Covid-19 : le port du masque va être obligatoire à Paris dans les zones les plus fréquentées

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 5 Aout 2020 à 13:03 modifié le Mercredi 5 Aout 2020 13:32

L'obligation du port du masque dans certains secteurs extérieurs de Paris – dont les berges de Seine, de canaux, ou les marchés à ciel ouvert –, pourrait survenir dans les prochaines 48 ou 72 heures, a annoncé mardi la mairie de la capitale.


Le port du masque sera prochainement obligatoire à Paris dans certaines zones extérieures très fréquentées, ont annoncé mardi 4 août la mairie et la préfecture de police de la capitale, qui doivent encore préciser les lieux concernés.

"Berges de Seine, du canal, les marchés à ciel ouvert, éventuellement dans les alentours des gares" où le masque est déjà obligatoire à l'intérieur, sont autant de lieux ciblés, explique Anne Souyris, adjointe (Europe Écologie-Les Verts) chargée de la Santé.

"Nous avons appelé le préfet Didier Lallement pour voir avec lui sur quelles zones on allait pouvoir se mettre d'accord", a précisé à l'AFP l'élue écologiste, confirmant une information du Monde.

"Un rapport de l'agence nationale de santé sur la situation épidémiologique, demandé par le préfet lui a été remis ce jour", a tweeté en fin de journée la préfecture de police. "Le port du masque sera rendu obligatoire dans certains espaces publics extérieurs à forte fréquentation dans la capitale."


Offrir "un diagnostic plus fin"

L'obligation du port du masque dans certains secteurs de la ville pourrait survenir "dans les prochaines 48 ou 72 heures", a précisé à l'AFP Anne Souyris.

Dans un deuxième temps, l'obligation pourrait s'étendre à d'autres zones comme dans et autour des "lieux touristiques, musées, grands magasins, parcs et jardins", selon elle.

La mairie centrale a préféré dans un premier temps sonder les maires d'arrondissements, avant de formaliser la demande auprès du préfet de police et d'établir de nouvelles zones d'ici à la rentrée, ont rapporté plusieurs sources. L'objectif est "d'avoir un diagnostic plus fin" et d'obtenir l'adhésion des habitants, estime l'adjointe.

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