La pandémie de Covid-19 a fait au moins 373 439 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, et plus de 6,2 millions de cas d’infection – dont 1,79 million aux Etats-Unis – ont été diagnostiqués dans 196 pays et territoires, selon un bilan établi par l’Agence France-presse (AFP) à partir de sources officielles, lundi 1er juin à 21 heures.
Rien ne permet d’affirmer que le nouveau coronavirus soit devenu moins pathogène, a prévenu lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) après les propos d’un célèbre médecin italien, Alberto Zangrillo, affirmant que le virus perdait de sa virulence par rapport au début de l’épidémie. Aucune donnée ne vient confirmer que la trajectoire du coronavirus ait changé de manière sensible, pas plus que sa virulence, ont souligné les épidémiologistes et virologues de l’institution.
Les pays les plus touchés en nombre de morts sont :
les Etats-Unis, avec 104 658 décès ;
le Royaume-Uni, avec 39 045 décès ;
l’Italie, avec 33 475 décès ;
le Brésil, avec 29 314 décès ;
la France, avec 28 833 décès ;
l’Espagne, avec 27 125 décès.
L’Amérique du Sud est devenue le principal terrain de progression de la maladie. En Amérique latine et aux Caraïbes, 1 022 471 cas de Covid-19 ont été officiellement recensés, dont 514 849 au Brésil, de loin le pays de la région le plus touché.
La pandémie ravage également le Mexique, où le bilan s’approche des 10 000 morts. Ainsi que le Pérou, où elle a contaminé plus de 160 000 personnes, fait plus de 4 500 morts et menace les hôpitaux de saturation.
Trois jours après l’annonce par Donald Trump de la fin de la relation des Etats-Unis avec l’OMS, la Chine a accusé lundi son adversaire de faire preuve d’« égoïsme, de fuite des responsabilités et de travail de sape de la coopération internationale contre l’épidémie ».
L’annonce de vendredi prive l’Organisation mondiale de la santé du financement des Etats-Unis, son premier contributeur. Trump accuse l’organisation onusienne d’être trop complaisante avec la Chine. Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a assuré que la Chine « jouerait son rôle attendu de grand pays responsable » et soutiendrait l’OMS dans sa lutte contre le virus, appelant la communauté internationale à accroître sa participation au financement de l’organisme.
Lundi, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que son organisation « souhaite que cette collaboration [avec les Etats-Unis] se poursuive ».
Face à la propagation de la maladie, l’appel du président brésilien, Jair Bolsonaro, à une reprise des championnats de football a été mal accueilli, le directeur sportif du Sao Paulo FC et ancienne idole du Paris-Saint-Germain, Raï, l’appelant à démissionner. M. Bolsonaro est ouvertement opposé aux mesures de confinement au nom de la préservation de l’économie.
Le président brésilien a ensuite participé à un rassemblement avec ses partisans à Brasilia, bravant une nouvelle fois les recommandations sanitaires. Tout en se gardant cette fois de serrer des mains, M. Bolsonaro a porté deux enfants sur ses épaules.
A Sao Paulo, une manifestation « contre le fascisme » s’est heurtée dimanche à un autre rassemblement de partisans du président venus protester contre les mesures de confinement. Des échauffourées ont éclaté.
Les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, affiche sa proximité avec M. Bolsonaro, ont envoyé au Brésil deux millions de doses d’hydroxychloroquine, dont l’utilisation pour traiter le Covid-19 est controversée, a annoncé dimanche la Maison Blanche.
L’Iran a annoncé lundi près de 3 000 nouvelles contaminations au cours des dernières vingt-quatre heures, soit la plus forte hausse enregistrée depuis deux mois dans le pays. « Les gens semblent penser que l’épidémie est terminée », mais elle est « loin de l’être » et « nous pourrions assister à tout moment à un [autre] pic dangereux », a mis en garde le ministre de la santé, Saïd Namaki, dans une interview télévisée.
Le dernier bilan officiel fait état lundi de 154 445 infections au SARS-CoV-2 depuis le début de l’épidémie. L’Iran a enregistré dans le même temps 81 décès supplémentaires en vingt-quatre heures, pour un bilan total de 7 878 morts.
En Europe, et dans la majeure partie des pays, l’amélioration de la situation sanitaire conduit à la levée progressive des restrictions. En Italie par exemple, le Colisée de Rome a rouvert au public.
L’Espagne n’a enregistré aucune mort du Covid-19 ces dernières vingt-quatre heures, une première depuis le 3 mars. Le pays, l’un des plus touchés par la pandémie, comptabilise en tout 27 127 morts, selon le bilan transmis lundi par le ministère de la santé. Le déconfinement avance lentement dans le pays, mais les signaux positifs se succèdent. Lundi, les clubs de football ont ainsi pu reprendre les entraînements avant le redémarrage de la compétition, le 11 juin.
Au Royaume-Uni, les écoles rouvrent lundi pour les élèves de 4 à 6 ans et de 10 à 11 ans, étape-clé mais aussi très critiquée. Les rassemblements de six personnes sont désormais autorisés et certains commerces peuvent reprendre leur activité. Lundi soir, le pays a enregistré 111 décès ces dernières vingt-quatre heures, le plus faible bilan quotidien depuis le début du confinement, le 23 mars dernier.
Au Portugal, cinémas, théâtres, salles de spectacle et salles de sport commencent à rouvrir. Les centres commerciaux peuvent également rouvrir leurs portes à l’exception de ceux de la région de Lisbonne.
Les bars rouvrent également en Finlande et en Norvège, tandis que les restaurants et cafés peuvent reprendre du service aux Pays-Bas, dans le respect des règles de distanciation physique.
En Russie, les commerces de Moscou peuvent désormais ouvrir leurs portes et en Ukraine, la circulation des trains de voyageurs a redémarré.
La Corée du Nord rouvre, elle, ses écoles, deux mois après les avoir fermées par mesure de précaution contre l’épidémie. Pyongyang n’a pourtant fait état d’aucun cas de Covid-19 sur son territoire.
L’emblématique Grand Bazar d’Istanbul, fermé depuis le 23 mars, a rouvert lundi alors que la Turquie levait la plupart des restrictions imposées en raison de la crise sanitaire.
A Jérusalem, l’esplanade des Mosquées a rouvert dimanche après dix semaines de fermeture. En Arabie saoudite, des fidèles masqués ont afflué dans les mosquées, qui ont rouvert dans tout le royaume, sauf dans la ville sainte de La Mecque.
Le Maroc, qui maintient le confinement de sa population jusqu’au 10 juin prochain, a lancé lundi une application mobile de traçage des contacts par smartphone.
Après plus de deux mois sans élèves ni étudiants, les écoles et universités du Cameroun ont rouvert lundi, malgré une épidémie qui progresse encore. Le Covid-19 a eu un impact limité dans le pays – moins de 200 morts ont été identifiés.
Au Bangladesh, le confinement a également été levé malgré l’annonce dimanche d’un record de morts (40) et de cas de contamination (2 545) ces dernières vingt-quatre heures.
En revanche, Abou Dhabi, la plus importante des composantes de la fédération des Emirats arabes unis, a décidé de s’isoler pendant une semaine pour lutter contre la pandémie. A partir de mardi, personne ne sera admis dans l’émirat sans un permis spécial.
Le nombre de familles pauvres pourrait doubler cette année en Cisjordanie en raison de la pandémie de Covid-19, souligne la Banque mondiale dans une étude rendue publique lundi.
Jusqu’à présent, les territoires palestiniens ont été relativement épargnés par la pandémie avec 447 cas et trois morts recensés parmi les quelque 5 millions d’habitants de la Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza. Mais la crise a plombé, comme en nombre d’endroits, l’activité économique. « Selon des estimations préliminaires, le nombre de foyers pauvres devrait passer à 30 % en Cisjordanie et 64 % à Gaza », note la Banque mondiale dans son rapport.
Nikol Pachinian a annoncé lundi avoir été contaminé par le SARS-CoV-2. « Mon test s’est révélé positif hier. Tous les membres de ma famille sont aussi positifs », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, ajoutant qu’il continuera à travailler de chez lui « tant que ce sera possible ».
L’Arménie compte 9 402 cas de contamination et 139 morts, selon les chiffres officiels. L’épidémie a surchargé les hôpitaux et les autorités médicales ont annoncé la semaine dernière qu’elles envisageaient de restreindre l’accès aux soins intensifs aux patients « avec les meilleures chances de survie ».
Rien ne permet d’affirmer que le nouveau coronavirus soit devenu moins pathogène, a prévenu lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) après les propos d’un célèbre médecin italien, Alberto Zangrillo, affirmant que le virus perdait de sa virulence par rapport au début de l’épidémie. Aucune donnée ne vient confirmer que la trajectoire du coronavirus ait changé de manière sensible, pas plus que sa virulence, ont souligné les épidémiologistes et virologues de l’institution.
Les pays les plus touchés en nombre de morts sont :
les Etats-Unis, avec 104 658 décès ;
le Royaume-Uni, avec 39 045 décès ;
l’Italie, avec 33 475 décès ;
le Brésil, avec 29 314 décès ;
la France, avec 28 833 décès ;
l’Espagne, avec 27 125 décès.
L’Amérique du Sud est devenue le principal terrain de progression de la maladie. En Amérique latine et aux Caraïbes, 1 022 471 cas de Covid-19 ont été officiellement recensés, dont 514 849 au Brésil, de loin le pays de la région le plus touché.
La pandémie ravage également le Mexique, où le bilan s’approche des 10 000 morts. Ainsi que le Pérou, où elle a contaminé plus de 160 000 personnes, fait plus de 4 500 morts et menace les hôpitaux de saturation.
Trois jours après l’annonce par Donald Trump de la fin de la relation des Etats-Unis avec l’OMS, la Chine a accusé lundi son adversaire de faire preuve d’« égoïsme, de fuite des responsabilités et de travail de sape de la coopération internationale contre l’épidémie ».
L’annonce de vendredi prive l’Organisation mondiale de la santé du financement des Etats-Unis, son premier contributeur. Trump accuse l’organisation onusienne d’être trop complaisante avec la Chine. Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a assuré que la Chine « jouerait son rôle attendu de grand pays responsable » et soutiendrait l’OMS dans sa lutte contre le virus, appelant la communauté internationale à accroître sa participation au financement de l’organisme.
Lundi, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que son organisation « souhaite que cette collaboration [avec les Etats-Unis] se poursuive ».
Face à la propagation de la maladie, l’appel du président brésilien, Jair Bolsonaro, à une reprise des championnats de football a été mal accueilli, le directeur sportif du Sao Paulo FC et ancienne idole du Paris-Saint-Germain, Raï, l’appelant à démissionner. M. Bolsonaro est ouvertement opposé aux mesures de confinement au nom de la préservation de l’économie.
Le président brésilien a ensuite participé à un rassemblement avec ses partisans à Brasilia, bravant une nouvelle fois les recommandations sanitaires. Tout en se gardant cette fois de serrer des mains, M. Bolsonaro a porté deux enfants sur ses épaules.
A Sao Paulo, une manifestation « contre le fascisme » s’est heurtée dimanche à un autre rassemblement de partisans du président venus protester contre les mesures de confinement. Des échauffourées ont éclaté.
Les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, affiche sa proximité avec M. Bolsonaro, ont envoyé au Brésil deux millions de doses d’hydroxychloroquine, dont l’utilisation pour traiter le Covid-19 est controversée, a annoncé dimanche la Maison Blanche.
L’Iran a annoncé lundi près de 3 000 nouvelles contaminations au cours des dernières vingt-quatre heures, soit la plus forte hausse enregistrée depuis deux mois dans le pays. « Les gens semblent penser que l’épidémie est terminée », mais elle est « loin de l’être » et « nous pourrions assister à tout moment à un [autre] pic dangereux », a mis en garde le ministre de la santé, Saïd Namaki, dans une interview télévisée.
Le dernier bilan officiel fait état lundi de 154 445 infections au SARS-CoV-2 depuis le début de l’épidémie. L’Iran a enregistré dans le même temps 81 décès supplémentaires en vingt-quatre heures, pour un bilan total de 7 878 morts.
En Europe, et dans la majeure partie des pays, l’amélioration de la situation sanitaire conduit à la levée progressive des restrictions. En Italie par exemple, le Colisée de Rome a rouvert au public.
L’Espagne n’a enregistré aucune mort du Covid-19 ces dernières vingt-quatre heures, une première depuis le 3 mars. Le pays, l’un des plus touchés par la pandémie, comptabilise en tout 27 127 morts, selon le bilan transmis lundi par le ministère de la santé. Le déconfinement avance lentement dans le pays, mais les signaux positifs se succèdent. Lundi, les clubs de football ont ainsi pu reprendre les entraînements avant le redémarrage de la compétition, le 11 juin.
Au Royaume-Uni, les écoles rouvrent lundi pour les élèves de 4 à 6 ans et de 10 à 11 ans, étape-clé mais aussi très critiquée. Les rassemblements de six personnes sont désormais autorisés et certains commerces peuvent reprendre leur activité. Lundi soir, le pays a enregistré 111 décès ces dernières vingt-quatre heures, le plus faible bilan quotidien depuis le début du confinement, le 23 mars dernier.
Au Portugal, cinémas, théâtres, salles de spectacle et salles de sport commencent à rouvrir. Les centres commerciaux peuvent également rouvrir leurs portes à l’exception de ceux de la région de Lisbonne.
Les bars rouvrent également en Finlande et en Norvège, tandis que les restaurants et cafés peuvent reprendre du service aux Pays-Bas, dans le respect des règles de distanciation physique.
En Russie, les commerces de Moscou peuvent désormais ouvrir leurs portes et en Ukraine, la circulation des trains de voyageurs a redémarré.
La Corée du Nord rouvre, elle, ses écoles, deux mois après les avoir fermées par mesure de précaution contre l’épidémie. Pyongyang n’a pourtant fait état d’aucun cas de Covid-19 sur son territoire.
L’emblématique Grand Bazar d’Istanbul, fermé depuis le 23 mars, a rouvert lundi alors que la Turquie levait la plupart des restrictions imposées en raison de la crise sanitaire.
A Jérusalem, l’esplanade des Mosquées a rouvert dimanche après dix semaines de fermeture. En Arabie saoudite, des fidèles masqués ont afflué dans les mosquées, qui ont rouvert dans tout le royaume, sauf dans la ville sainte de La Mecque.
Le Maroc, qui maintient le confinement de sa population jusqu’au 10 juin prochain, a lancé lundi une application mobile de traçage des contacts par smartphone.
Après plus de deux mois sans élèves ni étudiants, les écoles et universités du Cameroun ont rouvert lundi, malgré une épidémie qui progresse encore. Le Covid-19 a eu un impact limité dans le pays – moins de 200 morts ont été identifiés.
Au Bangladesh, le confinement a également été levé malgré l’annonce dimanche d’un record de morts (40) et de cas de contamination (2 545) ces dernières vingt-quatre heures.
En revanche, Abou Dhabi, la plus importante des composantes de la fédération des Emirats arabes unis, a décidé de s’isoler pendant une semaine pour lutter contre la pandémie. A partir de mardi, personne ne sera admis dans l’émirat sans un permis spécial.
Le nombre de familles pauvres pourrait doubler cette année en Cisjordanie en raison de la pandémie de Covid-19, souligne la Banque mondiale dans une étude rendue publique lundi.
Jusqu’à présent, les territoires palestiniens ont été relativement épargnés par la pandémie avec 447 cas et trois morts recensés parmi les quelque 5 millions d’habitants de la Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza. Mais la crise a plombé, comme en nombre d’endroits, l’activité économique. « Selon des estimations préliminaires, le nombre de foyers pauvres devrait passer à 30 % en Cisjordanie et 64 % à Gaza », note la Banque mondiale dans son rapport.
Nikol Pachinian a annoncé lundi avoir été contaminé par le SARS-CoV-2. « Mon test s’est révélé positif hier. Tous les membres de ma famille sont aussi positifs », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, ajoutant qu’il continuera à travailler de chez lui « tant que ce sera possible ».
L’Arménie compte 9 402 cas de contamination et 139 morts, selon les chiffres officiels. L’épidémie a surchargé les hôpitaux et les autorités médicales ont annoncé la semaine dernière qu’elles envisageaient de restreindre l’accès aux soins intensifs aux patients « avec les meilleures chances de survie ».