Le gouvernement ukrainien envoie ce jeudi 45 bus pour évacuer des civils depuis le port assiégé de Marioupol (sud-est), après que Moscou a annoncé une trêve pour permettre leur départ, selon la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Le Comité international de la Croix Rouge s'est pour sa part dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation des civils à partir de vendredi, à condition d'avoir les garanties nécessaires.
Cette annonce intervient après que le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10h ce jeudi (07h GMT) à Marioupol. Port stratégique sur la mer d'Azov, Marioupol est pilonné par les forces russes depuis fin février. Quelque 160 000 civils y seraient encore bloqués.
Les points à retenir :
- Le gouvernement ukrainien a envoyé ce jeudi 45 bus pour évacuer des civils depuis Marioupol, ville assiégée du sud-est de l'Ukraine, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. Dix-sept bus sont déjà partis depuis Zaporojie, à quelque 220 km au nord-ouest, a-t-elle précisé, tandis que vingt-huit attendent encore l'autorisation de franchir un point de contrôle russe.
- Cela fait suite à l'annonce mercredi du ministère de la Défense russe, qui a déclaré vouloir mettre en place à Marioupol une trêve, appelée "régime de silence", à partir de ce jeudi à 10h (7h GMT) afin d'évacuer des civils via un couloir humanitaire.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi ne pas croire à la promesse faite la veille par Moscou de "réduire radicalement" son activité militaire en direction de Kyiv . "Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a déclaré le président dans une adresse vidéo à la nation, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass.
- Alors que les affrontements se poursuivent sur le terrain, les services de renseignements américain et britannique ont décrit mercredi et jeudi un président russe "mal informé" sur le conflit, en froid avec son état-major et entouré de conseillers craignant de lui dire la vérité.
- Les ministres des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kuleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines" a assuré jeudi leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu.
Le Comité international de la Croix Rouge s'est pour sa part dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation des civils à partir de vendredi, à condition d'avoir les garanties nécessaires.
Cette annonce intervient après que le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10h ce jeudi (07h GMT) à Marioupol. Port stratégique sur la mer d'Azov, Marioupol est pilonné par les forces russes depuis fin février. Quelque 160 000 civils y seraient encore bloqués.
Les points à retenir :
- Le gouvernement ukrainien a envoyé ce jeudi 45 bus pour évacuer des civils depuis Marioupol, ville assiégée du sud-est de l'Ukraine, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. Dix-sept bus sont déjà partis depuis Zaporojie, à quelque 220 km au nord-ouest, a-t-elle précisé, tandis que vingt-huit attendent encore l'autorisation de franchir un point de contrôle russe.
- Cela fait suite à l'annonce mercredi du ministère de la Défense russe, qui a déclaré vouloir mettre en place à Marioupol une trêve, appelée "régime de silence", à partir de ce jeudi à 10h (7h GMT) afin d'évacuer des civils via un couloir humanitaire.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi ne pas croire à la promesse faite la veille par Moscou de "réduire radicalement" son activité militaire en direction de Kyiv . "Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a déclaré le président dans une adresse vidéo à la nation, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass.
- Alors que les affrontements se poursuivent sur le terrain, les services de renseignements américain et britannique ont décrit mercredi et jeudi un président russe "mal informé" sur le conflit, en froid avec son état-major et entouré de conseillers craignant de lui dire la vérité.
- Les ministres des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kuleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines" a assuré jeudi leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu.