Le budget du ministère de la Santé et de l’action sociale, dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr a été adopté hier, dimanche 29 novembre 2020 par l’Assemblée nationale. Il est arrêté à la somme de 216 580 694 455 francs CFA en crédits de paiement et 807 309 552 132 francs CFA en autorisation d’engagements. Ainsi, le budget du ministère de la Santé et de l’action sociale de 2021 dépasse de 13% le budget précèdent. Il s’articule sur quelques points répartis comme suit: «programme de pilotage, coordination et de gestion administrative.
Pour l’exercice 2021, les crédits dudit programme sont arrêtés à 59 791 600 626 Francs CFA en crédit de paiement et 92 510 344 719 Francs CFA en autorisation d’engagement. Pour le programme de santé de base, les crédits du programme sont arrêtes à 91 233 722 331 Francs CFA en crédits d’autorisation d’engagement. Le programme santé de référence voit ses crédits fixés à 62 483 433 440 Francs CFA en crédits de paiement et 211 517 994 674 en autorisation d’engagement. Quant au programme de protection sociale, il se voit crédité de 3 072 938 058 F en crédits de paiement et 3 744 440 588 francs FCA en autorisation d’engagement». Au cours de la plénière consacrée au vote du budget de la Santé, les différentes doléances faites par les députés sont allés de l’équipement des centres de dialyse en lits et en matériel médical; l’augmentation des banques de sang dans les régions. Face aux difficultés constatées pour se soigner, les différents intervenants ont demandé une nouvelle cartographie de la carte sanitaire du Sénégal. Car, selon eux, plus on est loin de Dakar, plus il est difficile de se soigner.
C’est pour cela que les élus du peuple ont demandé sans fioritures le relèvement des plateaux techniques des hôpitaux de l’intérieur du pays pour éviter le taux de mortalité néonatale, la mortalité maternelle et la mortalité infanto-juvénile. Mais également l’augmentation de ressources humaines qualifiées pour que les premiers soins puissent être faits sur place et la spécialisation de ces dernières parce que pour eux, cela constitue le grand problème des hôpitaux du Sénégal.
Les députés ont également sollicité que les hôpitaux de niveau 1 soient érigés en établissements de niveau 2 et ceux de niveau 2 en niveau 3 pour éviter les évacuations à Dakar. Pour les députés, la cartographie sanitaire du Sénégal doit être changée Certains parlementaires comme Toussaint Manga du Parti démocratique sénégalais ont exprimé leur inquiétude par rapport à une deuxième vague de la pandémie à Covid-19 et la hausse des nouveaux cas au Sénégal notée ces derniers jours. Le député de l’opposition a attiré en outre l’attention du ministre sur le recrutement des jeunes pharmaciens.
Selon lui, le métier de pharmaciens étant une profession libérale, l’Etat ne recrute pas beaucoup. Ce qui pousse les jeunes pharmaciens à émigrer vers les pays comme Djibouti, Mauritanie et Gabon. M. Manga est aussi revenu sur l’inondation répétitive du Centre de Santé Philipe Maguilène Senghor car pour lui, c’est un centre de santé de référence.
Abdou Mbow, député de la majorité à l’instar de son collègue de l’opposition s’est également inquiété de la nouvelle vague du Covid-19 annoncée. Quand à Aida Mbodj, elle a interpellé le ministre sur la nouvelle maladie qui sévit chez les pêcheurs à Thiaroye et dont on ignore l’origine. Elle a exigé du gouvernement de faire une communication officielle sur cette étrange maladie pour éviter la panique chez les populations.
Sud Quotidien
Pour l’exercice 2021, les crédits dudit programme sont arrêtés à 59 791 600 626 Francs CFA en crédit de paiement et 92 510 344 719 Francs CFA en autorisation d’engagement. Pour le programme de santé de base, les crédits du programme sont arrêtes à 91 233 722 331 Francs CFA en crédits d’autorisation d’engagement. Le programme santé de référence voit ses crédits fixés à 62 483 433 440 Francs CFA en crédits de paiement et 211 517 994 674 en autorisation d’engagement. Quant au programme de protection sociale, il se voit crédité de 3 072 938 058 F en crédits de paiement et 3 744 440 588 francs FCA en autorisation d’engagement». Au cours de la plénière consacrée au vote du budget de la Santé, les différentes doléances faites par les députés sont allés de l’équipement des centres de dialyse en lits et en matériel médical; l’augmentation des banques de sang dans les régions. Face aux difficultés constatées pour se soigner, les différents intervenants ont demandé une nouvelle cartographie de la carte sanitaire du Sénégal. Car, selon eux, plus on est loin de Dakar, plus il est difficile de se soigner.
C’est pour cela que les élus du peuple ont demandé sans fioritures le relèvement des plateaux techniques des hôpitaux de l’intérieur du pays pour éviter le taux de mortalité néonatale, la mortalité maternelle et la mortalité infanto-juvénile. Mais également l’augmentation de ressources humaines qualifiées pour que les premiers soins puissent être faits sur place et la spécialisation de ces dernières parce que pour eux, cela constitue le grand problème des hôpitaux du Sénégal.
Les députés ont également sollicité que les hôpitaux de niveau 1 soient érigés en établissements de niveau 2 et ceux de niveau 2 en niveau 3 pour éviter les évacuations à Dakar. Pour les députés, la cartographie sanitaire du Sénégal doit être changée Certains parlementaires comme Toussaint Manga du Parti démocratique sénégalais ont exprimé leur inquiétude par rapport à une deuxième vague de la pandémie à Covid-19 et la hausse des nouveaux cas au Sénégal notée ces derniers jours. Le député de l’opposition a attiré en outre l’attention du ministre sur le recrutement des jeunes pharmaciens.
Selon lui, le métier de pharmaciens étant une profession libérale, l’Etat ne recrute pas beaucoup. Ce qui pousse les jeunes pharmaciens à émigrer vers les pays comme Djibouti, Mauritanie et Gabon. M. Manga est aussi revenu sur l’inondation répétitive du Centre de Santé Philipe Maguilène Senghor car pour lui, c’est un centre de santé de référence.
Abdou Mbow, député de la majorité à l’instar de son collègue de l’opposition s’est également inquiété de la nouvelle vague du Covid-19 annoncée. Quand à Aida Mbodj, elle a interpellé le ministre sur la nouvelle maladie qui sévit chez les pêcheurs à Thiaroye et dont on ignore l’origine. Elle a exigé du gouvernement de faire une communication officielle sur cette étrange maladie pour éviter la panique chez les populations.
Sud Quotidien