Face à l’augmentation des flux migratoires, les pays européens ont déployé de nombreux moyens pour contenir l’immigration clandestine. Entre renforcement des contrôles aux frontières, amélioration des procédures administratives et coopération internationale, les États cherchent à empêcher le passage illégal des personnes. Pourtant, malgré ces efforts, certains groupes organisés trouvent toujours des failles à exploiter, en particulier lorsqu’il s’agit de mineurs, dont la situation est souvent plus délicate à gérer.
Une faille dans le système exploitée par un réseau bien rodé
Récemment, les enquêteurs spécialisés dans la protection des mineurs étrangers non accompagnés ont découvert un réseau actif en région parisienne depuis 2023. Ce groupe a réussi à contourner le dispositif de contrôle lié aux Documents de Circulation pour Étrangers Mineurs (DCEM), des autorisations nécessaires pour que des enfants étrangers résidant en France puissent voyager à l’étranger sans visa de retour. En falsifiant ces documents, les passeurs ont permis à plusieurs enfants camerounais d’entrer clandestinement en France.
Cette opération montre à quel point un système pensé pour faciliter la mobilité des mineurs peut être détourné. La falsification de ces documents administratifs est devenue la clé d’entrée de ce trafic, soulignant ainsi la vulnérabilité des dispositifs censés protéger les frontières tout en respectant les droits des enfants.
La Nouvelle Tribune
Une faille dans le système exploitée par un réseau bien rodé
Récemment, les enquêteurs spécialisés dans la protection des mineurs étrangers non accompagnés ont découvert un réseau actif en région parisienne depuis 2023. Ce groupe a réussi à contourner le dispositif de contrôle lié aux Documents de Circulation pour Étrangers Mineurs (DCEM), des autorisations nécessaires pour que des enfants étrangers résidant en France puissent voyager à l’étranger sans visa de retour. En falsifiant ces documents, les passeurs ont permis à plusieurs enfants camerounais d’entrer clandestinement en France.
Cette opération montre à quel point un système pensé pour faciliter la mobilité des mineurs peut être détourné. La falsification de ces documents administratifs est devenue la clé d’entrée de ce trafic, soulignant ainsi la vulnérabilité des dispositifs censés protéger les frontières tout en respectant les droits des enfants.
La Nouvelle Tribune