Emmanuel Macron et Vladimir Poutine s’entretiendront vendredi après-midi par visioconférence pour faire le point sur le « dialogue stratégique » engagé entre la France et la Russie, ainsi que sur les crises en cours, comme en Libye ou en Syrie, a annoncé mercredi l’Elysée.
Les présidents français et russe « ont souhaité ce temps d’échange approfondi pour faire le point sur les équilibres stratégiques à l’épreuve de la pandémie » de coronavirus et « aborder les principales crises à l’ordre du jour du Conseil de sécurité », a précisé la présidence. Les questions « de l’Ukraine, de la Libye, de l’Iran et de la Syrie » seront au menu des discussions, ainsi que « les coopérations dans le domaine de la santé et de l’environnement », a-t-elle indiqué.
« Une nécessité de traiter l’ensemble des sujets difficiles »
Cette réunion intervient près d’un an après l’accueil par Emmanuel Macron de Vladimir Poutine au fort de Brégançon, la résidence de vacances du président français dans le sud, le 19 août 2019, peu avant le sommet du G7 de Biarritz. Il avait alors affirmé son désir de voir la Russie « réarrimée à l’Europe », qui « va de Lisbonne à Vladivostok ».
« Le président ne fait pas un pari sur la Russie. Il considère qu’il y a une nécessité de traiter l’ensemble des sujets difficiles avec elle », a expliqué mercredi l’Elysée.
Ce « besoin de clarification et de coopération » porte notamment sur la sécurité en Europe, sur les crises internationales et sur les cyberattaques. Paris a déjà évoqué son « inquiétude » « sur le comportement russe en Libye », en particulier « sur l’implication de la force Wagner », composée de mercenaires russes. La Russie soutient, avec notamment l’Egypte et les Emirats arabes unis, les forces du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est du pays, face à celles du gouvernement d’union nationale de Fayez al-Sarraj, reconnu par l’ONU, qui est militairement soutenu par la Turquie.
Les présidents français et russe « ont souhaité ce temps d’échange approfondi pour faire le point sur les équilibres stratégiques à l’épreuve de la pandémie » de coronavirus et « aborder les principales crises à l’ordre du jour du Conseil de sécurité », a précisé la présidence. Les questions « de l’Ukraine, de la Libye, de l’Iran et de la Syrie » seront au menu des discussions, ainsi que « les coopérations dans le domaine de la santé et de l’environnement », a-t-elle indiqué.
« Une nécessité de traiter l’ensemble des sujets difficiles »
Cette réunion intervient près d’un an après l’accueil par Emmanuel Macron de Vladimir Poutine au fort de Brégançon, la résidence de vacances du président français dans le sud, le 19 août 2019, peu avant le sommet du G7 de Biarritz. Il avait alors affirmé son désir de voir la Russie « réarrimée à l’Europe », qui « va de Lisbonne à Vladivostok ».
« Le président ne fait pas un pari sur la Russie. Il considère qu’il y a une nécessité de traiter l’ensemble des sujets difficiles avec elle », a expliqué mercredi l’Elysée.
Ce « besoin de clarification et de coopération » porte notamment sur la sécurité en Europe, sur les crises internationales et sur les cyberattaques. Paris a déjà évoqué son « inquiétude » « sur le comportement russe en Libye », en particulier « sur l’implication de la force Wagner », composée de mercenaires russes. La Russie soutient, avec notamment l’Egypte et les Emirats arabes unis, les forces du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est du pays, face à celles du gouvernement d’union nationale de Fayez al-Sarraj, reconnu par l’ONU, qui est militairement soutenu par la Turquie.