BALLON D’OR 2025 : OUSMANE DEMBÉLÉ (PSG), LAUTARO MARTINEZ (INTER MILAN) OU… LAMINE YAMAL (FC BARCELONE), LE 3E HOMME ?

Rédigé par Dakarposte le Lundi 12 Mai 2025 à 18:38 modifié le Lundi 12 Mai 2025 18:41

La course au Ballon d’Or s’est largement décantée alors que les championnats européens ont quasiment tous livré leur verdict et que la Ligue des champions a largement écrémé la liste des candidats. Il reste encore des inconnues avant le verdict de l’automne. Mais deux hommes, deux finalistes de la C1, font figure de favori même s’il ne faut pas totalement écarter l’hypothèse Lamine Yamal.


Après s’être refusé à la France pendant 21 ans, le Ballon d’Or va-t-il de nouveau consacrer un Français trois ans seulement après Karim Benzema ? La probabilité est grande. S’il fallait aujourd’hui dégager un favori, Ousmane Dembélé aurait la parfaite gueule de l’emploi. Il regroupe tout un tas de critères qui font les rois. Le PSG peut tout gagner et Dembélé marque toutes les 93 minutes. Avec 33 buts et 13 passes décisives, il est l’individualité qui ressort du collectif et il a brillé à des instants clés : buteur à Liverpool, en 8e, et à l’Emirates, en demi-finale, il a inscrit deux des buts les plus importants de la saison parisienne.


Mais son sacre individuel dépendra nécessairement du scenario du 31 mai. En cas de victoire en Ligue des champions, le trophée aura sans doute beaucoup de mal à échapper à Ousmane Dembélé. Si l’Inter Milan décroche la Ligue des champions, Lautaro Martinez aura un boulevard devant lui. Deux fois buteur en quart contre le Bayern, décisif contre le Barça en demi-finale, l’Argentin incarne la réussite collective des Italiens (22 buts, 7 passes décisives). C’est donc un match à deux qui semblent s’écrire et la finale de la Ligue des champions devrait consacrer l’un ou l’autre en fonction de quel côté tombera la pièce.


CRITÈRE NUMÉRO 1 : LES PERFORMANCES INDIVIDUELLES...

C’est en partie injuste pour Yann Sommer et Gianluigi Donnarumma, tout aussi déterminants pour leurs équipes que Dembélé et Lautaro, mais le Ballon d’Or ne s’offre jamais aux gardiens. C’est aussi pour cette raison que les deux avant-centres ne devraient pas trop souffrir des dispersions de voix et que leurs candidatures sont sacrément sérieuses aujourd’hui. Sauf qu’un troisième homme surgit et nous rappelle qu’une victoire en Ligue des champions, même une année sans Coupe du monde, Euro, CAN ou Copa America, ne garantit pas un triomphe au Ballon d’Or.
Les cinq derniers Ballon d’Or n’ont récompensé qu’à deux reprises un vainqueur de la Ligue des champions. Les trois fois où ce ne fut pas le cas, c’est Lionel Messi qui a dominé les votes avec, en 2023, un solide argument (une victoire en Coupe du monde). Mais il ne lui a pas toujours été nécessaire de rafler un très grand titre collectif pour avoir droit aux lauriers individuels. Rappelons que le critère numéro un pris en compte par les votants du Ballon d’Or reste les performances individuelles et le caractère décisif et impressionnant.



DEMBÉLÉ ET LAUTARO ONT GAGNÉ LES DEMI-FINALES, YAMAL A MARQUÉ LES ESPRITS

Et sur ce critère précis, Ousmane Dembélé et Lautaro Martinez ne sont pas les mieux placés car un jeune gamin de 17 ans enchaîne les tours de magie depuis quelques semaines. Personne n’a autant marqué les esprits cette saison que Lamine Yamal. Au-delà de ses statistiques, bien en dessous de celle de Dembélé (16 buts, 24 passes décisives), ses faits d’armes ont une ampleur et une résonance sans doute bien supérieures dans le monde que ceux de Dembélé ou Lautaro. Ses quatre démonstrations face au Real Madrid cette saison ou ses deux prestations gigantesques en demi-finale de C1 face à l’Inter Milan, au cours de la demi-finale du siècle, n’ont aucun équivalent.

Dans la course au Ballon d’Or, la star, c’est Yamal. Un statut qui a parfois permis à Cristiano Ronaldo et Lionel Messi de faire la différence face à Robert Lewandowski, Virgil van Dijk, Antoine Griezmann, Franck Ribéry ou Xavi. Des joueurs qui avaient gagné plus de trophées mais avaient moins marqué les esprits. L’élimination du Barça en demi-finale pourrait être rédhibitoire mais Yamal achèvera tout de même la saison avec une Supercoupe d’Espagne, une Coupe du Roi, une Liga et peut-être même une Ligue des Nations. Un bilan qui l’autorise à penser au Ballon d’Or et pas qu’en se rasant le matin.



Reste une inconnue majeure parce qu’inédite : la Coupe du monde des clubs. Le FC Barcelone n’y participera pas contrairement au PSG et à l’Inter Milan. Mais quels visages offriront les deux équipes ? Ousmane Dembélé et Lautaro Martinez auront-ils seulement un rôle à y jouer au bout d’une saison éreintante ? Et quelle sera la résonance d’une compétition dont personne ne mesure aujourd’hui la portée ? Encore quelques mystères pour une course qui semble se courir à trois désormais.
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