La situation ne cesse de se dégrader en Russie, avec au cœur de l'épidémie les deux premières villes du pays, Moscou et Saint-Pétersbourg. Il y a deux semaines, déjà, les autorités des deux villes alertaient sur le fait que leurs hôpitaux étaient proches de la saturation.
Mais soucieuse d'organiser ses matchs de football de l'Euro jusqu'au bout, Saint-Pétersbourg a fait le choix de ne pas agir. On sait désormais que ce stade qui a accueilli plus de 30 000 personnes à chaque match, la fan zone et les nombreux bars et discothèques de la ville sont à l'origine de centaines si ce n'est de milliers de nouvelles contaminations. La deuxième ville du pays a aujourd'hui le taux de mortalité le plus important de Russie.
Quant à Moscou, de nouvelles restrictions ont été mises en place il y a une semaine. Il n'est désormais plus possible d'entrer dans les bars et restaurants sans un QR code, notamment obtenu par la preuve d'une vaccination.
Une façon de pousser les Russes, peu vaccinés, à adopter le Spoutnik V, le vaccin local. D'autres n'ont pas le choix, dans les services publics ou certaines entreprises de service, les employés non vaccinés risquent désormais le licenciement.
Résultat, les centres de vaccination sont pleins, mais il faudra certainement encore attendre plusieurs semaines avant que cette politique fasse son effet.
Mais soucieuse d'organiser ses matchs de football de l'Euro jusqu'au bout, Saint-Pétersbourg a fait le choix de ne pas agir. On sait désormais que ce stade qui a accueilli plus de 30 000 personnes à chaque match, la fan zone et les nombreux bars et discothèques de la ville sont à l'origine de centaines si ce n'est de milliers de nouvelles contaminations. La deuxième ville du pays a aujourd'hui le taux de mortalité le plus important de Russie.
Quant à Moscou, de nouvelles restrictions ont été mises en place il y a une semaine. Il n'est désormais plus possible d'entrer dans les bars et restaurants sans un QR code, notamment obtenu par la preuve d'une vaccination.
Une façon de pousser les Russes, peu vaccinés, à adopter le Spoutnik V, le vaccin local. D'autres n'ont pas le choix, dans les services publics ou certaines entreprises de service, les employés non vaccinés risquent désormais le licenciement.
Résultat, les centres de vaccination sont pleins, mais il faudra certainement encore attendre plusieurs semaines avant que cette politique fasse son effet.