu'ici tolérées tous les mardis, jeudis et vendredis.

Aussi, certains parents et proches de détenus avec lesquels dakarposte s'est  longuement entretenu ne comprennent pas le fait que la direction de la prison refuse systématiquement de publier l'identité des détenus de la citadelle de Rebeuss qui ont été discrètement transférés vers d'autres prisons du Sénégal. 

Les plus hautes autorités du pays sont donc interpellées. Elles doivent éclairer la lanterne du commun des Sénégalais, mais aussi et surtout les parents des innombrables détenus qui purgent dans les prisons particulièrement celle de Rebeuss.
Non sans  bien revoir, pendant qu'il est encore temps, les conditions des détenus en prison. Il urge de repenser le fonctionnement d’une justice sénégalaise trop répressive.
Les détenus sont fatigués, tel est leur cri du cœur. Certains sortis, sont allés dans les chaînes de télévision pour dénoncer les mauvaises conditions de la MAC.

Pour rappel, l’insurrection qui couvait a finalement fini dans le sang : 1 mort et 27 blessés du côté des détenus après des échauffourées avec les gardiens de prison. Chez les gardes pénitentiaires, il y a quatorze blessés, a confirmé le colonel Daouda Diop, directeur de l’Administration pénitentiaire, au cours d’une conférence de presse.
Voilà le bilan que l’on peut retenir de la mutinerie  à la prison de Rebeuss. 
Rebeuss reçoit quotidiennement 60 détenus pour divers délits. Il est temps que les autorités sénégalaises puissent trouver au plus vite pressé une solution idoine. Car, la situation perdure.

"Les autorités devaient anticiper parce qu’il y a eu trois grèves de la faim. Ils ne demandent qu’à être jugés", indique le y’en a mariste Fou Malade.



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