LES TOPS ET FLOPS DE LA DÉFAITE DU PARIS SAINT-GERMAIN EN FINALE DE LA COUPE DU MONDE DES CLUBS

Rédigé par Dakarposte le Lundi 14 Juillet 2025 à 02:10 modifié le Lundi 14 Juillet 2025 02:14

Le Paris Saint-Germain est passé totalement à côté de sa finale de Coupe du monde des clubs, ce dimanche soir au MetLife Stadium, alors que Chelsea s'est montré à la hauteur de l'événement pour être sacré champion du monde. Cole Palmer a été dans tous les bons coups, alors que Paris a raté sa première période dans les grandes largeurs, à l'image d'un milieu et d'une défense totalement dépassés.


Il fallait un très grand joueur pour éteindre ce Paris-là. Cole Palmer a enfilé les habits des grands soirs pour mener Chelsea au titre. Très disponible et inspiré, le milieu anglais a été dans tous les bons coups en première mi-temps. Alors qu'on avait cru le voir ouvrir le score sur une frappe à l'entrée de la surface, il s'est rattrapé sur un doublé avec deux frappes copiées-collées, des tirs en finesse hors de portée de Gianluigi Donnarumma (22e, 30e). Et ce, alors qu'il n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 4 mai. Pour parfaire sa copie, il a délivré une superbe passe décisive à João Pedro pour mettre la tête sous l'eau des Parisiens juste avant la mi-temps (43e).



Une performance fondatrice ?

La meilleure équipe sur le terrain a gagné. Le score ne laisse aucun doute, mais ce qu'a proposé Chelsea ce dimanche était clinique et huilé. A la hauteur de l'événement, les hommes d'Enzo Maresca ont livré une performance pleine de maîtrise et d'engagement pour déjouer les pronostics, alors que les Parisiens étaient en pleine bourre. Ce n'est pas le trophée du siècle, on vous l'accorde, mais il pourrait signifier beaucoup pour les Blues qui cherchent à revenir sur le devant de la scène.

La muraille Sanchez
Même lorsque Paris a réussi à tenter, ils sont tombés sur un mur, en la personne de Robert Sanchez, auteur de six arrêts. Désiré Doué a buté sur lui, Ousmane Dembélé aussi, qui a aussi vu sa frappe à bout portant stoppée par le portier espagnol d'un arrêt réflexe tout bonnement splendide. Entre parades peu académiques et plongeons efficaces, Chelsea a pu compter sur un très bon gardien pour s'offrir le titre.

FLOPS

Paris, c'était quoi cette première période ?
Il y avait longtemps que l'on n'avait pas vu Paris autant malmené. Hors du coup dès les premiers duels, les joueurs de la capitale ont vite été surmenés par l'intensité mise par les Blues. Maladroits en attaque, à l'image de Désiré Doué qui aurait pu mieux jouer certaines situations, et apathiques en défense, les hommes de Luis Enrique ont affiché un visage loin de l'enjeu de ce match. Chelsea en a bien profité pour s'envoler, irrémédiablement, pendant que Paris est passé à côté de son rendez-vous. Une petite scorie dans une saison si parfaite.


La frustration parisienne

La partie s'est finie sur des images désolantes. Pour des raisons inconnues, les esprits se sont échauffés jusqu'à ce que Luis Enrique agresse violemment Joao Pedro en tentant de l'étrangler et en le giflant. S'en est suivie une bousculade dans laquelle Enzo Maresca a tenté de calmer tout le monde. Ces scènes de fin de match sont dans la continuité de multiples gestes de frustration des Parisiens sur le terrain qui ont multiplié les coups et les tacles dangereux. Joao Neves a été expulsé pour un tirage de cheveux sur Marc Cucurella, qui a eu exactement ce qu'il cherchait à provoquer dans son style caractéristique. Définitivement une soirée à oublier pour le PSG.



La bataille du milieu perdue

Habituellement si dominante, la triplette Fabian Ruiz - Vitinha - João Neves n'avait plus d'essence dans le moteur. Muselés par le milieu anglais, les Parisiens n'ont jamais existé et ont échoué à rivaliser dans l'intensité mise par Enzo Fernandez et Moises Caicedo. Si Paris n'a pas existé, c'est aussi parce que son milieu a été transparent et n'a pas réussi à faire le lien avec l'attaque, qui a eu peu de ballons à se mettre sous la dent. Également très empruntés, Achraf Hakimi et Nuno Mendes, pièces centrales du dispositif parisien n'ont pas vraiment été en verve non plus.


Kvaratskhelia a tout raté

Le Napolitain arrivé cet hiver symbolise le renouveau parisien qui les a menés sur le toit de l'Europe. Ce dimanche, Khvicha Kvaratskhelia a raté tout ce qu'il a entrepris. Bien muselé par Malo Gusto, on ne l'a pas vu de la rencontre. Il a d'ailleurs été la première cible du turnover de Luis Enrique à l'heure de jeu lorsqu'il a été remplacé, dépité par sa performance, par Bradley Barcola. Pour être complet, ni Ousmane Dembélé ni Désiré Doué n'ont réussi à exister dans la rencontre.


Le spectacle de mi-temps

On n'a rien contre J Balvin, Coldplay ou Doja Cat, mais le show à la mi-temps façon super bowl dans le football, c'est non. Rallongeant la mi-temps de longues minutes, on ne voit pas bien l'intérêt de cet ajout qui n'a aucun intérêt pour les téléspectateurs. Il va falloir s'y faire, cela sera pareil l'an prochain lors de la Coupe du monde, dont la finale se disputera dans le même stade.











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