Longtemps critiqué pour son silence, il parle pour la deuxième fois en deux jours. Au lendemain de son intervention devant les parlementaires de la majorité, au cours de laquelle il s'est posé en "seul responsable" et a fait montre d'une virulence fortement critiquée dans l'opposition, Emmanuel Macron est revenu sur l'affaire Benalla. Cette fois, c'est en marge d'un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) qu'il a profité de la présence de caméras pour dire, notamment, tout le mal qu'il pensait du travail des médias.
"Vous avez dit ces derniers jours beaucoup de bêtises sur soi-disant des salaires, des avantages. Tout cela était faux", a lancé le chef de l’Etat aux journalistes BFMTV et CNEWS présents sur cette étape non prévue à son agenda. "J'ai vu ces derniers jours beaucoup de gens perdre la raison avec des réactions disproportionnées et avec une violence....", a regretté Emmanuel Macron.
Le Président a de nouveau tenté de relativiser la portée de l'affaire, fustigeant la recherche d'"un procès politique sur la base d'une affaire qui est triste mais qui est l'affaire d'un homme". Un homme, Alexandre Benalla, dont il a au passage défendu l'action : "Je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée", a souligné le président de la République "parce que c'était quelqu'un qui était dévoué et qui avait un parcours différent. Et il a fait beaucoup de bonnes choses à l'Elysée".
"Vous avez dit ces derniers jours beaucoup de bêtises sur soi-disant des salaires, des avantages. Tout cela était faux", a lancé le chef de l’Etat aux journalistes BFMTV et CNEWS présents sur cette étape non prévue à son agenda. "J'ai vu ces derniers jours beaucoup de gens perdre la raison avec des réactions disproportionnées et avec une violence....", a regretté Emmanuel Macron.
Le Président a de nouveau tenté de relativiser la portée de l'affaire, fustigeant la recherche d'"un procès politique sur la base d'une affaire qui est triste mais qui est l'affaire d'un homme". Un homme, Alexandre Benalla, dont il a au passage défendu l'action : "Je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée", a souligné le président de la République "parce que c'était quelqu'un qui était dévoué et qui avait un parcours différent. Et il a fait beaucoup de bonnes choses à l'Elysée".
"M. Benalla a fait une faute, réelle, grave, et que j'ai vécu comme une trahison. Il a été sanctionné pour cette faute'", a tenté de résumer le chef de l'Etat. Répétant qu'il estimait que la sanction infligée pour avoir malmené et frappé deux personnes en marge de la manifestation du 1er-mai était "proportionnée". "Sinon je leur aurais demandé d'en prendre une autre", a ajouté M.Macron en référence aux responsables de son cabinet qui lui ont proposé la sanction.
"La République exemplaire en laquelle je crois, ce n'est pas une République infaillible, tout le monde fait des erreurs", a encore plaidé le Président. Concluant : "Il faut rester proportionné, dans la vie".
"La République exemplaire en laquelle je crois, ce n'est pas une République infaillible, tout le monde fait des erreurs", a encore plaidé le Président. Concluant : "Il faut rester proportionné, dans la vie".