Si les électeurs ont voté dans le calme et en toute responsabilité à Dakar et environs, ce n’est pas le cas dans certaines localités de l’intérieur du pays où des disfonctionnements inédits se sont produits. C’est le cas de la ville de Touba où les électeurs ont été surpris de constater que les bulletins de la coalition gagnante Wattu Senegaal étaient absents des bureaux de vote. Du coup le gouverneur de la région de Diourbel a décidé de prolonger le vote jusqu’à minuit. Mais jusqu’au-delà de 15 heures les opérations de vote n’ont pu démarrer, ce qui a exaspéré les électeurs qui ont alors commencé à saccager des bureaux de vote.
Ailleurs, comme à Mbour, les opérations n’ont pu démarrer jusqu’en début d’après-midi pour des raisons diverses mais toutes liées à l’absence de matériel électoral. C’est la première fois que de telles distorsions sont notées au cours d’une élection au Sénégal. Alors pourtant que le monde entier salue la maturité des électeurs sénégalais habitués à toutes les situations de vote, notre pays donne aujourd’hui l’image d’une démocratie immature et incapable d’organiser des élections transparente. Qui en est le responsable ?
Sans doute le gouvernement qui s’est entêté à mettre en place des nouvelles cartes d’identités qui servent en même temps de cartes d’électeurs dans un délai trop court. Les partis politiques et organisations de la société civile avaient pourtant prévenu le gouvernement de l’illégalité de cette décision à moins de six mois des élections mais aussi de l’impossibilité d’établir les cartes en un temps si limité. 52 milliards de francs ont été engloutis dans cette opération d’établissement de nouvelles cartes et le ministre de l’Intérieur avait donné des assurances sur la faisabilité de l’opération. Au finish c’est l’échec et cela s’est ressenti sur les opérarions de vote. La pagaille prévue a eu lieu.
Ailleurs, comme à Mbour, les opérations n’ont pu démarrer jusqu’en début d’après-midi pour des raisons diverses mais toutes liées à l’absence de matériel électoral. C’est la première fois que de telles distorsions sont notées au cours d’une élection au Sénégal. Alors pourtant que le monde entier salue la maturité des électeurs sénégalais habitués à toutes les situations de vote, notre pays donne aujourd’hui l’image d’une démocratie immature et incapable d’organiser des élections transparente. Qui en est le responsable ?
Sans doute le gouvernement qui s’est entêté à mettre en place des nouvelles cartes d’identités qui servent en même temps de cartes d’électeurs dans un délai trop court. Les partis politiques et organisations de la société civile avaient pourtant prévenu le gouvernement de l’illégalité de cette décision à moins de six mois des élections mais aussi de l’impossibilité d’établir les cartes en un temps si limité. 52 milliards de francs ont été engloutis dans cette opération d’établissement de nouvelles cartes et le ministre de l’Intérieur avait donné des assurances sur la faisabilité de l’opération. Au finish c’est l’échec et cela s’est ressenti sur les opérarions de vote. La pagaille prévue a eu lieu.