Ces quelques jours passés en prison ne le feront pas reculer. Le président des Forces démocratiques du Sénégal (Fds) est plus que jamais déterminé à poursuivre son combat contre «l’injustice». Dr Babacar Diop et quatre étudiants arrêtés dans le cadre de la manifestation contre la hausse du prix de l’électricité, ont bénéficié hier vendredi, d’une liberté provisoire. Mais quelques heures avant leur mise en liberté, Docteur Babacar Diop aurait été brutalisé et blessé par quatre gardes pénitentiaires.
Le professeur de philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) revient sur cette agression. «Ce qui s’est passé ce matin (vendredi) c’est très simple. Rebeuss est une violence. Les geôliers insultent les détenus, ils les frappent, les violentent. Ils règnent à Rebeuss et je ne suis pas d’accord. Il m’a insulté de mère et j’ai répliqué. La bagarre est partie comme ça. On ne m’insulte pas, parce qu’à un moment c’est une affaire d’homme à homme. Ils étaient quatre, tous armés. Ils ont tremblé et le directeur est venu. Ils ont négocié pour étouffer l’affaire. J’ai enseigné la justice pendant des années, j’ai vu des livres sur la justice. Mais ça n’a rien à voir avec vivre dans un cachot enfermé. C’est la loi du fort où les gens utilisent la violence pour faire peur. J’ai dit au directeur de la prison que je vais retourner dans les bras de mes étudiants avec ma dignité. J’ai été arrêté dans la dignité, je veux retourner à l’université en gardant ma dignité. Vous ne pouvez rien contre moi. Cette violence ne peut pas passer», explique-t-il à ses étudiants et souteneurs. Babacar Diop estime que la violence ne peut pas l’atteindre. S’il a pleuré au fond de sa cellule, c’est pour les messages de soutien des étudiants et des syndicats d’enseignants.
L'obs
Le professeur de philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) revient sur cette agression. «Ce qui s’est passé ce matin (vendredi) c’est très simple. Rebeuss est une violence. Les geôliers insultent les détenus, ils les frappent, les violentent. Ils règnent à Rebeuss et je ne suis pas d’accord. Il m’a insulté de mère et j’ai répliqué. La bagarre est partie comme ça. On ne m’insulte pas, parce qu’à un moment c’est une affaire d’homme à homme. Ils étaient quatre, tous armés. Ils ont tremblé et le directeur est venu. Ils ont négocié pour étouffer l’affaire. J’ai enseigné la justice pendant des années, j’ai vu des livres sur la justice. Mais ça n’a rien à voir avec vivre dans un cachot enfermé. C’est la loi du fort où les gens utilisent la violence pour faire peur. J’ai dit au directeur de la prison que je vais retourner dans les bras de mes étudiants avec ma dignité. J’ai été arrêté dans la dignité, je veux retourner à l’université en gardant ma dignité. Vous ne pouvez rien contre moi. Cette violence ne peut pas passer», explique-t-il à ses étudiants et souteneurs. Babacar Diop estime que la violence ne peut pas l’atteindre. S’il a pleuré au fond de sa cellule, c’est pour les messages de soutien des étudiants et des syndicats d’enseignants.
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