Depuis l’avènement du conseil national pour le redressement et le développement (CNRD) au pouvoir le 5 septembre 2021, un nouveau vent commence à souffler sur la Guinée, un pays qui vit une crise aiguë. Les Guinéens, en dépit des conditions précaires dans lesquelles ils vivent, commencent à regagner l’espoir d’un nouveau départ.
En effet, après la prise de pouvoir et les jours suivants en 2008, si l’impréparation a joué sur la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara en 2008 avec le CNRD, tel n’est pas le cas.
De sources officielles, depuis que le colonel Mamadi Doumbouya et ses collègues ont perpétré leur coup de force, aucun franc guinéen n’est sorti des caisses du trésor public et de la banque centrale de la république de Guinée pour financer quoique ce soit. Même pour l’organisation de la prestation de serment de Doumbouya ce vendredi 1er octobre dans un contexte spécifique devant la Cour suprême, rien n’a été décaissé pour la cause. Les véhicules de service sont tous immobilisés, il y a moins de prime de carburant et moins de bruits sur les artères de Conakry. La réussite de l’organisation de la cérémonie est attribuée à la lieutenante-colonel Aminata Diallo et des colonels Balla Samoura, Amin Camara et Amara Camara appuyés par des bénévoles qui ont fait preuve de professionnalisme.
La question qu’on a posée à un des membres influents du CNRD, est de savoir d’où vient l’argent qui finance les activités du mouvement ?
A celle-ci, cet officier supérieur de l’armée guinéenne très sobre mais bien côté, a ironisé en ces termes : « J’espère que vous avez très bien écouté la déclaration de prise de pouvoir prononcée par le colonel Mamadi Doumbouya le 5 septembre dernier et surtout son discours de prestation de serment devant la cour suprême ce vendredi 1er octobre suivi de son adresse à la Nation. Nous ne sommes ni avides d’argent ni de pouvoir. La corruption, la gabegie financière, le détournement des deniers publics de façon arrogante et la crise politique au sein desquels le pays était plongé ont poussé l’armée à prendre le pouvoir. Alors que pendant ce temps, tous les fonds destinés à la troupe n’y arrivaient jamais. Nous achetions nos tenues et autres bottes nous-mêmes…Pourtant, le budget est alloué pour ça…les populations souffrent et ne font plus confiance aux gouvernants…Pour tout vous dire, nous sommes venus préparer le terrain du renouveau démocratique de notre pays et nous voulons démontrer au monde entier qu’il y a de véritables têtes et patriotes parmi les forces de défense et de sécurité…»
Guineenews.org
En effet, après la prise de pouvoir et les jours suivants en 2008, si l’impréparation a joué sur la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara en 2008 avec le CNRD, tel n’est pas le cas.
De sources officielles, depuis que le colonel Mamadi Doumbouya et ses collègues ont perpétré leur coup de force, aucun franc guinéen n’est sorti des caisses du trésor public et de la banque centrale de la république de Guinée pour financer quoique ce soit. Même pour l’organisation de la prestation de serment de Doumbouya ce vendredi 1er octobre dans un contexte spécifique devant la Cour suprême, rien n’a été décaissé pour la cause. Les véhicules de service sont tous immobilisés, il y a moins de prime de carburant et moins de bruits sur les artères de Conakry. La réussite de l’organisation de la cérémonie est attribuée à la lieutenante-colonel Aminata Diallo et des colonels Balla Samoura, Amin Camara et Amara Camara appuyés par des bénévoles qui ont fait preuve de professionnalisme.
La question qu’on a posée à un des membres influents du CNRD, est de savoir d’où vient l’argent qui finance les activités du mouvement ?
A celle-ci, cet officier supérieur de l’armée guinéenne très sobre mais bien côté, a ironisé en ces termes : « J’espère que vous avez très bien écouté la déclaration de prise de pouvoir prononcée par le colonel Mamadi Doumbouya le 5 septembre dernier et surtout son discours de prestation de serment devant la cour suprême ce vendredi 1er octobre suivi de son adresse à la Nation. Nous ne sommes ni avides d’argent ni de pouvoir. La corruption, la gabegie financière, le détournement des deniers publics de façon arrogante et la crise politique au sein desquels le pays était plongé ont poussé l’armée à prendre le pouvoir. Alors que pendant ce temps, tous les fonds destinés à la troupe n’y arrivaient jamais. Nous achetions nos tenues et autres bottes nous-mêmes…Pourtant, le budget est alloué pour ça…les populations souffrent et ne font plus confiance aux gouvernants…Pour tout vous dire, nous sommes venus préparer le terrain du renouveau démocratique de notre pays et nous voulons démontrer au monde entier qu’il y a de véritables têtes et patriotes parmi les forces de défense et de sécurité…»
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