La cohabitation, un mot qui a bien le vent en poupe ces temps-ci au Sénégal. Depuis le dimanche dernier, ce mot français est le plus utilisé dans le champ politique sénégalais. Maintenant allons voir, la définition correcte de ce mot dans le dictionnaire.
Cohabitation signifie : coexistence d'un président de la République et d'un gouvernement de tendances politique opposées. À la lumière de cette définition, nous voyons bien qu'il ne peut pas y avoir une cohabitation même si l'opposition avait la majorité à l'Assemblée nationale. L'état actuel et la nature du régime présidentialiste du Sénégal, tous les pouvoirs sont conférés et concentrés entre les mains du président de la République. Il est le gardien de la constitution, garant de la bonne marche de nos institutions et il définit la politique de la nation.
La cohabitation aurait un sens si nous avions un régime parlementaire, dans ce cas le Premier ministre est responsable devant l'Assemblée nationale. Et ce dernier serait issu de l'opposition. De surcroît, cette opposition qui se dit majoritaire pourrait contraindre le président et revendiquer certains ministères de souveraineté tels que : Affaires étrangères, intérieur, Forces Armées et Économie et Finances. Dans le cas contraire, si l'opposition n'obtient pas gain de cause, elle pourrait voter une motion de censure pour destituer le gouvernement mis en place par le Président Macky Sall.
Mais il faut le rappeler au passage que le parlement ne peut voter la motion de censure pas plus de deux fois. Et dans pareille situation, le Président de la République se passerait de facto du parlement, il gouvernerait par ordonnance en concentrant tous les pouvoirs entre ses mains. Nous nous trouverons dans un régime d'exception exceptionnel. Je rappelle que le président tunisien gouverne par ordonnance la Tunisie depuis 01 an.
Le régime du président Macky Sall sort majoritaire à l'issue des législatives nonobstant la perte des grands départements comme Dakar, Thiès, Mbacké, Pikine qui sont tombés dans l'escarcelle de l'opposition. Celle-ci a opéré une belle percée qui mérite une étude minutieuse de la part du président Macky Sall.
Pour rappel, les législatives se sont tenues dans un contexte difficile, tendu et peu évident. Les adversaires du président Macky Sall pendant les législatives avaient pour noms cherté de la vie, facteurs exogènes, inondations, arrogance de certains responsables, chômage endémique des jeunes et la vaste campagne de diabolisation et de manipulation à travers la gênante question de l'homosexualité.
Nonobstant ces facteurs extra-politiques, le Président a été plébiscité dans la majorité du territoire national de Matam à Kolda en passant par Podor, Linguère, Kaffrine, Kaolack, Fatick, Tamba, Diourbel le président reste de plus en plus fort et son électorat s'est davantage consolidé et demeure intact. Pour le nouveau gouvernement en gestation dans quelques jours des changements sont attendus avec des départs et de nouveaux entrants.
Des hommes forts politiquement au propre comme au figuré devraient siéger au gouvernement afin d'apporter des corrections appropriées dans certaines politiques du président. Le nouveau premier ministre devrait suppléer le président dans bien des domaines allant de la coordination des politiques publiques, la réorganisation du parti étatique et la consolidation de l'autorité du président Macky Sall.
Il y a de l'espoir et le président de la République pourrait reprendre très vite la main dans beaucoup de bastions contrôlées par l'opposition. Macky reste une bête politique redoutable, il n'a pas encore dit son dernier mot. Le retour sans tambour ni trompette de l'ancien président Abdoulaye Wade renseigne à suffisance sur le génie politique de Macky Sall.
Cohabitation signifie : coexistence d'un président de la République et d'un gouvernement de tendances politique opposées. À la lumière de cette définition, nous voyons bien qu'il ne peut pas y avoir une cohabitation même si l'opposition avait la majorité à l'Assemblée nationale. L'état actuel et la nature du régime présidentialiste du Sénégal, tous les pouvoirs sont conférés et concentrés entre les mains du président de la République. Il est le gardien de la constitution, garant de la bonne marche de nos institutions et il définit la politique de la nation.
La cohabitation aurait un sens si nous avions un régime parlementaire, dans ce cas le Premier ministre est responsable devant l'Assemblée nationale. Et ce dernier serait issu de l'opposition. De surcroît, cette opposition qui se dit majoritaire pourrait contraindre le président et revendiquer certains ministères de souveraineté tels que : Affaires étrangères, intérieur, Forces Armées et Économie et Finances. Dans le cas contraire, si l'opposition n'obtient pas gain de cause, elle pourrait voter une motion de censure pour destituer le gouvernement mis en place par le Président Macky Sall.
Mais il faut le rappeler au passage que le parlement ne peut voter la motion de censure pas plus de deux fois. Et dans pareille situation, le Président de la République se passerait de facto du parlement, il gouvernerait par ordonnance en concentrant tous les pouvoirs entre ses mains. Nous nous trouverons dans un régime d'exception exceptionnel. Je rappelle que le président tunisien gouverne par ordonnance la Tunisie depuis 01 an.
Le régime du président Macky Sall sort majoritaire à l'issue des législatives nonobstant la perte des grands départements comme Dakar, Thiès, Mbacké, Pikine qui sont tombés dans l'escarcelle de l'opposition. Celle-ci a opéré une belle percée qui mérite une étude minutieuse de la part du président Macky Sall.
Pour rappel, les législatives se sont tenues dans un contexte difficile, tendu et peu évident. Les adversaires du président Macky Sall pendant les législatives avaient pour noms cherté de la vie, facteurs exogènes, inondations, arrogance de certains responsables, chômage endémique des jeunes et la vaste campagne de diabolisation et de manipulation à travers la gênante question de l'homosexualité.
Nonobstant ces facteurs extra-politiques, le Président a été plébiscité dans la majorité du territoire national de Matam à Kolda en passant par Podor, Linguère, Kaffrine, Kaolack, Fatick, Tamba, Diourbel le président reste de plus en plus fort et son électorat s'est davantage consolidé et demeure intact. Pour le nouveau gouvernement en gestation dans quelques jours des changements sont attendus avec des départs et de nouveaux entrants.
Des hommes forts politiquement au propre comme au figuré devraient siéger au gouvernement afin d'apporter des corrections appropriées dans certaines politiques du président. Le nouveau premier ministre devrait suppléer le président dans bien des domaines allant de la coordination des politiques publiques, la réorganisation du parti étatique et la consolidation de l'autorité du président Macky Sall.
Il y a de l'espoir et le président de la République pourrait reprendre très vite la main dans beaucoup de bastions contrôlées par l'opposition. Macky reste une bête politique redoutable, il n'a pas encore dit son dernier mot. Le retour sans tambour ni trompette de l'ancien président Abdoulaye Wade renseigne à suffisance sur le génie politique de Macky Sall.