Le président russe Vladimir Poutine a assuré mercredi 5 octobre que la situation militaire se « stabilisera » dans les territoires ukrainiens dont il revendique l’annexion mais où ses forces subissent une série de revers face à l’armée ukrainienne. Quelques heures plus tôt, l’Ukraine avait annoncé regagner du terrain dans la région de Louhansk (est), après ses succès dans celles de Kherson (sud) et Kharkiv (nord-est).
« Nous partons du principe que la situation va se stabiliser et que nous pourrons développer ces zones de manière pacifique », a estimé M. Poutine. Il a signé un décret pour que la Russie s’approprie formellement la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud). De son côté, le chef de l’AIEA Rafael Grossi a annoncé son départ pour Kiev pour discuter du besoin « plus urgent que jamais », de l’établissement « d’une zone de protection autour de [cette] centrale .
Alors même qu’elle recule sur le terrain, la Russie a proclamé l’annexion de quatre régions d’Ukraine (Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia) qu’elle contrôle partiellement, à l’issue de « référendums » dénoncés par Kiev et ses alliés occidentaux.
Signe d’un désarroi en Russie, les revers de l’armée ont conduit un haut responsable parlementaire à appeler celle-ci à « arrêter de mentir » sur ses défaites.
« Notre peuple n’est pas stupide. Et il voit qu’on ne veut pas lui dire ne serait-ce qu’une partie de la vérité. Cela peut entraîner une perte de crédibilité », a déclaré Andreï Kartapolov, à la tête du Commission de la défense de la Douma, la chambre basse du Parlement, et ancien commandant militaire.
« Nous partons du principe que la situation va se stabiliser et que nous pourrons développer ces zones de manière pacifique », a estimé M. Poutine. Il a signé un décret pour que la Russie s’approprie formellement la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud). De son côté, le chef de l’AIEA Rafael Grossi a annoncé son départ pour Kiev pour discuter du besoin « plus urgent que jamais », de l’établissement « d’une zone de protection autour de [cette] centrale .
Alors même qu’elle recule sur le terrain, la Russie a proclamé l’annexion de quatre régions d’Ukraine (Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia) qu’elle contrôle partiellement, à l’issue de « référendums » dénoncés par Kiev et ses alliés occidentaux.
Signe d’un désarroi en Russie, les revers de l’armée ont conduit un haut responsable parlementaire à appeler celle-ci à « arrêter de mentir » sur ses défaites.
« Notre peuple n’est pas stupide. Et il voit qu’on ne veut pas lui dire ne serait-ce qu’une partie de la vérité. Cela peut entraîner une perte de crédibilité », a déclaré Andreï Kartapolov, à la tête du Commission de la défense de la Douma, la chambre basse du Parlement, et ancien commandant militaire.