Le gouvernement a décidé d’une amnistie générale dont bénéficient en premier lieu les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CRTI) qui ont renversé Ali Bongo il y a deux ans.
Mais elle concerne aussi ceux qui avaient tenté de faire un putsch semblable en 2019 et qui se trouvent toujours en détention. L'ex-lieutenant de la Garde républicaine Kelly Ondo Obiang, Dimitry Nze Minkom et Estimé Bedima devraient donc être libérés prochainement et réintégrés.
Le 7 janvier 2019, ils avaient investi la radio nationale et avaient appelé, en vain, l’armée à « sauver la République » et le peuple au soulèvement... le tout en vain. Ils ont ensuite été délogés et condamnés à 15 ans de prison ferme. Six autres accusés avaient été acquittés.
« Ce texte vise à contribuer à l’apaisement et à la réconciliation nationale en tournant définitivement la page de ces événements », souligne le communiqué du conseil des ministres.
Cette décision n'est pas une surprise : en février, le président Brice Clothaire Oligui Nguema avait assuré « ne pas oublier » son « petit frère » Kelly Ondo Obiang en prison.
Cette amnistie est un « soulagement » pour Me François Méyé, l'avocat de Kelly Ondo Obiang
Parmi les autres annonces figurent la lutte contre les déficits, la recherche de croissance et des métiers réservés aux Gabonais.
Au cours du séminaire gouvernemental dimanche et lundi, le chef de l'État avait exhorté ses troupes à obtenir des résultats. Et il met la barre haut : son objectif est d’atteindre 10 % de croissance à moyen terme, en visant la création de valeur ajouté et en réduisant « significativement » les exportations de matières premières à l’état brut.
Pour réduire le déficit, le gouvernement annonce la fin de nombreuses exonérations fiscales, la mise en place de prélèvements automatiques, et un renforcement du contrôle de la traçabilité des dépenses.
Autre décision forte : certains métiers seront réservés aux Gabonais, comme la coiffure et l'esthétique, la réparation de téléphones ou l'orpaillage artisanal. Cela dans l'objectif de les sortir du secteur informel et de créer des emplois.
Rfi
Mais elle concerne aussi ceux qui avaient tenté de faire un putsch semblable en 2019 et qui se trouvent toujours en détention. L'ex-lieutenant de la Garde républicaine Kelly Ondo Obiang, Dimitry Nze Minkom et Estimé Bedima devraient donc être libérés prochainement et réintégrés.
Le 7 janvier 2019, ils avaient investi la radio nationale et avaient appelé, en vain, l’armée à « sauver la République » et le peuple au soulèvement... le tout en vain. Ils ont ensuite été délogés et condamnés à 15 ans de prison ferme. Six autres accusés avaient été acquittés.
« Ce texte vise à contribuer à l’apaisement et à la réconciliation nationale en tournant définitivement la page de ces événements », souligne le communiqué du conseil des ministres.
Cette décision n'est pas une surprise : en février, le président Brice Clothaire Oligui Nguema avait assuré « ne pas oublier » son « petit frère » Kelly Ondo Obiang en prison.
Cette amnistie est un « soulagement » pour Me François Méyé, l'avocat de Kelly Ondo Obiang
Parmi les autres annonces figurent la lutte contre les déficits, la recherche de croissance et des métiers réservés aux Gabonais.
Au cours du séminaire gouvernemental dimanche et lundi, le chef de l'État avait exhorté ses troupes à obtenir des résultats. Et il met la barre haut : son objectif est d’atteindre 10 % de croissance à moyen terme, en visant la création de valeur ajouté et en réduisant « significativement » les exportations de matières premières à l’état brut.
Pour réduire le déficit, le gouvernement annonce la fin de nombreuses exonérations fiscales, la mise en place de prélèvements automatiques, et un renforcement du contrôle de la traçabilité des dépenses.
Autre décision forte : certains métiers seront réservés aux Gabonais, comme la coiffure et l'esthétique, la réparation de téléphones ou l'orpaillage artisanal. Cela dans l'objectif de les sortir du secteur informel et de créer des emplois.
Rfi