Le PSG a eu le mérite d'être nettement plus conquérant qu'au match aller, même si ce n'était pas bien difficile. Bien plus cohérent dans son 3-5-2, bien plus engagé dans son pressing, il a poussé le club bavarois à commettre la faute en première période. La sienne, c'est de ne pas avoir su l'exploiter par maladresse ou manque de conviction dans le dernier geste. Le genre de cadeau qu'il ne faut pas faire en Ligue des champions, et surtout face au Bayern. Car les rôles ont fini par s'inverser. Les Allemands ont repris le contrôle du jeu après la pause et poussé les Parisiens sur le fil du rasoir. Mais quand Paris a commis l'erreur fatale, l'équipe de Nagelsmann l'a sanctionnée, avant de s'appuyer sur son avantage pour maîtriser la suite des débats et signer une victoire incontestable. Toute la différence est là.
L'échec du PSG, c'est d'abord celui de ses cadres et de ses stars. Marco Verratti, coupable de deux pertes de balles qui entraînent les deux buts bavarois. Leo Messi, totalement invisible sur une partie où il devait justement se montrer après sa prestation déjà indigente du match aller. Et même Kylian Mbappé, sans le moindre impact tant la défense du Bayern ne lui a pas laissé le moindre espace. Le seul qui a été à la hauteur, à l'image de sa saison, c'est Danilo Pereira, irréprochable et auteur de plusieurs sauvetages décisifs. Au Bayern, Dayot Upamecano a été impérial dans son rôle de patron défensif. Et le banc bavarois a fait la différence à l'image de Serge Gnabry et Leroy Sané.
LE FACTEUR X : LE SYMBOLE VITINHA
L'instinct de tueur qui a manqué au PSG, c'est bien Vitinha qui l'incarne le mieux. Le milieu portugais a eu une incroyable opportunité d'ouvrir le score et de changer le cours de cette double confrontation. Sur un pressing parisien dans la surface bavaroise, Yann Sommer a manqué sa passe et servi l'ancien du Sporting seul face au but vide. Mais Vitinha s'est précipité et n'a pas assez appuyé sa frappe du pied gauche, permettant à Matthijs de Ligt de revenir en catastrophe pour dégager le ballon juste devant sa ligne de but. Une action qui n'était pas sans rappeler celle qui avait initié le naufrage à Madrid l'an passé. Le Real l'avait concrétisée. Pas le PSG. Oui, toute la différence est là.
LA STAT : 5/7
Ce n'est pas une nouveauté. Le PSG prend un drôle de plaisir à se faire punir par ses ex. Kingsley Coman l'avait déjà rappelé en inscrivant le but de la victoire au match aller. Eric Maxim Choupo-Moting l'a confirmé en marquant celui du succès au retour. Inutile de remuer le couteau dans la plaie en évoquant les précédents. Un chiffre résume tout. Cinq des sept derniers buts du Bayern contre Paris ont été l'œuvre d'anciens Parisiens. Une malédiction sans fin.
LA QUESTION : POURQUOI PARIS EST-IL CONSTAMMENT EN ÉCHEC EN LIGUE DES CHAMPIONS ?
Le PSG, c'est le club qui promet toujours de faire mieux, mais qui n'apprend rien de ses erreurs. La promesse du changement, lancée l'an dernier après un échec retentissant à Madrid, n'a pas été tenue. Dès la phase de poules. Même si cela s'est joué sur un scénario assez rocambolesque, Paris a été trop suffisant pour terminer à la place de son groupe. Il aurait pu hériter du FC Bruges, balayé mardi par Benfica. Il est tombé sur le Bayern, qui lui a été nettement supérieur sur la double confrontation. Parce que le club allemand incarne tout ce que le PSG rêve d'être, sans réussir à le devenir.
L'absence d'esprit de conquête au match aller jusqu'à l'entrée de Kylian Mbappé laissait déjà entrevoir ce constat. Le scénario du retour n'a fait que le confirmer. Avec, déjà, une gestion d'effectif catastrophique qui a abouti aux sorties sur blessure de Marquinhos et de son remplaçant, Nordi Mukiele, avant même la reprise de la seconde période. Avec un écart criant de niveau entre les deux bancs de touche qui s'est fait sentir de manière toujours plus forte après la pause. Avec, surtout, une multitude d'erreurs individuelles rédhibitoires à ce niveau. Il n'y a pas eu de scénario improbable comme à Madrid, contre Manchester United ou à Barcelone. Mais l'issue reste invariablement la même.
Il est toujours question de projet avec le PSG. Ce constat s'impose chaque année au même moment et pour les mêmes raisons. L'arrivée du duo Campos-Galtier devait changer la donne. Elle n'a rien modifié au destin de cette équipe. Paris rêve toujours plus grand mais cela demande d'abord la culture de la gagne. Celle qui habite le Bayern, comme le Real. Des clubs qui lui ont surtout montré l'exemple à suivre. Mais le PSG n'a donc rien appris. Sa seule culture, c'est celle de l'échec permanent.
L'échec du PSG, c'est d'abord celui de ses cadres et de ses stars. Marco Verratti, coupable de deux pertes de balles qui entraînent les deux buts bavarois. Leo Messi, totalement invisible sur une partie où il devait justement se montrer après sa prestation déjà indigente du match aller. Et même Kylian Mbappé, sans le moindre impact tant la défense du Bayern ne lui a pas laissé le moindre espace. Le seul qui a été à la hauteur, à l'image de sa saison, c'est Danilo Pereira, irréprochable et auteur de plusieurs sauvetages décisifs. Au Bayern, Dayot Upamecano a été impérial dans son rôle de patron défensif. Et le banc bavarois a fait la différence à l'image de Serge Gnabry et Leroy Sané.
LE FACTEUR X : LE SYMBOLE VITINHA
L'instinct de tueur qui a manqué au PSG, c'est bien Vitinha qui l'incarne le mieux. Le milieu portugais a eu une incroyable opportunité d'ouvrir le score et de changer le cours de cette double confrontation. Sur un pressing parisien dans la surface bavaroise, Yann Sommer a manqué sa passe et servi l'ancien du Sporting seul face au but vide. Mais Vitinha s'est précipité et n'a pas assez appuyé sa frappe du pied gauche, permettant à Matthijs de Ligt de revenir en catastrophe pour dégager le ballon juste devant sa ligne de but. Une action qui n'était pas sans rappeler celle qui avait initié le naufrage à Madrid l'an passé. Le Real l'avait concrétisée. Pas le PSG. Oui, toute la différence est là.
LA STAT : 5/7
Ce n'est pas une nouveauté. Le PSG prend un drôle de plaisir à se faire punir par ses ex. Kingsley Coman l'avait déjà rappelé en inscrivant le but de la victoire au match aller. Eric Maxim Choupo-Moting l'a confirmé en marquant celui du succès au retour. Inutile de remuer le couteau dans la plaie en évoquant les précédents. Un chiffre résume tout. Cinq des sept derniers buts du Bayern contre Paris ont été l'œuvre d'anciens Parisiens. Une malédiction sans fin.
LA QUESTION : POURQUOI PARIS EST-IL CONSTAMMENT EN ÉCHEC EN LIGUE DES CHAMPIONS ?
Le PSG, c'est le club qui promet toujours de faire mieux, mais qui n'apprend rien de ses erreurs. La promesse du changement, lancée l'an dernier après un échec retentissant à Madrid, n'a pas été tenue. Dès la phase de poules. Même si cela s'est joué sur un scénario assez rocambolesque, Paris a été trop suffisant pour terminer à la place de son groupe. Il aurait pu hériter du FC Bruges, balayé mardi par Benfica. Il est tombé sur le Bayern, qui lui a été nettement supérieur sur la double confrontation. Parce que le club allemand incarne tout ce que le PSG rêve d'être, sans réussir à le devenir.
L'absence d'esprit de conquête au match aller jusqu'à l'entrée de Kylian Mbappé laissait déjà entrevoir ce constat. Le scénario du retour n'a fait que le confirmer. Avec, déjà, une gestion d'effectif catastrophique qui a abouti aux sorties sur blessure de Marquinhos et de son remplaçant, Nordi Mukiele, avant même la reprise de la seconde période. Avec un écart criant de niveau entre les deux bancs de touche qui s'est fait sentir de manière toujours plus forte après la pause. Avec, surtout, une multitude d'erreurs individuelles rédhibitoires à ce niveau. Il n'y a pas eu de scénario improbable comme à Madrid, contre Manchester United ou à Barcelone. Mais l'issue reste invariablement la même.
Il est toujours question de projet avec le PSG. Ce constat s'impose chaque année au même moment et pour les mêmes raisons. L'arrivée du duo Campos-Galtier devait changer la donne. Elle n'a rien modifié au destin de cette équipe. Paris rêve toujours plus grand mais cela demande d'abord la culture de la gagne. Celle qui habite le Bayern, comme le Real. Des clubs qui lui ont surtout montré l'exemple à suivre. Mais le PSG n'a donc rien appris. Sa seule culture, c'est celle de l'échec permanent.