À quatre jours de l'échéance du 11 mai, le Premier ministre Édouard Philippe a dévoilé, jeudi 7 mai, les derniers détails de la première phase de déconfinement du pays, quasiment à l'arrêt depuis bientôt deux mois, en raison de la pandémie de Covid-19.
Entouré des principaux ministres concernés, dont ceux de la Santé, de l'Économie et des Transports, Édouard Philippe a confirmé la date du 11 mai sur l'ensemble du territoire, à certaines conditions. Le chef du gouvernement a ensuite abordé plusieurs thèmes et sujets qui faisaient débat ces derniers jours.
"Au vu des résultats sanitaires enregistrés ces derniers jours, la levée progressive du confinement peut être engagée ce lundi 11 mai", a annoncé Édouard Philippe.
"La bonne nouvelle, c'est que nous sommes en mesure de valider le déconfinement sur l'ensemble du territoire métropolitain, a-t-il ajouté. La moins bonne nouvelle, c'est que certains départements ont des résultats moins bons qu'espéré."
Vers une réouverture lycées, des cafés, des restaurants début juin ?
"Dans la majeure partie du pays, nous avons réussi à freiner la vague épidémique. Nous avons retrouvé des marges de manœuvre à l'hôpital et nous sommes prêts pour les tests. C'est ce qu'on appelle les départements 'verts'", a expliqué Édouard Philippe. "S'ils se maintiennent en vert les trois prochaines semaines, nous pourrons, au tout début du mois de juin, envisager une nouvelle étape de déconfinement. Avec peut-être l'ouverture des lycées, des cafés, des restaurants. Bien sûr, dans la mesure où les conditions sanitaires le permettraient."
Et de poursuivre : "Dans d'autres départements, là où le coronavirus circule encore activement et où l'hôpital est encore en forte tension [...], le déconfinement y est possible avec certaines restrictions".
Quatre régions, Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que le département de Mayotte, ont été classées en rouge sur la carte du déconfinement, présentée jeudi par le ministre de la Santé Olivier Véran.
Le Premier ministre signale que dans ces départements-là, les collèges, parcs et jardins resteront fermés. A contrario, un retour en classe pour les élèves de 6e et 5e est envisagé à compter du 18 mai dans les départements verts.
Les "personnes vulnérables" appelées à la vigilance
Le Premier ministre, qui a indiqué que le déconfinement "ne doit pas être le signe d'un relâchement de notre vigilance", a précisé que les "personnes vulnérables" ne se verraient pas imposer "un déconfinement obligatoire".
"Je veux dire à toutes les personnes qui se savent vulnérables, soit en raison de leur âge, soit en raison de pathologies [...] : continuez pour votre sécurité et pour celle des autres à observer, dans toute la mesure du possible, de façon volontaire, les règles de prudence très strictes, qui ressemblent à celles des deux derniers mois, a souligné Édouard Philippe. Nous faisons confiance aux personnes qui se savent vulnérables pour se protéger. Il ne s'agit pas d'ordonner."
Au sujet des transports publics, le Premier ministre français a précisé que le gouvernement allait "imposer des règles très strictes" dans les transports en commun à Paris et dans les départements de la région, et que des "mesures supplémentaires" pourraient être prises si la situation ne s'améliorait pas. Le masque sera notamment obligatoire pour les plus de 11 ans dans tous les transports en commun, sous peine d’une amende de 135 euros.
"Lundi prochain sera le premier jour d'une phase nouvelle, d'un redémarrage de la vie sociale, ce ne sera pas une vie totalement normale, l'ensemble des membres du gouvernement qui s'est exprimé aujourd'hui l'a dit clairement, mais ce sera le début de cette nouvelle phase, a dit le Premier ministre, en conclusion de l'intervention de ses ministres. Elle demandera de la part de chacun des Françaises et des Français de la discipline et de la responsabilité. Le 11 mai, bien entendu, mais aussi le 12, le 13 et tous les jours suivants, c'est dans la durée que nous réussirons à maîtriser la circulation du virus et l'épidémie."
Au sujet d'une seconde vague, Édouard Philippe a expliqué que "si ces nombres, et si ces chiffres restent bas, nous pourrons nous féliciter et passer à une nouvelle phase élargissant nos espaces de libertés dans de nombreux domaines particulièrement importants pour l'État qui vient. Si ce n'est pas le cas, nous en tirerons les conséquences et nous nous adapterons. Je souhaite évidemment à tout prix éviter cette hypothèse, mais il ne serait pas et ne serait pas raisonnable de ne pas l'évoquer".
Entouré des principaux ministres concernés, dont ceux de la Santé, de l'Économie et des Transports, Édouard Philippe a confirmé la date du 11 mai sur l'ensemble du territoire, à certaines conditions. Le chef du gouvernement a ensuite abordé plusieurs thèmes et sujets qui faisaient débat ces derniers jours.
"Au vu des résultats sanitaires enregistrés ces derniers jours, la levée progressive du confinement peut être engagée ce lundi 11 mai", a annoncé Édouard Philippe.
"La bonne nouvelle, c'est que nous sommes en mesure de valider le déconfinement sur l'ensemble du territoire métropolitain, a-t-il ajouté. La moins bonne nouvelle, c'est que certains départements ont des résultats moins bons qu'espéré."
Vers une réouverture lycées, des cafés, des restaurants début juin ?
"Dans la majeure partie du pays, nous avons réussi à freiner la vague épidémique. Nous avons retrouvé des marges de manœuvre à l'hôpital et nous sommes prêts pour les tests. C'est ce qu'on appelle les départements 'verts'", a expliqué Édouard Philippe. "S'ils se maintiennent en vert les trois prochaines semaines, nous pourrons, au tout début du mois de juin, envisager une nouvelle étape de déconfinement. Avec peut-être l'ouverture des lycées, des cafés, des restaurants. Bien sûr, dans la mesure où les conditions sanitaires le permettraient."
Et de poursuivre : "Dans d'autres départements, là où le coronavirus circule encore activement et où l'hôpital est encore en forte tension [...], le déconfinement y est possible avec certaines restrictions".
Quatre régions, Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que le département de Mayotte, ont été classées en rouge sur la carte du déconfinement, présentée jeudi par le ministre de la Santé Olivier Véran.
Le Premier ministre signale que dans ces départements-là, les collèges, parcs et jardins resteront fermés. A contrario, un retour en classe pour les élèves de 6e et 5e est envisagé à compter du 18 mai dans les départements verts.
Les "personnes vulnérables" appelées à la vigilance
Le Premier ministre, qui a indiqué que le déconfinement "ne doit pas être le signe d'un relâchement de notre vigilance", a précisé que les "personnes vulnérables" ne se verraient pas imposer "un déconfinement obligatoire".
"Je veux dire à toutes les personnes qui se savent vulnérables, soit en raison de leur âge, soit en raison de pathologies [...] : continuez pour votre sécurité et pour celle des autres à observer, dans toute la mesure du possible, de façon volontaire, les règles de prudence très strictes, qui ressemblent à celles des deux derniers mois, a souligné Édouard Philippe. Nous faisons confiance aux personnes qui se savent vulnérables pour se protéger. Il ne s'agit pas d'ordonner."
Au sujet des transports publics, le Premier ministre français a précisé que le gouvernement allait "imposer des règles très strictes" dans les transports en commun à Paris et dans les départements de la région, et que des "mesures supplémentaires" pourraient être prises si la situation ne s'améliorait pas. Le masque sera notamment obligatoire pour les plus de 11 ans dans tous les transports en commun, sous peine d’une amende de 135 euros.
"Lundi prochain sera le premier jour d'une phase nouvelle, d'un redémarrage de la vie sociale, ce ne sera pas une vie totalement normale, l'ensemble des membres du gouvernement qui s'est exprimé aujourd'hui l'a dit clairement, mais ce sera le début de cette nouvelle phase, a dit le Premier ministre, en conclusion de l'intervention de ses ministres. Elle demandera de la part de chacun des Françaises et des Français de la discipline et de la responsabilité. Le 11 mai, bien entendu, mais aussi le 12, le 13 et tous les jours suivants, c'est dans la durée que nous réussirons à maîtriser la circulation du virus et l'épidémie."
Au sujet d'une seconde vague, Édouard Philippe a expliqué que "si ces nombres, et si ces chiffres restent bas, nous pourrons nous féliciter et passer à une nouvelle phase élargissant nos espaces de libertés dans de nombreux domaines particulièrement importants pour l'État qui vient. Si ce n'est pas le cas, nous en tirerons les conséquences et nous nous adapterons. Je souhaite évidemment à tout prix éviter cette hypothèse, mais il ne serait pas et ne serait pas raisonnable de ne pas l'évoquer".