Les relations entre Donald Trump et Elon Musk sont loin de se réchauffer. Lundi 30 juin, le président états-unien a assuré qu'il allait "examiner" la possibilité d'expulser l'homme le plus riche du monde, qui possède un passeport sud-africain.
La guerre entre les deux anciens alliés s'est de nouveau intensifié, ce mardi, quand Donald Trump a déclaré que le Département de l'efficacité gouvernementale (Doge), qui a été durant plusieurs mois dirigé par Elon Musk, pourrait revoir les subventions massives accordées par le gouvernement aux entreprises de son ancien patron.
"On pourrait avoir à mettre le Doge sur Elon. Vous savez ce qu'est le Doge ? C'est un monstre qui pourrait se retourner et manger Elon" dixit Donald Trump Président des États-Unis
"On pourrait avoir à mettre le Doge sur Elon. Vous savez ce qu'est le Doge ? C'est un monstre qui pourrait se retourner et manger Elon", a assuré le président républicain, ajoutant que le pays pourrait "économiser une fortune" si le Doge s'intéressait à Elon Musk.
"Plus de lancement de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques, et notre pays économiserait une fortune", a écrit le président américain sur Truth Social. Sans subventions, Elon Musk "devrait probablement fermer boutique et rentrer chez lui en Afrique du Sud", a-t-il ajouté.
Vers un nouveau parti politique ?
La querelle entre les deux hommes a débuté au début du mois de juin, lorsque le patron de Tesla a critiqué le projet de Donald Trump sur les réduction d'impôts et les dépenses, le qualifiant "d'abomination dégoûtante". Le président avait alors menacé de s'en prendre aux entreprises du milliardaire, ce dernier appelant, à son tour, à la destitution du républicain.
Si Elon Musk était revenu sur certaines de ses déclarations, les hostilités ont repris ce lundi lorsqu'il a de nouveau critiqué la politique de Donald Trump. "Augmenter le plafond de la dette de 5.000 milliards de dollars [serait un] suicide politique", a-t-il écrit, s'en prenant alors aux républicains ayant soutenu le projet.
Surtout, Elon Musk avait renouvelé sa menace de créer un nouveau parti politique, qu'il appèlerait "America Party", si le projet de loi tant critiqué était adopté. Les États-Unis "ont besoin d'une alternative à l'unipartisme démocrate-républicain pour que le peuple ait réellement une voix", avait écrit Elon Musk, lundi sur X.
Le projet de loi ayant été adopté par la plus petite des marges, mardi, Elon Musk va-t-il mettre ses menaces à exécution ?
Rien n'est moins sûr. Car Elon Musk, qui avait dépensé 250 millions de dollars pour soutenir la campagne de Donald Trump, avait assuré, en mai dernier, qu'il dépenserait probablement "beaucoup moins" pour la politique à l'avenir.
Il a cependant créé un sondage sur son X demandant à ses followers leur avis sur un nouveau parti. "Vox populi, vox dei. 80 % ont voté en faveur d'un nouveau parti", a-t-il écrit, ajoutant que "tout ce que je demande, c'est que nous ne mettions pas l'Amérique en faillite".
La guerre entre les deux anciens alliés s'est de nouveau intensifié, ce mardi, quand Donald Trump a déclaré que le Département de l'efficacité gouvernementale (Doge), qui a été durant plusieurs mois dirigé par Elon Musk, pourrait revoir les subventions massives accordées par le gouvernement aux entreprises de son ancien patron.
"On pourrait avoir à mettre le Doge sur Elon. Vous savez ce qu'est le Doge ? C'est un monstre qui pourrait se retourner et manger Elon" dixit Donald Trump Président des États-Unis
"On pourrait avoir à mettre le Doge sur Elon. Vous savez ce qu'est le Doge ? C'est un monstre qui pourrait se retourner et manger Elon", a assuré le président républicain, ajoutant que le pays pourrait "économiser une fortune" si le Doge s'intéressait à Elon Musk.
"Plus de lancement de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques, et notre pays économiserait une fortune", a écrit le président américain sur Truth Social. Sans subventions, Elon Musk "devrait probablement fermer boutique et rentrer chez lui en Afrique du Sud", a-t-il ajouté.
Vers un nouveau parti politique ?
La querelle entre les deux hommes a débuté au début du mois de juin, lorsque le patron de Tesla a critiqué le projet de Donald Trump sur les réduction d'impôts et les dépenses, le qualifiant "d'abomination dégoûtante". Le président avait alors menacé de s'en prendre aux entreprises du milliardaire, ce dernier appelant, à son tour, à la destitution du républicain.
Si Elon Musk était revenu sur certaines de ses déclarations, les hostilités ont repris ce lundi lorsqu'il a de nouveau critiqué la politique de Donald Trump. "Augmenter le plafond de la dette de 5.000 milliards de dollars [serait un] suicide politique", a-t-il écrit, s'en prenant alors aux républicains ayant soutenu le projet.
Surtout, Elon Musk avait renouvelé sa menace de créer un nouveau parti politique, qu'il appèlerait "America Party", si le projet de loi tant critiqué était adopté. Les États-Unis "ont besoin d'une alternative à l'unipartisme démocrate-républicain pour que le peuple ait réellement une voix", avait écrit Elon Musk, lundi sur X.
Le projet de loi ayant été adopté par la plus petite des marges, mardi, Elon Musk va-t-il mettre ses menaces à exécution ?
Rien n'est moins sûr. Car Elon Musk, qui avait dépensé 250 millions de dollars pour soutenir la campagne de Donald Trump, avait assuré, en mai dernier, qu'il dépenserait probablement "beaucoup moins" pour la politique à l'avenir.
Il a cependant créé un sondage sur son X demandant à ses followers leur avis sur un nouveau parti. "Vox populi, vox dei. 80 % ont voté en faveur d'un nouveau parti", a-t-il écrit, ajoutant que "tout ce que je demande, c'est que nous ne mettions pas l'Amérique en faillite".