
Face caméra, dans la pénombre, son visage emplit presque tout le champ de la caméra. Quelques instants après avoir abattu son voisin Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens (Var) ce samedi 31 mai dans la soirée, Christophe B. diffuse sur son compte Facebook une dernière vidéo de revendication que BFMTV a pu consulter, comme Le Monde.
"Mon coup de folie est plus ou moins passé", se lamente ce traiteur de 53 ans, depuis sa voiture peu de temps après avoir commis son crime. "J’en ai fini ce soir, c’est sûr. J’ai sali mon âme. J’ai sali mon âme", assène l’homme.
Ce dernier a été placé en garde à vue pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste commis en raison de la race ou de la religion", suspecté d’avoir tiré à cinq reprises sur son voisin de nationalité tunisienne.
"Les mecs comme moi, va y en avoir plein"
Dans cette vidéo de 2min37, très virulente, Christophe B. se montre paranoïaque et va jusqu’à appeler d’autres personnes à un soulèvement: "Mais p**** les Français, réveillez-vous, vous allez vous faire bouffer, vous allez vous faire bouffer!"
Au milieu d’insultes racistes, le tireur sportif montre les ressorts profonds de son passage à l’acte: la peur d’une islamisation forcée de la France –un poncif d’extrême droite.
"Moi j’ai pas d’enfants, quelque part, j’en ai rien à f****. Quand les vôtres, quand ils vont embrasser l’islam et qu’ils seront obligés, vous comprendrez!", lache Christophe B.
Christophe B. conclut sa logorrhée violente en espérant que "la peur change de camp" et avec une ultime menace. "Les mecs comme moi, va y en avoir plein. Je suis que le premier."
S’il est mis en examen des faits qui lui sont reprochés à l’issue de sa garde à vue, qui peut durer jusqu’à 96 heures, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
"Mon coup de folie est plus ou moins passé", se lamente ce traiteur de 53 ans, depuis sa voiture peu de temps après avoir commis son crime. "J’en ai fini ce soir, c’est sûr. J’ai sali mon âme. J’ai sali mon âme", assène l’homme.
Ce dernier a été placé en garde à vue pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste commis en raison de la race ou de la religion", suspecté d’avoir tiré à cinq reprises sur son voisin de nationalité tunisienne.
"Les mecs comme moi, va y en avoir plein"
Dans cette vidéo de 2min37, très virulente, Christophe B. se montre paranoïaque et va jusqu’à appeler d’autres personnes à un soulèvement: "Mais p**** les Français, réveillez-vous, vous allez vous faire bouffer, vous allez vous faire bouffer!"
Au milieu d’insultes racistes, le tireur sportif montre les ressorts profonds de son passage à l’acte: la peur d’une islamisation forcée de la France –un poncif d’extrême droite.
"Moi j’ai pas d’enfants, quelque part, j’en ai rien à f****. Quand les vôtres, quand ils vont embrasser l’islam et qu’ils seront obligés, vous comprendrez!", lache Christophe B.
Christophe B. conclut sa logorrhée violente en espérant que "la peur change de camp" et avec une ultime menace. "Les mecs comme moi, va y en avoir plein. Je suis que le premier."
S’il est mis en examen des faits qui lui sont reprochés à l’issue de sa garde à vue, qui peut durer jusqu’à 96 heures, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.