Gambie,l'ère des scandales post Jammeh

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 7 Avril 2017 à 09:51 modifié le Vendredi 7 Avril 2017 09:54

Au moment où les gambiens allaient voter tranquillement et pensant que le nouveau pouvoir incarné par Adama Barrow allait procéder aux ruptures du défunt régime de Yaya Jammeh ,dakarposte est en mesure de vous prouver que la coalition au pouvoir dans ce pays semble être plongé dans une logique de partage du gâteau comme cela semble être le cas sous nos cieux.

En effet nos radars chez nos voisins ont capté au passage le bulletin de salaire de l'un des ministres parmi les plus décriés de l'équipe du président Adama Barrow en l'occurrence Hamat N.K.Bah ministre du Tourisme qui frise la honte dans un pays aussi pauvre que la Gambie

Alors que les gambiens avaient salué unanimement la publication du salaire du président qui l’avait ramené à 20.000 dalasis mensuels hors avantages, le ci devant ministre se retrouve avec un salaire de base est D29,333.00 dalasi et avec les avantages et indemnités inclus Hamat Bah touche pas moins de D49,333.50 dalasi par mois. L'information aidera les Gambiens à comprendre comment fonctionne le gouvernement de Barrow. Autre incongruité du nouveau régime, le ministre du Tourisme bénéficie d'une allocation téléphonique de 5000.00 dalasi mensuelle, 5000.00 dalasi d’indemnité de logement pendant ce temps, le coût de la vie est de plus en plus chère avec son lot de pénuries massives d'électricité et d’eau.

Cette pratique concerne l’ensemble des hommes du gouvernement gambien que sont Ousainou Darboe, ministre des Affaires étrangères, Mai Fatty, ministre de l'Intérieur, Isatou Touray, Ministre du Commerce et les autres foulant aux pieds les sacrifices de la population et des victimes comme Solo Sandeng.

Les Gambiens se sont rendus aux urnes ce  jeudi pour élire les députés de l'Assemblée nationale.
Il est évident que ce gouvernement est insensible au sort des travailleurs pauvres, des contribuables et de l'électorat. Barrow et ses ministres peuvent bénéficier d'allocations et de bénéfices exorbitants, lorsque les travailleurs ont été privés de salaire depuis des lustres. Le gambien moyen peine à payer la location de la maison, un sac de riz pour nourrir sa famille et un traitement médical, et ces dirigeants comme des vautours semblent vouloir prendre le peu qui pouvait permettre à ce peuple d’espérer.

N’est-ce pas une raison de regretter celui-là catalogué de dictateur et qui avait régné sans partage sur ce pays pendant 22 ans.

Recommandé Pour Vous