Le Sénégal ambitionne de porter sa production de coton graine à 25 000 tonnes en 2025, contre 15 508 tonnes récoltées en 2024, a annoncé Papa Fata Ndiaye, directeur général de la Sodefitex, en marge des 21ᵉ Journées annuelles de l’Association cotonnière africaine (Aca), prévues du 15 au 17 mai à Dakar.
Ce cap s’inscrit dans une trajectoire de relance durable visant à atteindre les 100 000 tonnes à l’horizon 2029, a précisé M. Ndiaye, qui voit dans cet objectif une stratégie de repositionnement du coton comme pilier de l’économie nationale.
Placée sous le thème « Renforcer la compétitivité des filières cotonnières africaines : innovation, durabilité et croissance partagée », la rencontre de Dakar réunit les acteurs majeurs du secteur pour repenser l’avenir du coton en Afrique. Créée en 2002, l’Aca œuvre à défendre les intérêts des producteurs africains face aux déséquilibres du commerce international, notamment les subventions agricoles dans les pays développés.
Malgré une réduction des superficies cultivées, le Sénégal a enregistré une hausse de 20 % de sa production en un an. Une performance que la Sodefitex qualifie de « remarquable », fruit d’une relance maîtrisée et inclusive.
Au-delà des volumes, la transformation locale du coton apparaît comme un défi prioritaire. Papa Fata Ndiaye appelle à développer les capacités industrielles nationales pour accroître la valeur ajoutée, renforcer la souveraineté économique et créer des emplois durables.
Le Soleil
Ce cap s’inscrit dans une trajectoire de relance durable visant à atteindre les 100 000 tonnes à l’horizon 2029, a précisé M. Ndiaye, qui voit dans cet objectif une stratégie de repositionnement du coton comme pilier de l’économie nationale.
Placée sous le thème « Renforcer la compétitivité des filières cotonnières africaines : innovation, durabilité et croissance partagée », la rencontre de Dakar réunit les acteurs majeurs du secteur pour repenser l’avenir du coton en Afrique. Créée en 2002, l’Aca œuvre à défendre les intérêts des producteurs africains face aux déséquilibres du commerce international, notamment les subventions agricoles dans les pays développés.
Malgré une réduction des superficies cultivées, le Sénégal a enregistré une hausse de 20 % de sa production en un an. Une performance que la Sodefitex qualifie de « remarquable », fruit d’une relance maîtrisée et inclusive.
Au-delà des volumes, la transformation locale du coton apparaît comme un défi prioritaire. Papa Fata Ndiaye appelle à développer les capacités industrielles nationales pour accroître la valeur ajoutée, renforcer la souveraineté économique et créer des emplois durables.
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