La première ministre Élisabeth Borne a annoncé le déploiement de véhicules blindés de la gendarmerie pour faire face aux violences qui touchent depuis trois nuits de nombreuses villes en France.
Des "forces mobiles supplémentaires" vont en outre être déployées, a précisé Matignon à l'AFP, ajoutant que des "événements de grande ampleur mobilisant des effectifs et pouvant présenter des risques d'ordre public en fonction des situations locales" seraient annulés.
Ces décisions font partie des mesures arrêtées sous l'autorité du président Emmanuel Macron lors de la cellule interministérielle de crise qui s'est réunie en milieu de journée au ministère de l'Intérieur.
Des incidents se sont produits dans le centre-ville de Strasbourg où un magasin Apple Store a notamment été vandalisé, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Martine Aubry défavorable à l'idée d'un couvre-feu
La maire (PS) de Lille, Martine Aubry, s'est prononcée contre l'idée d'un couvre-feu nocturne, face à la flambée des violences urbaines, qui risquerait, selon elle, d'attiser encore plus la colère.
"Nous, nous n'y sommes pas favorables", a déclaré Martine Aubry lors d'un point presse. "Un couvre-feu n'a de sens que si on est capables de le faire respecter. Faire un couvre-feu qui va rendre les gens énervés, fous furieux, et des gamins qui vont dire 'on va quand même y aller', et ne pas être capables, c'est encore la République qui recule", a-t-elle expliqué. Elle a indiqué préférer "être sur le terrain avec les agents".
Après des mesures similaires prises dans plusieurs villes jeudi soir, Amiens (dans la Somme) a décidé vendredi d'un couvre-feu nocturne jusqu'à lundi matin, visant les mineurs de moins de 16 ans, entre 22 h et 6 h dans le centre ville et plusieurs quartiers touchés par les incidents. Beauvais (dans l'Oise) a également décrété un couvre-feu pour les trois prochaines nuits, de 22 h à 6 h, pour les mineurs non-accompagnés dans toute la ville.
Des "forces mobiles supplémentaires" vont en outre être déployées, a précisé Matignon à l'AFP, ajoutant que des "événements de grande ampleur mobilisant des effectifs et pouvant présenter des risques d'ordre public en fonction des situations locales" seraient annulés.
Ces décisions font partie des mesures arrêtées sous l'autorité du président Emmanuel Macron lors de la cellule interministérielle de crise qui s'est réunie en milieu de journée au ministère de l'Intérieur.
Des incidents se sont produits dans le centre-ville de Strasbourg où un magasin Apple Store a notamment été vandalisé, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Martine Aubry défavorable à l'idée d'un couvre-feu
La maire (PS) de Lille, Martine Aubry, s'est prononcée contre l'idée d'un couvre-feu nocturne, face à la flambée des violences urbaines, qui risquerait, selon elle, d'attiser encore plus la colère.
"Nous, nous n'y sommes pas favorables", a déclaré Martine Aubry lors d'un point presse. "Un couvre-feu n'a de sens que si on est capables de le faire respecter. Faire un couvre-feu qui va rendre les gens énervés, fous furieux, et des gamins qui vont dire 'on va quand même y aller', et ne pas être capables, c'est encore la République qui recule", a-t-elle expliqué. Elle a indiqué préférer "être sur le terrain avec les agents".
Après des mesures similaires prises dans plusieurs villes jeudi soir, Amiens (dans la Somme) a décidé vendredi d'un couvre-feu nocturne jusqu'à lundi matin, visant les mineurs de moins de 16 ans, entre 22 h et 6 h dans le centre ville et plusieurs quartiers touchés par les incidents. Beauvais (dans l'Oise) a également décrété un couvre-feu pour les trois prochaines nuits, de 22 h à 6 h, pour les mineurs non-accompagnés dans toute la ville.