Après cent jours d’investigation, l’expert-comptable Abdoulaye DRAME a remis au Pool judiciaire financier un rapport d’une centaine de pages dans le cadre de l’enquête sur un présumé détournement de fonds au sein du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), rapporte L’Observateur dans son édition du samedi 3 mai.
L’audit, centré sur la période 2017-2018, met en lumière de nombreuses irrégularités dans la gestion financière du programme, notamment un paiement jugé injustifié de plus de 1,3 milliard de francs CFA à la société Tida, alors que le montant initial prévu pour le transport de matériel depuis le Port de Dakar vers les sites du PRODAC ne dépassait pas 813 000 francs CFA.
Les deux principaux mis en cause dans cette affaire sont Mamina DAFFE, ancien coordonnateur du PRODAC, et Ibrahima CISSÉ, gérant de Tida. Tous deux ont été extraits de prison pour être entendus par les enquêteurs, en présence de leur avocat, Me Baboucar CISSE. Ils ont rejeté en bloc les accusations. L’avocat a annoncé son intention de déposer une demande de liberté provisoire dans les prochains jours.
Lors de son audition, Mamina DAFFE a tenté de rejeter une partie des responsabilités sur son prédécesseur, Jean-Pierre Senghor, affirmant avoir agi sous l’instruction du ministère de l’Emploi dans la passation des marchés. Il a également évoqué une autorisation écrite du ministère des Finances qui l’aurait habilité à prélever 500 millions de francs CFA sur le compte du programme.
Inculpés et placés sous mandat de dépôt depuis le 11 novembre 2024, Mamina DAFFE et Ibrahima CISSE sont poursuivis pour des infractions graves : escroquerie portant sur les deniers publics, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux, et, pour Mme DAFFE, complicité.
walf
L’audit, centré sur la période 2017-2018, met en lumière de nombreuses irrégularités dans la gestion financière du programme, notamment un paiement jugé injustifié de plus de 1,3 milliard de francs CFA à la société Tida, alors que le montant initial prévu pour le transport de matériel depuis le Port de Dakar vers les sites du PRODAC ne dépassait pas 813 000 francs CFA.
Les deux principaux mis en cause dans cette affaire sont Mamina DAFFE, ancien coordonnateur du PRODAC, et Ibrahima CISSÉ, gérant de Tida. Tous deux ont été extraits de prison pour être entendus par les enquêteurs, en présence de leur avocat, Me Baboucar CISSE. Ils ont rejeté en bloc les accusations. L’avocat a annoncé son intention de déposer une demande de liberté provisoire dans les prochains jours.
Lors de son audition, Mamina DAFFE a tenté de rejeter une partie des responsabilités sur son prédécesseur, Jean-Pierre Senghor, affirmant avoir agi sous l’instruction du ministère de l’Emploi dans la passation des marchés. Il a également évoqué une autorisation écrite du ministère des Finances qui l’aurait habilité à prélever 500 millions de francs CFA sur le compte du programme.
Inculpés et placés sous mandat de dépôt depuis le 11 novembre 2024, Mamina DAFFE et Ibrahima CISSE sont poursuivis pour des infractions graves : escroquerie portant sur les deniers publics, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux, et, pour Mme DAFFE, complicité.
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