« La Nation est sous le choc », a déclaré le président français sur Twitter. « Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés », a ajouté Emmanuel Macron
L'homme, armé d'un couteau, s'est attaqué vers 9h45 (7h45 TU) à des enfants âgés d'environ trois ans qui étaient dans un parc près du lac d'Annecy. Trois des victimes ont un pronostic vital engagé, selon une source proche du dossier à l’AFP. Selon l'identité déclarée par l'agresseur, il est de nationalité syrienne, né en 1991, demandeur d'asile et inconnu de tous les fichiers, selon une source policière. Le caractère terroriste ou non de l'attaque est en cours d'évaluation, selon une source proche du dossier.
Aussitôt, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a posté un tweet : « Plusieurs personnes dont des enfants ont été blessées par un individu armé d'un couteau dans un square à Annecy. L'individu a été interpellé grâce à l'intervention très rapide des forces de l'ordre ».
Selon le quotidien Dauphiné libéré, les victimes ont été transférées au centre hospitalier Annecy Genevois et les témoins ont été acheminés dans un bâtiment proche des lieux du drame, dont les abords ont été bouclés par un important dispositif policier.
Députés et membres du gouvernement ont observé jeudi une minute de silence à l'Assemblée nationale après cette attaque. La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a invité à cette minute de silence « pour eux, pour leurs familles », après cette « attaque gravissime ». La Première ministre Elisabeth Borne va se rendre sur place, a annoncé Matignon à l'AFP.
Réactions en chaîne
L'ensemble de la classe politique a immédiatement réagi. « L'effroi nous saisit tous », a tweeté la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée, Aurore Bergé, tandis qu'Éric Ciotti (LR) faisait état d'une « immense émotion et grande colère ! ». « L'enquête déterminera les conditions, mais il semble que l'auteur ait le même profil que l'on retrouve souvent dans ces attaques. Il faudra en tirer toutes les conséquences sans naïveté, avec force et en lucidité », a-t-il complété à l'Assemblée.
« Comment est-ce possible ? Attaquer des petits ! Les frapper avec un couteau ! Notre cœur est en miettes à devoir le vivre », a abondé de son côté Jean-Luc Mélenchon. « L'horreur. Émotion et colère », a écrit le patron des députés socialistes Boris Vallaud, sur le même réseau social. « Effroi et horreur », a réagi de son côté Marine Le Pen.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, où les faits se sont déroulés, Laurent Wauquiez (LR), a dénoncé de son côté « l'horreur, encore ». « Cette attaque sur des enfants est le sommet de l'abomination », a-t-il ajouté, remerciant les « policiers pour le courage dont ils ont fait preuve en interpellant l'assaillant ».
(avec AFP)
L'homme, armé d'un couteau, s'est attaqué vers 9h45 (7h45 TU) à des enfants âgés d'environ trois ans qui étaient dans un parc près du lac d'Annecy. Trois des victimes ont un pronostic vital engagé, selon une source proche du dossier à l’AFP. Selon l'identité déclarée par l'agresseur, il est de nationalité syrienne, né en 1991, demandeur d'asile et inconnu de tous les fichiers, selon une source policière. Le caractère terroriste ou non de l'attaque est en cours d'évaluation, selon une source proche du dossier.
Aussitôt, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a posté un tweet : « Plusieurs personnes dont des enfants ont été blessées par un individu armé d'un couteau dans un square à Annecy. L'individu a été interpellé grâce à l'intervention très rapide des forces de l'ordre ».
Selon le quotidien Dauphiné libéré, les victimes ont été transférées au centre hospitalier Annecy Genevois et les témoins ont été acheminés dans un bâtiment proche des lieux du drame, dont les abords ont été bouclés par un important dispositif policier.
Députés et membres du gouvernement ont observé jeudi une minute de silence à l'Assemblée nationale après cette attaque. La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a invité à cette minute de silence « pour eux, pour leurs familles », après cette « attaque gravissime ». La Première ministre Elisabeth Borne va se rendre sur place, a annoncé Matignon à l'AFP.
Réactions en chaîne
L'ensemble de la classe politique a immédiatement réagi. « L'effroi nous saisit tous », a tweeté la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée, Aurore Bergé, tandis qu'Éric Ciotti (LR) faisait état d'une « immense émotion et grande colère ! ». « L'enquête déterminera les conditions, mais il semble que l'auteur ait le même profil que l'on retrouve souvent dans ces attaques. Il faudra en tirer toutes les conséquences sans naïveté, avec force et en lucidité », a-t-il complété à l'Assemblée.
« Comment est-ce possible ? Attaquer des petits ! Les frapper avec un couteau ! Notre cœur est en miettes à devoir le vivre », a abondé de son côté Jean-Luc Mélenchon. « L'horreur. Émotion et colère », a écrit le patron des députés socialistes Boris Vallaud, sur le même réseau social. « Effroi et horreur », a réagi de son côté Marine Le Pen.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, où les faits se sont déroulés, Laurent Wauquiez (LR), a dénoncé de son côté « l'horreur, encore ». « Cette attaque sur des enfants est le sommet de l'abomination », a-t-il ajouté, remerciant les « policiers pour le courage dont ils ont fait preuve en interpellant l'assaillant ».
(avec AFP)