La Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), opérateur unique de la Télévision numérique terrestre (TNT), traverse une crise profonde qui menace sa pérennité et les emplois de son personnel. Dans un communiqué transmis à Seneweb, le secrétaire général du SYNPAP, Ngor Diouf, évoque une situation « alarmante » et appelle à une réaction urgente des autorités.
Sur le plan stratégique, les travailleurs dénoncent une entreprise « méconnue » du grand public, affaiblie par une communication institutionnelle jugée défaillante. Malgré son rôle central, TDS-SA serait écartée des grands rendez-vous nationaux et internationaux (CAN, JOJ Dakar 2026) et absente des cadres de décision.
Ils pointent également la non-exploitation des infrastructures issues du rachat des multiplex d’EXCAF, laissées en friche depuis plus d’un an, alors qu’elles représentent des investissements de plusieurs milliards de FCFA.
Sur le plan opérationnel, la dégradation du signal TNT et l’état préoccupant des centres émetteurs inquiètent. Pannes récurrentes, radios hors service dans certaines régions, manque d’équipements, absence d’internet fonctionnel, climatisation défectueuse et conditions d’hygiène dégradées : les travailleurs décrivent un outil de production en déclin.
La trésorerie, quant à elle, serait sous forte tension. Les agents évoquent une gestion opaque, un recours quasi exclusif aux subventions de l’État et l’absence de recettes propres durables, exigeant plus de transparence et de rigueur budgétaire.
Tensions internes et zones d’ombre dans la gestion
TDS-SA fait aussi face à plusieurs contentieux impliquant d’anciens et d’actuels salariés. L’absence d’un directeur juridique est considérée comme une faille majeure, exposant l’entreprise à des risques judiciaires et financiers. Des doutes persistent par ailleurs sur les procédures de passation des marchés publics, notamment depuis l’arrivée de la Directrice générale.
Le climat social est fortement détérioré. Les travailleurs dénoncent des affectations jugées abusives, des postes confiés à des agents non qualifiés, ainsi que des pratiques apparentées à du harcèlement moral. Ils alertent sur un personnel démotivé, inquiet pour ses perspectives d’évolution et pour la sauvegarde des emplois.
Plusieurs décisions de la Direction générale suscitent enfin des interrogations : versement complet des salaires en mai 2024 malgré la situation financière, contrats de véhicules contestés, dépenses jugées excessives, distribution présumée d’enveloppes à titre personnel et licenciement du Directeur des ressources humaines pour avoir refusé certaines pratiques.
Face à l’ensemble de ces dysfonctionnements, les travailleurs appellent les autorités de tutelle et les organes de contrôle à agir pour préserver une entreprise jugée stratégique pour la souveraineté audiovisuelle du pays.
seneweb
Sur le plan stratégique, les travailleurs dénoncent une entreprise « méconnue » du grand public, affaiblie par une communication institutionnelle jugée défaillante. Malgré son rôle central, TDS-SA serait écartée des grands rendez-vous nationaux et internationaux (CAN, JOJ Dakar 2026) et absente des cadres de décision.
Ils pointent également la non-exploitation des infrastructures issues du rachat des multiplex d’EXCAF, laissées en friche depuis plus d’un an, alors qu’elles représentent des investissements de plusieurs milliards de FCFA.
Sur le plan opérationnel, la dégradation du signal TNT et l’état préoccupant des centres émetteurs inquiètent. Pannes récurrentes, radios hors service dans certaines régions, manque d’équipements, absence d’internet fonctionnel, climatisation défectueuse et conditions d’hygiène dégradées : les travailleurs décrivent un outil de production en déclin.
La trésorerie, quant à elle, serait sous forte tension. Les agents évoquent une gestion opaque, un recours quasi exclusif aux subventions de l’État et l’absence de recettes propres durables, exigeant plus de transparence et de rigueur budgétaire.
Tensions internes et zones d’ombre dans la gestion
TDS-SA fait aussi face à plusieurs contentieux impliquant d’anciens et d’actuels salariés. L’absence d’un directeur juridique est considérée comme une faille majeure, exposant l’entreprise à des risques judiciaires et financiers. Des doutes persistent par ailleurs sur les procédures de passation des marchés publics, notamment depuis l’arrivée de la Directrice générale.
Le climat social est fortement détérioré. Les travailleurs dénoncent des affectations jugées abusives, des postes confiés à des agents non qualifiés, ainsi que des pratiques apparentées à du harcèlement moral. Ils alertent sur un personnel démotivé, inquiet pour ses perspectives d’évolution et pour la sauvegarde des emplois.
Plusieurs décisions de la Direction générale suscitent enfin des interrogations : versement complet des salaires en mai 2024 malgré la situation financière, contrats de véhicules contestés, dépenses jugées excessives, distribution présumée d’enveloppes à titre personnel et licenciement du Directeur des ressources humaines pour avoir refusé certaines pratiques.
Face à l’ensemble de ces dysfonctionnements, les travailleurs appellent les autorités de tutelle et les organes de contrôle à agir pour préserver une entreprise jugée stratégique pour la souveraineté audiovisuelle du pays.
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