En créant le Réseau des élus locaux du Sénégal, Pastef et consort se sont trompés d’enjeux et de cibles. Faut-il encore le préciser ? Il s’agit, en la matière, de cadre qui porte la voix nationale des gouvernements locaux. Celui-ci ne peut, ni ne doit être établi sur la base d’accointances et de positions partisanes. D’une part, le renforcement des collectivités territoriales ne peut pas se faire dans la division. D’autre part, il y a lieu de faire la différence entre les élus et les institutions à la tête desquelles des politiciens sont portés. C’est en cela que l’opposition s’est gourée, mettant du moins en avant, sinon exclusivement ses convoitises et ses avidités jusqu’à improviser un Réseau des Élus Locaux du Sénégal (REELS) en marge de l’Association des maires du Sénégal (AMS), crée depuis 1958.
Liberté d’association, disent les souteneurs de ce projet qui cachent mal leurs abjects desseins de sape et de leurre. Ils ont eu tout faux. Le droit d'association permet aux personnes qui le souhaitent et qui partagent un intérêt commun de se réunir. Cependant, il ne doit aucunement être détourné de son objectif. Sous la bannière de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, des élus qui revendiquent le droit d’association n’ont pour ambition que de concurrencer l’AMS et de créer ainsi un espace politique de dénigrement et de pression. Sinon, à quoi bon se désolidariser des autres élus du seul fait de divergences d’idées. Comme leçon de démocratie, c’en est un piètre exemple. Comme conduite politique, c’en est une propension manifeste de sectarisme et d’intolérance.
Lors du lancement du REELS, Ousmane Sonko avait soutenu l’idée que l’objectif était d’unir des forces autour de thématiques comme « l’économie sociale et solidaire » ou « le potentiel agricole des communes ». C’est ne rien comprendre de la mission d’une association non pas de personnes, mais de démembrements de l’Etat. En effet, une telle structure est destinée à défendre les intérêts des collectivités locales en s’assurant que les besoins de leurs résidents sont pris en compte dans les politiques et programmes de l’Etat. Par ailleurs, elle doit travailler à se doter d’outils pour relever les défis locaux.
Que les fractionnistes nous disent ce qu’ils reprochent à l’AMS. La logique et la bienveillance voudraient que Sonko et ses amis participent à la consolidation en efficacité et à l’amélioration en qualité de l’AMS. C’est trop demander à des petits politiciens qui n’ont pour ambition que leur promotion individuelle, pour arme que l’intoxication. Face à ces ennemis de la démocratie, il y a lieu de protéger les institutions de toutes tentatives de sabordage. En cela, le Président Macky Sall a raison de défendre et de promouvoir l’Association soixantenaire qu’est l’AMS. Les faux-fuyants consistant à se réfugier derrière le droit d’association pour en tronquer le sens et l’usage ne résistent pas à la responsabilité de gouvernement.
Pour terminer, c’est le lieu de rendre un vibrant hommage au PDS et à l’ensemble des élus de la coalition Wallu pour leur esprit républicain et la conscience des défis de tout ordre que les populations et mandants ont portés en eux.
Alinard NDIAYE
Acteur Politique
Responsable du PDS
Liberté d’association, disent les souteneurs de ce projet qui cachent mal leurs abjects desseins de sape et de leurre. Ils ont eu tout faux. Le droit d'association permet aux personnes qui le souhaitent et qui partagent un intérêt commun de se réunir. Cependant, il ne doit aucunement être détourné de son objectif. Sous la bannière de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, des élus qui revendiquent le droit d’association n’ont pour ambition que de concurrencer l’AMS et de créer ainsi un espace politique de dénigrement et de pression. Sinon, à quoi bon se désolidariser des autres élus du seul fait de divergences d’idées. Comme leçon de démocratie, c’en est un piètre exemple. Comme conduite politique, c’en est une propension manifeste de sectarisme et d’intolérance.
Lors du lancement du REELS, Ousmane Sonko avait soutenu l’idée que l’objectif était d’unir des forces autour de thématiques comme « l’économie sociale et solidaire » ou « le potentiel agricole des communes ». C’est ne rien comprendre de la mission d’une association non pas de personnes, mais de démembrements de l’Etat. En effet, une telle structure est destinée à défendre les intérêts des collectivités locales en s’assurant que les besoins de leurs résidents sont pris en compte dans les politiques et programmes de l’Etat. Par ailleurs, elle doit travailler à se doter d’outils pour relever les défis locaux.
Que les fractionnistes nous disent ce qu’ils reprochent à l’AMS. La logique et la bienveillance voudraient que Sonko et ses amis participent à la consolidation en efficacité et à l’amélioration en qualité de l’AMS. C’est trop demander à des petits politiciens qui n’ont pour ambition que leur promotion individuelle, pour arme que l’intoxication. Face à ces ennemis de la démocratie, il y a lieu de protéger les institutions de toutes tentatives de sabordage. En cela, le Président Macky Sall a raison de défendre et de promouvoir l’Association soixantenaire qu’est l’AMS. Les faux-fuyants consistant à se réfugier derrière le droit d’association pour en tronquer le sens et l’usage ne résistent pas à la responsabilité de gouvernement.
Pour terminer, c’est le lieu de rendre un vibrant hommage au PDS et à l’ensemble des élus de la coalition Wallu pour leur esprit républicain et la conscience des défis de tout ordre que les populations et mandants ont portés en eux.
Alinard NDIAYE
Acteur Politique
Responsable du PDS