Embouteillage dans le ciel nord-américain. Un avion de combat de l’US Air Force a abattu dimanche un nouvel «objet» volant près de la frontière canadienne, au-dessus du lac Huron qui sépare l’Etat américain du Michigan de la province canadienne de l’Ontario. C’est le dernier en date de trois mystérieux engins repérés depuis que les radars militaires ont été améliorés suite à la destruction d’un ballon chinois supposé espion. Samedi, un autre «objet volant non identifié», selon les mots du Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a été abattu au-dessus du Canada par un F-22 américain. Alors que vendredi, c’est dans le ciel de l’Alaska qu’un avion américain a descendu un troisième engin.
Ces incidents surviennent une semaine après la destruction par Washington d’un ballon au large de sa côte atlantique, qui avait survolé des sites militaires sensibles et avait été qualifié par Pékin d’aéronef «civil utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques». Des images capturées par des avions militaires américains montrent que le ballon chinois qui a survolé les Etats-Unis la semaine passée était bien équipé d’outils d’espionnage et non destinés à la météo.
Les Américains, inquiets, surveillent depuis le ciel pendant que les incursions mystérieuses se succèdent dans un contexte de tensions accrues avec la Chine - bien que seul le premier objet ait été attribué à Pékin jusqu’à présent. Dimanche, le Pentagone a dit ignorer pour l’heure la nature des trois autres objets abattus. Mais il a précisé que l’objet descendu dimanche avait été suivi depuis près d’une journée et ne ressemblait pas au ballon de surveillance chinois présumé qui a été détruit au large de la Caroline du Sud, le 4 février, après avoir traversé le pays.
Un objet «octogonal»
Bien qu’il n’ait pas été considéré comme une «menace militaire» pour le sol, il a été abattu par un F-16 parce que son parcours et son altitude auraient pu représenter un risque pour l’aviation civile, a précisé le Pentagone. Il s’agit cette fois d’un objet «octogonal» sans nacelle visible, qui volait à environ 6 000 mètres d’altitude dans l’Etat du Michigan, selon un haut responsable de l’administration.
Le général Glen VanHerck, chef du commandement de la défense aérospatiale pour l’Amérique du Nord (Norad), a déclaré aux journalistes qu’après avoir envoyé des avions pour inspecter le dernier objet, ils ont conclu qu’il n’y avait aucune indication d’une quelconque menace. Refusant de décrire la forme ou la taille des objets, il a néanmoins précisé qu’ils se déplaçaient très lentement, à peu près à la vitesse du vent.
Les spéculations sur la nature de ces objets se sont multipliées ces derniers jours. «Je vais laisser les services de renseignement et de contre-espionnage répondre à cette question», a répondu Glen VanHerck aux journalistes lorsqu’on lui a demandé s’il était possible que les objets soient des extraterrestres. «Je n’ai rien exclu à ce stade», a-t-il ajouté.
Paramètres ajustés des radars
Les trois objets abattus depuis vendredi ont été détectés après que la défense aérienne américaine a ajusté les paramètres de ses radars pour rechercher des objets plus petits et se déplaçant plus lentement, a indiqué la secrétaire adjointe à la défense Melissa Dalton. «A la lumière du ballon de la République populaire de Chine que nous avons abattu samedi dernier, nous avons examiné de plus près notre espace aérien à ces altitudes, notamment en renforçant notre radar, ce qui peut expliquer, du moins en partie, l’augmentation du nombre d’objets que nous avons détectés au cours de la semaine dernière», a-t-elle déclaré aux journalistes.
Elle a précisé que les autorités avaient connaissance du fait qu’il existe des objets dérivant à de telles altitudes exploités dans l’air par des instituts de recherche et des entreprises privées. «Mais comme nous n’avions pas été en mesure d’évaluer de manière définitive ce que sont ces objets récents, le président a voulu agir par excès de prudence pour protéger notre sécurité et nos intérêts», a-t-elle ajouté.
Les Etats-Unis estiment que le premier objet officiellement détecté, un ballon, était contrôlé par l’armée chinoise et faisait partie d’une flotte envoyée par Pékin au-dessus de plus de 40 pays sur cinq continents, à des fins d’espionnage. Le gouvernement chinois assure qu’il s’agissait d’un aéronef civil utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques. Dimanche, la secrétaire adjointe à la Défense américaine Melissa Dalton a déclaré que «des contacts ont été pris» avec la Chine au sujet de ce premier ballon, sans en préciser la nature.
Ces incidents surviennent une semaine après la destruction par Washington d’un ballon au large de sa côte atlantique, qui avait survolé des sites militaires sensibles et avait été qualifié par Pékin d’aéronef «civil utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques». Des images capturées par des avions militaires américains montrent que le ballon chinois qui a survolé les Etats-Unis la semaine passée était bien équipé d’outils d’espionnage et non destinés à la météo.
Les Américains, inquiets, surveillent depuis le ciel pendant que les incursions mystérieuses se succèdent dans un contexte de tensions accrues avec la Chine - bien que seul le premier objet ait été attribué à Pékin jusqu’à présent. Dimanche, le Pentagone a dit ignorer pour l’heure la nature des trois autres objets abattus. Mais il a précisé que l’objet descendu dimanche avait été suivi depuis près d’une journée et ne ressemblait pas au ballon de surveillance chinois présumé qui a été détruit au large de la Caroline du Sud, le 4 février, après avoir traversé le pays.
Un objet «octogonal»
Bien qu’il n’ait pas été considéré comme une «menace militaire» pour le sol, il a été abattu par un F-16 parce que son parcours et son altitude auraient pu représenter un risque pour l’aviation civile, a précisé le Pentagone. Il s’agit cette fois d’un objet «octogonal» sans nacelle visible, qui volait à environ 6 000 mètres d’altitude dans l’Etat du Michigan, selon un haut responsable de l’administration.
Le général Glen VanHerck, chef du commandement de la défense aérospatiale pour l’Amérique du Nord (Norad), a déclaré aux journalistes qu’après avoir envoyé des avions pour inspecter le dernier objet, ils ont conclu qu’il n’y avait aucune indication d’une quelconque menace. Refusant de décrire la forme ou la taille des objets, il a néanmoins précisé qu’ils se déplaçaient très lentement, à peu près à la vitesse du vent.
Les spéculations sur la nature de ces objets se sont multipliées ces derniers jours. «Je vais laisser les services de renseignement et de contre-espionnage répondre à cette question», a répondu Glen VanHerck aux journalistes lorsqu’on lui a demandé s’il était possible que les objets soient des extraterrestres. «Je n’ai rien exclu à ce stade», a-t-il ajouté.
Paramètres ajustés des radars
Les trois objets abattus depuis vendredi ont été détectés après que la défense aérienne américaine a ajusté les paramètres de ses radars pour rechercher des objets plus petits et se déplaçant plus lentement, a indiqué la secrétaire adjointe à la défense Melissa Dalton. «A la lumière du ballon de la République populaire de Chine que nous avons abattu samedi dernier, nous avons examiné de plus près notre espace aérien à ces altitudes, notamment en renforçant notre radar, ce qui peut expliquer, du moins en partie, l’augmentation du nombre d’objets que nous avons détectés au cours de la semaine dernière», a-t-elle déclaré aux journalistes.
Elle a précisé que les autorités avaient connaissance du fait qu’il existe des objets dérivant à de telles altitudes exploités dans l’air par des instituts de recherche et des entreprises privées. «Mais comme nous n’avions pas été en mesure d’évaluer de manière définitive ce que sont ces objets récents, le président a voulu agir par excès de prudence pour protéger notre sécurité et nos intérêts», a-t-elle ajouté.
Les Etats-Unis estiment que le premier objet officiellement détecté, un ballon, était contrôlé par l’armée chinoise et faisait partie d’une flotte envoyée par Pékin au-dessus de plus de 40 pays sur cinq continents, à des fins d’espionnage. Le gouvernement chinois assure qu’il s’agissait d’un aéronef civil utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques. Dimanche, la secrétaire adjointe à la Défense américaine Melissa Dalton a déclaré que «des contacts ont été pris» avec la Chine au sujet de ce premier ballon, sans en préciser la nature.