C'est une nouvelle gifle pour le mouvement démocratique de Hong Kong : la cheffe de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé vendredi 31 juillet le report d'un an des élections législatives prévues le 6 septembre dans la ville sous administration chinoise en raison de l'épidémie liée au nouveau coronavirus.
La dirigeante a parlé de "la décision la plus difficile" à prendre depuis l'arrivée en janvier de la pandémie dans la ville - qui connait depuis le début du mois une nette recrudescence de cas - en ajoutant que Pékin soutenait cette initiative.
"Notre résistance se poursuivra"
Cette décision va alimenter la colère du camp prodémocratie, qui avait enjoint Carrie Lam de ne pas instrumentaliser la pandémie pour se protéger d'une déroute dans les urnes.
Jeudi, les autorités avaient annoncé l'invalidation de la candidature de 12 militants prodémocratie à ces élections.
"Notre résistance se poursuivra et nous espérons que le monde se tiendra à nos côtés dans les batailles à venir", a déclaré vendredi matin lors d'une conférence de presse Joshua Wong, qui avait en 2014 été le visage du "Mouvement des parapluies", et dont la candidature a également été rejetée.
Beaucoup d'opposants l'avaient présentée comme le dernier clou sur le cercueil du principe "Un pays, deux systèmes", qui était censé garantir jusqu'en 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine continentale.
Le clou sur le cercueil
Un an après des manifestations sans précédent dans l'ex-colonie britannique depuis sa rétrocession en 1997, le pouvoir central chinois a engagé une reprise en main musclée de son territoire semi-autonome au travers d'une loi draconienne sur la sécurité nationale imposée fin juin.
Beaucoup d'opposants l'avaient présentée comme le dernier clou sur le cercueil du principe "Un pays, deux systèmes", qui était censé garantir jusqu'en 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine continentale.
Les semaines qui ont suivi son adoption ont confirmé la crispation brutale, avec une répression contre les prodémocratie.
La dirigeante a parlé de "la décision la plus difficile" à prendre depuis l'arrivée en janvier de la pandémie dans la ville - qui connait depuis le début du mois une nette recrudescence de cas - en ajoutant que Pékin soutenait cette initiative.
"Notre résistance se poursuivra"
Cette décision va alimenter la colère du camp prodémocratie, qui avait enjoint Carrie Lam de ne pas instrumentaliser la pandémie pour se protéger d'une déroute dans les urnes.
Jeudi, les autorités avaient annoncé l'invalidation de la candidature de 12 militants prodémocratie à ces élections.
"Notre résistance se poursuivra et nous espérons que le monde se tiendra à nos côtés dans les batailles à venir", a déclaré vendredi matin lors d'une conférence de presse Joshua Wong, qui avait en 2014 été le visage du "Mouvement des parapluies", et dont la candidature a également été rejetée.
Beaucoup d'opposants l'avaient présentée comme le dernier clou sur le cercueil du principe "Un pays, deux systèmes", qui était censé garantir jusqu'en 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine continentale.
Le clou sur le cercueil
Un an après des manifestations sans précédent dans l'ex-colonie britannique depuis sa rétrocession en 1997, le pouvoir central chinois a engagé une reprise en main musclée de son territoire semi-autonome au travers d'une loi draconienne sur la sécurité nationale imposée fin juin.
Beaucoup d'opposants l'avaient présentée comme le dernier clou sur le cercueil du principe "Un pays, deux systèmes", qui était censé garantir jusqu'en 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine continentale.
Les semaines qui ont suivi son adoption ont confirmé la crispation brutale, avec une répression contre les prodémocratie.