La justice sénégalaise entre dans une phase décisive dans les affaires visant plusieurs anciens membres du gouvernement. Après les mises en accusation retentissantes de cinq ex-ministres, la Haute Cour de Justice passe à l’offensive. Comme le rapporte le quotidien Libération, la Commission d’instruction et le parquet général ont enclenché une mécanique judiciaire rigoureuse, en lançant mandats et ordres de conduite.
Les anciens ministres Mansour Faye, Sophie Gladima, Ndèye Saly Diop, Moustapha Diop et Ismaila Madior Fall sont désormais au cœur d’une procédure d’exception. La Commission d’instruction a transmis cinq mandats de comparution à la Division des investigations criminelles (Dic), afin qu’ils soient notifiés aux intéressés. Une première salve d’auditions est déjà planifiée : Ndèye Saly Diop est convoquée le 19 mai, Moustapha Diop le 22, et Mansour Faye le 26.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le parquet général est également entré en scène, en ordonnant des « conduites » — autrement dit, des mesures de contrainte visant à amener certains mis en cause devant les juridictions compétentes, notamment dans l’enquête sur le projet de construction du tribunal de Guédiawaye. Ce dossier épineux implique Ismaila Madior Fall, soupçonné de corruption dans le cadre de ce projet public.
Selon les sources de Libération, l’enquête menée par la Brigade des affaires générales (BAG) de la Dic a déjà révélé des éléments compromettants mettant en cause des fonctionnaires et particuliers, tous liés de près ou de loin à l’affaire.
dakaractu
Les anciens ministres Mansour Faye, Sophie Gladima, Ndèye Saly Diop, Moustapha Diop et Ismaila Madior Fall sont désormais au cœur d’une procédure d’exception. La Commission d’instruction a transmis cinq mandats de comparution à la Division des investigations criminelles (Dic), afin qu’ils soient notifiés aux intéressés. Une première salve d’auditions est déjà planifiée : Ndèye Saly Diop est convoquée le 19 mai, Moustapha Diop le 22, et Mansour Faye le 26.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le parquet général est également entré en scène, en ordonnant des « conduites » — autrement dit, des mesures de contrainte visant à amener certains mis en cause devant les juridictions compétentes, notamment dans l’enquête sur le projet de construction du tribunal de Guédiawaye. Ce dossier épineux implique Ismaila Madior Fall, soupçonné de corruption dans le cadre de ce projet public.
Selon les sources de Libération, l’enquête menée par la Brigade des affaires générales (BAG) de la Dic a déjà révélé des éléments compromettants mettant en cause des fonctionnaires et particuliers, tous liés de près ou de loin à l’affaire.
dakaractu