L'armée israélienne a affirmé que les infrastructures visées lundi dans le port de Hodeida, à l'aide de missiles et de drones, servaient au « transfert d'armes et d'équipement militaire iraniens ». Ces frappes ont été menées « en réponse aux attaques répétées du régime terroriste houthi contre l'État d'Israël », a ajouté l'armée, précisant avoir visé une cimenterie à l'est de la ville qu'elle qualifie de « ressource économique importante pour les Houthis ».
Les Houthis, qui contrôlent une large partie du Yémen, avaient accusé auparavant les États-Unis d'avoir mené des frappes sur Sanaa, la capitale du pays entre leurs mains, et dénoncé des frappes « américano-israéliennes » sur Hodeida, ainsi que d'autres attaques sur le district de Bajil, dans le même gouvernorat contrôlé par les rebelles. Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d'attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1 800 kilomètres du Yémen, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.
Les Houthis ont aussi multiplié les attaques contre des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen. Israël, de son côté, a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen, tandis que les États-Unis, principal allié d'Israël, ont intensifié leurs attaques contre les rebelles depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche.
Les Houthis promettent de frapper « de manière répétée » les aéroports israéliens
Dimanche 4 mai, un missile tiré par les Houthis avait frappé directement pour la première fois, selon l'armée israélienne, à l'intérieur du périmètre de l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait promis de riposter contre les Houthis et contre l'Iran. Les Houthis avaient revendiqué l'attaque contre l'aéroport Ben Gourion, menée « avec un missile balistique hypersonique ».
Lundi, les rebelles ont affirmé qu'une dizaine de frappes américaines avaient visé Sanaa avant l'aube, faisant seize blessés, selon leur agence de presse, Saba. La télévision des Houthis, Al-Masirah, a annoncé plus tard que trois autres frappes avaient visé Sanaa et sept autres le gouvernorat d'Al-Jawf, dans le nord.
Les rebelles ont affirmé qu'ils « s'efforceront d'imposer un blocus aérien total à l'ennemi israélien en frappant de manière répétée les aéroports (...) plus particulièrement l'aéroport Ben Gourion », où le trafic aérien a été brièvement interrompu. L'Iran a nié lundi avoir aidé les Houthis pour l'attaque près de l'aéroport Ben Gourion. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de vouloir entraîner les États-Unis dans une « catastrophe » au Moyen-Orient. « Le soutien mortel au génocide de Netanyahu à Gaza et la guerre menée au nom de Netanyahu au Yémen n'ont rien apporté au peuple américain », a-t-il indiqué sur le réseau social X, mettant en garde contre « toute erreur à l'encontre de l'Iran ».
rFI
Les Houthis, qui contrôlent une large partie du Yémen, avaient accusé auparavant les États-Unis d'avoir mené des frappes sur Sanaa, la capitale du pays entre leurs mains, et dénoncé des frappes « américano-israéliennes » sur Hodeida, ainsi que d'autres attaques sur le district de Bajil, dans le même gouvernorat contrôlé par les rebelles. Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d'attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1 800 kilomètres du Yémen, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.
Les Houthis ont aussi multiplié les attaques contre des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen. Israël, de son côté, a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen, tandis que les États-Unis, principal allié d'Israël, ont intensifié leurs attaques contre les rebelles depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche.
Les Houthis promettent de frapper « de manière répétée » les aéroports israéliens
Dimanche 4 mai, un missile tiré par les Houthis avait frappé directement pour la première fois, selon l'armée israélienne, à l'intérieur du périmètre de l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait promis de riposter contre les Houthis et contre l'Iran. Les Houthis avaient revendiqué l'attaque contre l'aéroport Ben Gourion, menée « avec un missile balistique hypersonique ».
Lundi, les rebelles ont affirmé qu'une dizaine de frappes américaines avaient visé Sanaa avant l'aube, faisant seize blessés, selon leur agence de presse, Saba. La télévision des Houthis, Al-Masirah, a annoncé plus tard que trois autres frappes avaient visé Sanaa et sept autres le gouvernorat d'Al-Jawf, dans le nord.
Les rebelles ont affirmé qu'ils « s'efforceront d'imposer un blocus aérien total à l'ennemi israélien en frappant de manière répétée les aéroports (...) plus particulièrement l'aéroport Ben Gourion », où le trafic aérien a été brièvement interrompu. L'Iran a nié lundi avoir aidé les Houthis pour l'attaque près de l'aéroport Ben Gourion. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de vouloir entraîner les États-Unis dans une « catastrophe » au Moyen-Orient. « Le soutien mortel au génocide de Netanyahu à Gaza et la guerre menée au nom de Netanyahu au Yémen n'ont rien apporté au peuple américain », a-t-il indiqué sur le réseau social X, mettant en garde contre « toute erreur à l'encontre de l'Iran ».
rFI