Mort de François Mancabou et campagne pour les législatives – L’actu se résume à ces deux événements
C’est la tristesse et la consternation. Le décès de François Mancabou alors en garde-à-vue au commissariat central de Dakar continue à émouvoir les Sénégalais.
Le jeune homme a été arrêté car soupçonné de faire partie d’un groupe présumé " terroriste " qui s’apprêterait à commettre des actes de sabotage sur des édifices publics et notamment sur des installations électriques de Senelec.
Il a été arrêté en même temps que d'autres personnes mais il est le seul à décéder. Comment ? Un toubib de l'hôpital Principal (où il a été évacué) conclu à une " mort accidentelle " et, selon le Procureur de la Républque qui a donné une conférence de presse, l’homme était trop agité et se mettait à se cogner la tête sur les murs et les barreaux. Et le maitre des poursuites d’ajouter que ses gestes ont été filmés pendant 13 minutes. C’est ahurissant ! Qu’un individu en garde-à-vue se mette à se cogner la tête et que le fait soit filmé sans que personne n’intervienne pour l’empêcher de commettre l’irréparable est pour le moins déroutant. En garde-à-vue, l’individu est censé être protégé par les policiers même contre ses propres tentatives de se faire mal. Aussi cette mort ne sera pas élucidée tant qu’il n’y aura pas une enquête sérieuse et indépendante. Et, curieusement, en cette période de campagne électorale aucun des candidats députés n’a pipé mot sur cette affaire sordide. Aucun d’entre eux n’a condamné ni dénoncé cette mort incompréhensible qui continue à émouvoir les Sénégalais. Quant au gouvernement, il se contente naturellement des déclarations du Procureur et ne fait aucun commentaire ni ne promet l’ouverture d’une enquête indépendante.
Que nous cache-t-on ? Sa famille doute de la version officielle car son épouse, qui est allée lui rendre visite à l’hôpital affirme qu’elle l’a trouvé en piteux état et qu’il lui aurait dit : " regarde dans quel état ils m’ont mis ". Déclaration qui n’a pas ému le Procureur qui, d’emblée disculpe la police.
Le jeune homme a été arrêté car soupçonné de faire partie d’un groupe présumé " terroriste " qui s’apprêterait à commettre des actes de sabotage sur des édifices publics et notamment sur des installations électriques de Senelec.
Il a été arrêté en même temps que d'autres personnes mais il est le seul à décéder. Comment ? Un toubib de l'hôpital Principal (où il a été évacué) conclu à une " mort accidentelle " et, selon le Procureur de la Républque qui a donné une conférence de presse, l’homme était trop agité et se mettait à se cogner la tête sur les murs et les barreaux. Et le maitre des poursuites d’ajouter que ses gestes ont été filmés pendant 13 minutes. C’est ahurissant ! Qu’un individu en garde-à-vue se mette à se cogner la tête et que le fait soit filmé sans que personne n’intervienne pour l’empêcher de commettre l’irréparable est pour le moins déroutant. En garde-à-vue, l’individu est censé être protégé par les policiers même contre ses propres tentatives de se faire mal. Aussi cette mort ne sera pas élucidée tant qu’il n’y aura pas une enquête sérieuse et indépendante. Et, curieusement, en cette période de campagne électorale aucun des candidats députés n’a pipé mot sur cette affaire sordide. Aucun d’entre eux n’a condamné ni dénoncé cette mort incompréhensible qui continue à émouvoir les Sénégalais. Quant au gouvernement, il se contente naturellement des déclarations du Procureur et ne fait aucun commentaire ni ne promet l’ouverture d’une enquête indépendante.
Que nous cache-t-on ? Sa famille doute de la version officielle car son épouse, qui est allée lui rendre visite à l’hôpital affirme qu’elle l’a trouvé en piteux état et qu’il lui aurait dit : " regarde dans quel état ils m’ont mis ". Déclaration qui n’a pas ému le Procureur qui, d’emblée disculpe la police.
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