Les récentes émeutes inquiètent les professionnels du tourisme. Des touristes étrangers, voyant les images relayées par les médias étrangers et les recommandations de leurs ambassades, ont préféré renoncer à leurs vacances en France. D'autres voyageurs, s'ils n'ont pas annulé leur séjour dans l'Hexagone, restent néanmoins sur leurs gardes.
"On va tout de même à Paris, mais on sera très vigilantes", assure auprès de BFMTV une Londonienne s'apprêtant à monter dans l'Eurostar. "Je suis un peu inquiète, mais je n'ai pas envie de gâcher ce voyage, je n'avais pas envie de l'annuler", confirme son amie.
Dans les rues de Paris, les touristes étrangers restent encore nombreux, malgré les émeutes. C'est le cas d'Anna, venue elle aussi du Royaume-Uni. Ce sont surtout ses proches qui s'inquiètent. "Des amis anglais m'ont dit qu'il fallait peut-être rentrer à la maison au vu de la situation", explique-t-elle. "Notre famille est consciente de ce qu'il se passe ici, car elle regarde les informations" et conseille "de faire attention et de ne pas sortir le soir", explique deux autres voyageurs.
"Il faut que l'on redore notre blason"
Selon l'Umih Paris Île-de-France, la baisse de fréquentation pourrait grimper jusqu'à -50% dans les bars et les restaurants le week-end dernier à Paris. "Il y a beaucoup de touristes étrangers qui arrivent l'été à Paris, notamment de pays lointains" comme les États-Unis, souligne Franck Delvau, président de l'organisation francilienne, sur BFMTV. "Il faut que l'on redore notre blason et que l'on voit que l'on peut se balader en toute sécurité à Paris, sinon il y aura un impact important", avance-t-il.
Le secteur du tourisme espère un retour au calme pour continuer à attirer les touristes étrangers, revenus en masse depuis la fin de la crise sanitaire. "Dans les Bouches-du-Rhône, à l'heure actuelle, on identifie entre 25% et 30% d'annulations dans les hôtels", affirme Bernard Marty, président de l'Umih locale. Des voyageurs étrangers, mais aussi des touristes français et des locaux qui "ne se déplacent plus dans Marseille parce qu'aux yeux de tous, c'est une ville dangereuse", note-t-il.
"On souhaite qu'ils reviennent", espère Bernard Marty, mais les annulations des dernières 72 heures "sont perdues" et "on ne les compensera pas".
Invité ce mardi matin sur France Inter, le président du Medef a confirmé le chiffre de "20% à 25%" des touristes étrangers qui auraient annulé leurs vacances à Paris au début du mois de juillet, tel qu'évoqué la veille par le patron de l’office de tourisme de Paris auprès du Figaro. Mais, veut rassurer Geoffroy Roux de Bézieux, "l'expérience montre que si ça s'arrête […], ça passe vite", citant l'exemple du mouvement des gilets jaunes.
"On va tout de même à Paris, mais on sera très vigilantes", assure auprès de BFMTV une Londonienne s'apprêtant à monter dans l'Eurostar. "Je suis un peu inquiète, mais je n'ai pas envie de gâcher ce voyage, je n'avais pas envie de l'annuler", confirme son amie.
Dans les rues de Paris, les touristes étrangers restent encore nombreux, malgré les émeutes. C'est le cas d'Anna, venue elle aussi du Royaume-Uni. Ce sont surtout ses proches qui s'inquiètent. "Des amis anglais m'ont dit qu'il fallait peut-être rentrer à la maison au vu de la situation", explique-t-elle. "Notre famille est consciente de ce qu'il se passe ici, car elle regarde les informations" et conseille "de faire attention et de ne pas sortir le soir", explique deux autres voyageurs.
"Il faut que l'on redore notre blason"
Selon l'Umih Paris Île-de-France, la baisse de fréquentation pourrait grimper jusqu'à -50% dans les bars et les restaurants le week-end dernier à Paris. "Il y a beaucoup de touristes étrangers qui arrivent l'été à Paris, notamment de pays lointains" comme les États-Unis, souligne Franck Delvau, président de l'organisation francilienne, sur BFMTV. "Il faut que l'on redore notre blason et que l'on voit que l'on peut se balader en toute sécurité à Paris, sinon il y aura un impact important", avance-t-il.
Le secteur du tourisme espère un retour au calme pour continuer à attirer les touristes étrangers, revenus en masse depuis la fin de la crise sanitaire. "Dans les Bouches-du-Rhône, à l'heure actuelle, on identifie entre 25% et 30% d'annulations dans les hôtels", affirme Bernard Marty, président de l'Umih locale. Des voyageurs étrangers, mais aussi des touristes français et des locaux qui "ne se déplacent plus dans Marseille parce qu'aux yeux de tous, c'est une ville dangereuse", note-t-il.
"On souhaite qu'ils reviennent", espère Bernard Marty, mais les annulations des dernières 72 heures "sont perdues" et "on ne les compensera pas".
Invité ce mardi matin sur France Inter, le président du Medef a confirmé le chiffre de "20% à 25%" des touristes étrangers qui auraient annulé leurs vacances à Paris au début du mois de juillet, tel qu'évoqué la veille par le patron de l’office de tourisme de Paris auprès du Figaro. Mais, veut rassurer Geoffroy Roux de Bézieux, "l'expérience montre que si ça s'arrête […], ça passe vite", citant l'exemple du mouvement des gilets jaunes.