RFI : Fernando Dias, êtes-vous en sécurité actuellement ?
Fernando Dias : Oui, je suis en sécurité. Le pouvoir voulait m'arrêter à cause de ce faux coup d'État. Je demande à la Cédéao, à l'Union africaine, aux Nations unies de me garantir la sécurité parce que le pouvoir, jusqu'à maintenant, voulait nous faire mal.
La Commission électorale n'a pas pu donner les résultats. Vous avez bénéficié du soutien du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Considérez-vous avoir gagné l'élection présidentielle ?
Je suis le vainqueur de cette élection. Quand Umaro Sissoco Embalo a compris qu'il ne pouvait pas gagner cette élection – parce qu'il a fait une tentative d'altérer les résultats électoraux au niveau des commissions régionales d'élections, au niveau des commissions nationales –, il s'est dit : « Comme je ne peux pas gagner, je vais transférer le pouvoir aux militaires ». Il a dit qu'il y avait un coup d'État, mais comment est-ce possible ? Les gens qui ont organisé le coup d'État sont tous des militaires proches de lui : son chef d'état-major particulier, le porte-parole du président de la République. Tous sont des proches de Umaro Sissoco Embalo. Il a perdu, mais ne veut pas transférer le pouvoir à un autre civil. Nous sommes en démocratie. Il y a quelqu'un qui était le président de la République, José Mario Vaz, mais il a perdu, il a accepté, il a transféré le pouvoir à Umaro Sissoco Embalo. C'est cela qu'Embalo doit faire. Ce coup d'État, c'est un faux qu’Umaro Sissoco Embalo a annoncé. Tous les peuples de Guinée-Bissau savent que ce qu'Umaro Sissoco Embalo a dit n'est pas vrai.
Quel message avez-vous à adresser au général Horta N'Tam, le chef d'état-major de l'armée de terre, qui vient d'annoncer qu'il prenait le pouvoir pour une transition politique d'une durée d'un an ?
Ce que je voudrais dire à Horta N'Tam, c'est qu’il permette que le processus électoral soit terminé, qu’il permette que le résultat électoral soit annoncé. Il doit laisser le processus électoral. Nous sommes en démocratie. Il doit savoir que nous sommes en démocratie et le processus électoral est déjà terminé. Que l'on permette la conclusion finale de ce processus électoral.
Pour vous, la commission électorale est-elle encore légitime et peut donner les résultats de la présidentielle et des législatives.
Oui. Nous avons demandé à la commission électorale d'annoncer le résultat final. Et au général Horta N'Tam, en tant que chef militaire, de permettre la sécurité à la commission électorale pour qu'elle annonce les résultats.
Quel message adressez-vous aux instances ouest-africaines, à la Cédéao et à l'Union africaine ? Ces instances doivent-elles faire pression sur les militaires pour qu'ils rendent le pouvoir immédiatement ?
Nous sommes un pays démocratique. Si nous disons que nous sommes en démocratie, il faut que nous respections les règles de la démocratie. L'Union africaine, la Cédéao peuvent permettre le dialogue interne avec les militaires pour leur dire « arrêtez-vous » et permettre la démocratie. C'est cela que nous connaissons.
Votre pays a été de nombreuses fois secoué par des troubles politiques et des coups d'État. Lancez-vous un appel au calme ?
J'appelle au calme tous les peuples de Guinée-Bissau. Comme nous sommes en dialogue avec les organisations africaines de la Cédéao et de l'Union africaine, nous allons accompagner et dialoguer avec les militaires. Maintenant, je demande le calme à tous les peuples de Guinée-Bissau pour attendre ce que la Cédéao et l'Union africaine vont faire pour arrêter tout ce qui n'est pas normal en ce moment.
Fernando Dias : Oui, je suis en sécurité. Le pouvoir voulait m'arrêter à cause de ce faux coup d'État. Je demande à la Cédéao, à l'Union africaine, aux Nations unies de me garantir la sécurité parce que le pouvoir, jusqu'à maintenant, voulait nous faire mal.
La Commission électorale n'a pas pu donner les résultats. Vous avez bénéficié du soutien du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Considérez-vous avoir gagné l'élection présidentielle ?
Je suis le vainqueur de cette élection. Quand Umaro Sissoco Embalo a compris qu'il ne pouvait pas gagner cette élection – parce qu'il a fait une tentative d'altérer les résultats électoraux au niveau des commissions régionales d'élections, au niveau des commissions nationales –, il s'est dit : « Comme je ne peux pas gagner, je vais transférer le pouvoir aux militaires ». Il a dit qu'il y avait un coup d'État, mais comment est-ce possible ? Les gens qui ont organisé le coup d'État sont tous des militaires proches de lui : son chef d'état-major particulier, le porte-parole du président de la République. Tous sont des proches de Umaro Sissoco Embalo. Il a perdu, mais ne veut pas transférer le pouvoir à un autre civil. Nous sommes en démocratie. Il y a quelqu'un qui était le président de la République, José Mario Vaz, mais il a perdu, il a accepté, il a transféré le pouvoir à Umaro Sissoco Embalo. C'est cela qu'Embalo doit faire. Ce coup d'État, c'est un faux qu’Umaro Sissoco Embalo a annoncé. Tous les peuples de Guinée-Bissau savent que ce qu'Umaro Sissoco Embalo a dit n'est pas vrai.
Quel message avez-vous à adresser au général Horta N'Tam, le chef d'état-major de l'armée de terre, qui vient d'annoncer qu'il prenait le pouvoir pour une transition politique d'une durée d'un an ?
Ce que je voudrais dire à Horta N'Tam, c'est qu’il permette que le processus électoral soit terminé, qu’il permette que le résultat électoral soit annoncé. Il doit laisser le processus électoral. Nous sommes en démocratie. Il doit savoir que nous sommes en démocratie et le processus électoral est déjà terminé. Que l'on permette la conclusion finale de ce processus électoral.
Pour vous, la commission électorale est-elle encore légitime et peut donner les résultats de la présidentielle et des législatives.
Oui. Nous avons demandé à la commission électorale d'annoncer le résultat final. Et au général Horta N'Tam, en tant que chef militaire, de permettre la sécurité à la commission électorale pour qu'elle annonce les résultats.
Quel message adressez-vous aux instances ouest-africaines, à la Cédéao et à l'Union africaine ? Ces instances doivent-elles faire pression sur les militaires pour qu'ils rendent le pouvoir immédiatement ?
Nous sommes un pays démocratique. Si nous disons que nous sommes en démocratie, il faut que nous respections les règles de la démocratie. L'Union africaine, la Cédéao peuvent permettre le dialogue interne avec les militaires pour leur dire « arrêtez-vous » et permettre la démocratie. C'est cela que nous connaissons.
Votre pays a été de nombreuses fois secoué par des troubles politiques et des coups d'État. Lancez-vous un appel au calme ?
J'appelle au calme tous les peuples de Guinée-Bissau. Comme nous sommes en dialogue avec les organisations africaines de la Cédéao et de l'Union africaine, nous allons accompagner et dialoguer avec les militaires. Maintenant, je demande le calme à tous les peuples de Guinée-Bissau pour attendre ce que la Cédéao et l'Union africaine vont faire pour arrêter tout ce qui n'est pas normal en ce moment.