L’Ambassade de France à Ouagadougou a procèder ce samedi à la remise du troisième et dernier lot d’archives demandé par le juge d’instruction du Tribunal militaire de Ouagadougou, dans le cadre de la commission rogatoire internationale contre Blaise Compaoré et 13 autres.
Les documents contenus dans trois enveloppes scellées sont arrivés à Ouagadougou depuis février mais n'ont été remis que ce samedi pour des raisons de calendrier fixé par le gouvernement burkinabè.
Ce troisième lot de documents concerne les archives du ministère de l’intérieur qui dispose de plusieurs archives en lien avec le contexte de l’assassinat de Sankara.
Huit documents déclassifiés de la direction générale de la police nationale proviennent des archives nationales.
Toujours selon l'ambassadeur Luc Hallade, les lots transmis sont des documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Thomas Sankara et après son assassinat.
Ces documents qui étaient couverts par le secret national en France ont été déclassés conformément à la promesse du Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en novembre 2017.
"Les éléments contenus dans les dossiers d'archives françaises qui ont été transmis et versés au dossier d'instruction ne doivent pas faire oublier que la justice burkinabè a des moyens d'investigations propres", a souligné le diplomate français.
"Nous osons croire que ces documents vo't permettre d'avoir des informations complémentaires dans cette affaire" a espéré le ministre Burkinabè en charge de l'intégration africaine Maxime Koné.
En rappel, en fin 2018, la France avait dans un premier temps transmis deux différents lots de documents à la justice burkinabè, mais son contenu n'a pas été communiqué.
La justice burkinabè à mis en accusation l'ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d'Ivoire et 13 autres personnes dont le général Gilbert Diendere qui purge déjà une peine de 20 ans de prison pour le putsch raté de septembre 2015.
Deux mandats d'arrêts internationaux ont été émis contre Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, le chef de la sécurité présidentielle au moment du putsch contre Thomas Sankara.
Il aurait été aperçu la dernière fois en 2016 en fuite en Côte d'Ivoire, depuis sa fuite en 2015.
Koaci
Les documents contenus dans trois enveloppes scellées sont arrivés à Ouagadougou depuis février mais n'ont été remis que ce samedi pour des raisons de calendrier fixé par le gouvernement burkinabè.
Ce troisième lot de documents concerne les archives du ministère de l’intérieur qui dispose de plusieurs archives en lien avec le contexte de l’assassinat de Sankara.
Huit documents déclassifiés de la direction générale de la police nationale proviennent des archives nationales.
Toujours selon l'ambassadeur Luc Hallade, les lots transmis sont des documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Thomas Sankara et après son assassinat.
Ces documents qui étaient couverts par le secret national en France ont été déclassés conformément à la promesse du Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en novembre 2017.
"Les éléments contenus dans les dossiers d'archives françaises qui ont été transmis et versés au dossier d'instruction ne doivent pas faire oublier que la justice burkinabè a des moyens d'investigations propres", a souligné le diplomate français.
"Nous osons croire que ces documents vo't permettre d'avoir des informations complémentaires dans cette affaire" a espéré le ministre Burkinabè en charge de l'intégration africaine Maxime Koné.
En rappel, en fin 2018, la France avait dans un premier temps transmis deux différents lots de documents à la justice burkinabè, mais son contenu n'a pas été communiqué.
La justice burkinabè à mis en accusation l'ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d'Ivoire et 13 autres personnes dont le général Gilbert Diendere qui purge déjà une peine de 20 ans de prison pour le putsch raté de septembre 2015.
Deux mandats d'arrêts internationaux ont été émis contre Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, le chef de la sécurité présidentielle au moment du putsch contre Thomas Sankara.
Il aurait été aperçu la dernière fois en 2016 en fuite en Côte d'Ivoire, depuis sa fuite en 2015.
Koaci