L’extradition constitue un instrument fondamental de la coopération judiciaire internationale, permettant à un État de remettre un individu à un autre afin qu’il réponde de faits pour lesquels il fait l’objet de poursuite devant une juridiction.
L’extradition n’est pas automatique, et plusieurs conditions doivent être réunies pour qu’elle puisse être accordée. Tout d’abord, l’État requis doit s’assurer que la personne extradée ne risque pas des traitements inhumains ou dégradants, conformément à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme. Si l’État requérant est accusé de pratiques contraires à ce principe, l’extradition pourra être refusée.
En outre, l’individu ne peut être extradé si l’infraction pour laquelle il est poursuivi présente des motifs purement politiques ou s’il existe un risque de peine de mort, sauf si des garanties suffisantes de non-exécution de cette peine sont fournies.
Concernant ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Madiambal Diagne, Africa 7 a appris que le délibéré, initialement prévu ce mardi 25 novembre 2025, a été finalement ajourné au 3 Février prochain.
En effet, la Cour d’Appel de Versailles a dit que le jugement de la demande d’extradition formulée à l’encontre de Madiambal Diagne ne peut être prononcé ce mardi. Donc, le prononcé a été renvoyé, pour plus ample délibéré.
Motif ? Il nous revient que le juge a invité l’establishment Sénégalais, qui demande l’extradition de Madiambal Diagne à fournir des explications, notamment sur la régularité du mandat d’arrêt international émis, autrement dit la qualification des faits, c’est-à-dire d’étayer les infractions pour lesquelles le mandat d’arrêt international a été lancé.
Qui plus, l’Etat du Sénégal est tenu de fournir les preuves qu’un procès équitable aura lieu avant de « livrer le colis » (entendez avant d’accéder à la requête d’extradition à l’actif des autorités judiciaires Sénégalaises).
Pour rappel, Madiambal Diagne, mais aussi son entourage, se trouvent dans le viseur de la justice, alors que ce proche de l’ex-président Macky Sall et/ou Amadou Ba et voix critique du pouvoir est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour des rétrocommissions estimées à 21 milliards de francs cfa.
L’épouse, les deux fils et le marabout de Madiambal Diagne ont été placé sous mandat de dépôt hier, lundi 29 septembre, inculpés pour « association de malfaiteurs », entre autres, le temps que le pool judiciaire et financier clôture son enquête sur le blanchiment présumé de capitaux à hauteur d’un peu plus d’un milliard de francs CFA.
L’extradition n’est pas automatique, et plusieurs conditions doivent être réunies pour qu’elle puisse être accordée. Tout d’abord, l’État requis doit s’assurer que la personne extradée ne risque pas des traitements inhumains ou dégradants, conformément à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme. Si l’État requérant est accusé de pratiques contraires à ce principe, l’extradition pourra être refusée.
En outre, l’individu ne peut être extradé si l’infraction pour laquelle il est poursuivi présente des motifs purement politiques ou s’il existe un risque de peine de mort, sauf si des garanties suffisantes de non-exécution de cette peine sont fournies.
Concernant ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Madiambal Diagne, Africa 7 a appris que le délibéré, initialement prévu ce mardi 25 novembre 2025, a été finalement ajourné au 3 Février prochain.
En effet, la Cour d’Appel de Versailles a dit que le jugement de la demande d’extradition formulée à l’encontre de Madiambal Diagne ne peut être prononcé ce mardi. Donc, le prononcé a été renvoyé, pour plus ample délibéré.
Motif ? Il nous revient que le juge a invité l’establishment Sénégalais, qui demande l’extradition de Madiambal Diagne à fournir des explications, notamment sur la régularité du mandat d’arrêt international émis, autrement dit la qualification des faits, c’est-à-dire d’étayer les infractions pour lesquelles le mandat d’arrêt international a été lancé.
Qui plus, l’Etat du Sénégal est tenu de fournir les preuves qu’un procès équitable aura lieu avant de « livrer le colis » (entendez avant d’accéder à la requête d’extradition à l’actif des autorités judiciaires Sénégalaises).
Pour rappel, Madiambal Diagne, mais aussi son entourage, se trouvent dans le viseur de la justice, alors que ce proche de l’ex-président Macky Sall et/ou Amadou Ba et voix critique du pouvoir est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour des rétrocommissions estimées à 21 milliards de francs cfa.
L’épouse, les deux fils et le marabout de Madiambal Diagne ont été placé sous mandat de dépôt hier, lundi 29 septembre, inculpés pour « association de malfaiteurs », entre autres, le temps que le pool judiciaire et financier clôture son enquête sur le blanchiment présumé de capitaux à hauteur d’un peu plus d’un milliard de francs CFA.