Cheikh Oumar Anne, directeur du Coud a réfuté, hier lors d’une conférence de presse, les irrégularités notées dans sa gestion du Coud par l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Sur les accusations portant sur le recrutement d’un agent à titre posthume, Cheikh Oumar Anne explique : «Deux agents du Coud ont perdu la vie de manière atroce. Ils étaient calcinés dans leur véhicule alors qu’ils étaient en mission commandée.
Le directeur du Coud avait pris une décision d’embauche à titre posthume mais qui a été annulée. J’ai remplacé cette décision par le recrutement de sa femme pour la prise en charge des enfants qu’elle a eus avec le défunt agent». En revanche, le Directeur du Coud a estimé que les organes de contrôles font de l’acharnement sur la structure qu’il dirige. «J’ai été informé en même temps que l’opinion publique par voie de presse, ce qui me semble être une indécence, pour ne pas dire une incohérence. En général, au terme des missions d’audit ou d’inspection, un rapport provisoire est envoyé à l’institution auditée pour recueillir des réponses, des observations sur les problèmes ou manquements soulevés avant l’établissement du rapport définitif», soutient-il. «Le Coud est la structure la plus auditée. ( …) Le Coud n’a jamais reçu un ordre de mission établi par l’Ofnac pour cet audit. Malgré cette forfaiture, le Coud a accepté d’accueillir sa mission. L’audit a démarré depuis le 29 juillet, un rapport d’activité vient d’être publié. L’Ofnac, annonce dans le même rapport la poursuite de sa mission qui devra aboutir à la publication d’un second rapport. Ainsi, pour ne pas assimiler cette démarche à un acharnement sur le Coud et sur son directeur, je vous laisse le soin d’en juger», a laissé entendre Cheikh Oumar Anne.
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Le directeur du Coud avait pris une décision d’embauche à titre posthume mais qui a été annulée. J’ai remplacé cette décision par le recrutement de sa femme pour la prise en charge des enfants qu’elle a eus avec le défunt agent». En revanche, le Directeur du Coud a estimé que les organes de contrôles font de l’acharnement sur la structure qu’il dirige. «J’ai été informé en même temps que l’opinion publique par voie de presse, ce qui me semble être une indécence, pour ne pas dire une incohérence. En général, au terme des missions d’audit ou d’inspection, un rapport provisoire est envoyé à l’institution auditée pour recueillir des réponses, des observations sur les problèmes ou manquements soulevés avant l’établissement du rapport définitif», soutient-il. «Le Coud est la structure la plus auditée. ( …) Le Coud n’a jamais reçu un ordre de mission établi par l’Ofnac pour cet audit. Malgré cette forfaiture, le Coud a accepté d’accueillir sa mission. L’audit a démarré depuis le 29 juillet, un rapport d’activité vient d’être publié. L’Ofnac, annonce dans le même rapport la poursuite de sa mission qui devra aboutir à la publication d’un second rapport. Ainsi, pour ne pas assimiler cette démarche à un acharnement sur le Coud et sur son directeur, je vous laisse le soin d’en juger», a laissé entendre Cheikh Oumar Anne.
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