Un total de 45 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi pour tenter d'enrayer les violences qui secouent la France depuis la mort mardi de Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier, a annoncé le ministre de l'Intérieur.
Une quatrième nuit de violences
Effectifs renforcés, blindés légers et couvre-feux : les autorités ont encore renforcé leurs moyens pour tenter d'enrayer le cycle des violences, pillages et destructions qui agitent de nombreuses villes du pays depuis le décès mardi du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier.
A l'issue d'un deuxième comité interministériel de crise en deux jours, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a annoncé la mobilisation "exceptionnelle" de 45 000 policiers et gendarmes pour éviter une quatrième nuit consécutive d'émeutes.
A ces effectifs, en légère hausse par rapport à la nuit précédente, s'ajoutent le déploiement de blindés de la gendarmerie et la poursuite du recours à des unités d'élite comme le RAID ou le GIGN.
Le gouvernement a aussi décidé l'annulation d'événements "de grande ampleur", notamment les concerts de Mylène Farmer au stade de France à Saint-Denis vendredi et samedi.
Les forces de l'ordre n'ont jusque-là pu mettre un terme aux violences qui agitent de nombreuses villes du pays depuis mardi. Malgré l'arrestation de près de 900 personnes dans la nuit de jeudi à vendredi, un total de 492 bâtiments ont été visés, 2 000 véhicules brûlés et des dizaines de magasins pillés, notamment en plein coeur de Paris.
Nouveaux incidents vendredi
Des incidents ont de nouveau éclaté vendredi après-midi. Dans le centre de Strasbourg, un magasin Apple Store a été vandalisé.
A Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, les vitres d'un fast-food ont été brisées et du mobilier renversé à la gare RER, selon une source policière. A Créteil, un autre centre commercial a été touché et 15 émeutiers ont été interpellés.
Les obsèques de l'adolescent sont prévues samedi, a indiqué vendredi Patrick Jarry, le maire de Nanterre, ville à l'ouest de Paris où vivait la victime.
Pour éviter une quatrième nuit consécutive de violences, Gérald Darmanin a demandé en outre aux préfets l'arrêt des bus et tramways dans toute la France après 21H00.
Après Clamart et Meudon, dans les Hauts-de-Seine notamment, d'autres communes instaurent des couvre-feux, comme Chalon-sur-Saône, Tourcoing ou Amiens.
Des manifestations"contre le racisme, les crimes et les violences policières" ont également été interdites vendredi soir à Paris, dans le centre de Marseille, Lyon, Bordeaux, Montpellier ou encore Toulouse.
Dans la capitale, les forces de l'ordre évacuaient en soirée une centaine de personnes réunies place de la Concorde.
A Marseille, une enquête pour tentatives de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique a été ouverte vendredi après l'agression de deux policiers en civil dans la nuit.
La réponse ferme du gouvernement
Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a réclamé une réponse pénale "rapide, ferme et systématique" à l'encontre des auteurs de violences urbaines mais aussi de leurs parents.
Pointant du doigt la jeunesse de nombreux émeutiers, Emmanuel Macron a appelé "tous les parents à la responsabilité", en critiquant l'"instrumentalisation" de la mort de Nahel et demandant aux réseaux sociaux le "retrait" de contenus et l'identification de leurs utilisateurs.
La question de l'état d'urgence est posée et scrutée à l'étranger, d'autant plus que la France accueille à l'automne la Coupe du monde de rugby, puis les Jeux olympiques à Paris à l'été 2024.
La Grande-Bretagne et d'autres pays européens ont mis en garde leurs ressortissants en les pressant d'éviter les zones d'émeutes.
Une quatrième nuit de violences
Effectifs renforcés, blindés légers et couvre-feux : les autorités ont encore renforcé leurs moyens pour tenter d'enrayer le cycle des violences, pillages et destructions qui agitent de nombreuses villes du pays depuis le décès mardi du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier.
A l'issue d'un deuxième comité interministériel de crise en deux jours, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a annoncé la mobilisation "exceptionnelle" de 45 000 policiers et gendarmes pour éviter une quatrième nuit consécutive d'émeutes.
A ces effectifs, en légère hausse par rapport à la nuit précédente, s'ajoutent le déploiement de blindés de la gendarmerie et la poursuite du recours à des unités d'élite comme le RAID ou le GIGN.
Le gouvernement a aussi décidé l'annulation d'événements "de grande ampleur", notamment les concerts de Mylène Farmer au stade de France à Saint-Denis vendredi et samedi.
Les forces de l'ordre n'ont jusque-là pu mettre un terme aux violences qui agitent de nombreuses villes du pays depuis mardi. Malgré l'arrestation de près de 900 personnes dans la nuit de jeudi à vendredi, un total de 492 bâtiments ont été visés, 2 000 véhicules brûlés et des dizaines de magasins pillés, notamment en plein coeur de Paris.
Nouveaux incidents vendredi
Des incidents ont de nouveau éclaté vendredi après-midi. Dans le centre de Strasbourg, un magasin Apple Store a été vandalisé.
A Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, les vitres d'un fast-food ont été brisées et du mobilier renversé à la gare RER, selon une source policière. A Créteil, un autre centre commercial a été touché et 15 émeutiers ont été interpellés.
Les obsèques de l'adolescent sont prévues samedi, a indiqué vendredi Patrick Jarry, le maire de Nanterre, ville à l'ouest de Paris où vivait la victime.
Pour éviter une quatrième nuit consécutive de violences, Gérald Darmanin a demandé en outre aux préfets l'arrêt des bus et tramways dans toute la France après 21H00.
Après Clamart et Meudon, dans les Hauts-de-Seine notamment, d'autres communes instaurent des couvre-feux, comme Chalon-sur-Saône, Tourcoing ou Amiens.
Des manifestations"contre le racisme, les crimes et les violences policières" ont également été interdites vendredi soir à Paris, dans le centre de Marseille, Lyon, Bordeaux, Montpellier ou encore Toulouse.
Dans la capitale, les forces de l'ordre évacuaient en soirée une centaine de personnes réunies place de la Concorde.
A Marseille, une enquête pour tentatives de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique a été ouverte vendredi après l'agression de deux policiers en civil dans la nuit.
La réponse ferme du gouvernement
Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a réclamé une réponse pénale "rapide, ferme et systématique" à l'encontre des auteurs de violences urbaines mais aussi de leurs parents.
Pointant du doigt la jeunesse de nombreux émeutiers, Emmanuel Macron a appelé "tous les parents à la responsabilité", en critiquant l'"instrumentalisation" de la mort de Nahel et demandant aux réseaux sociaux le "retrait" de contenus et l'identification de leurs utilisateurs.
La question de l'état d'urgence est posée et scrutée à l'étranger, d'autant plus que la France accueille à l'automne la Coupe du monde de rugby, puis les Jeux olympiques à Paris à l'été 2024.
La Grande-Bretagne et d'autres pays européens ont mis en garde leurs ressortissants en les pressant d'éviter les zones d'émeutes.