BANJUL - Longtemps resté aphone au sujet de la durée de son mandat, le président Barrow a brisé le silence par voie solennelle. Sans détours, le chef de l’État a catégoriquement rejeté l’idée d’une éventuelle démission comme le réclament ses opposants regroupés autour de l’association « Operation 3 years Jotna ».
Cette dernière a tenu une manifestation le 16 décembre dernier pour réclamer sa démission au bout de ses trois ans à la tête de l’État, conformément à sa promesse de campagne. A travers une pétition, les signataires avaient donné un mois au président pour rendre le tablier sous peine de marcher sur le Palais.
Appel rejeté aujourd’hui par le numéro un gambien. Comme quoi le bras de fer se poursuit en Gambie. Ses opposants prévoient de manifester à nouveau le 20 prochain, cette fois-ci, « sans ou avec l’autorisation de manifester ».
Un extrait du discours de Barrow :
« […] Le développement du pays et l’intérêt général priment sur toute autre considération partisane. Jeter l’éponge au bout de trois au pouvoir est à mon sens trahir le peuple dont une grande partie continue de soutenir mon régime dans ses efforts de redressement du pays. Je n’entends céder à aucune pression. D’ailleurs, je reste insensible et sourd aux complaintes d’un groupe minoritaire. Raison pour laquelle et à toutes fins utiles, j’annonce, ici, que j’irai jusqu’au bout de mon mandat de cinq ans comme le prévoit la constitution. Je rejette catégoriquement toute éventuelle démission. Par conséquence, la prochaine échéance électorale se tiendra en 2021, conformément aux dispositions constitutionnelles ».
emediasn
Cette dernière a tenu une manifestation le 16 décembre dernier pour réclamer sa démission au bout de ses trois ans à la tête de l’État, conformément à sa promesse de campagne. A travers une pétition, les signataires avaient donné un mois au président pour rendre le tablier sous peine de marcher sur le Palais.
Appel rejeté aujourd’hui par le numéro un gambien. Comme quoi le bras de fer se poursuit en Gambie. Ses opposants prévoient de manifester à nouveau le 20 prochain, cette fois-ci, « sans ou avec l’autorisation de manifester ».
Un extrait du discours de Barrow :
« […] Le développement du pays et l’intérêt général priment sur toute autre considération partisane. Jeter l’éponge au bout de trois au pouvoir est à mon sens trahir le peuple dont une grande partie continue de soutenir mon régime dans ses efforts de redressement du pays. Je n’entends céder à aucune pression. D’ailleurs, je reste insensible et sourd aux complaintes d’un groupe minoritaire. Raison pour laquelle et à toutes fins utiles, j’annonce, ici, que j’irai jusqu’au bout de mon mandat de cinq ans comme le prévoit la constitution. Je rejette catégoriquement toute éventuelle démission. Par conséquence, la prochaine échéance électorale se tiendra en 2021, conformément aux dispositions constitutionnelles ».
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